Né à Londres le 11 Novembre 1925, John Guillermin avait débuté sa carrière cinématographique à la fin des années 1940, après avoir servi dans la Royal Air Force. D’abord documentariste en France, il a ensuite tourné à Hollywood sur une quarantaine d’année, allant parfois jusqu’à sortir plusieurs films par an.
Des années 1950 au début des années 1970, filmographie est ponctuée d’épisodes des aventures de Tarzan, d’une suite à Shaft et à King Kong et de quelques films de guerre aux héros prestigieux, tels que Richard Attenborough.
Mais c’est en 1974 que la carrière du cinéaste trouve son heure de gloire. Alors que les films catastrophe ont le vent en poupe, John Guillermin parvient à réunir un casting all-stars pour La Tour Infernale, qui raconte l’incendie qui ravage un gratte-ciel pendant sa fête d’inauguration. L’architecte Paul Newman y fait équipe avec le pompier Steve McQueen pour tenter de sauver Faye Dunaway, Fred Astaire, William Holden, O. J. Simpson, Richard Chamberlain, Robert Vaughn et Jennifer Jones dans son dernier rôle à l’écran.
Le réalisateur se voit ensuite confier le plus grand succès de l’année 1977 produit par Dino De Laurentiis : un reboot de King Kong avec l’irrésistible Jessica Lange dans son premier rôle et le jeune Jeff Bridges. L’année suivante, il met en scène Peter Ustinov, Jane Birkin, Bette Davis, Mia Farrow et David Niven dans Mort sur le Nil, l’adaptation des aventures d’Hercule Poirot signées Agatha Christie.
Dans les années 1980, il tombe en disgrâce. Après l’effroyable Sheena en 1983, encore célébré aujourd’hui comme un des plus grands ratages de l’histoire du cinéma, il retrouve King Kong une dernière fois pour une suite, dix ans après son reboot. Un dernier film, Dead or Alive en 1988, et John Guillermin prend sa retraite. C’est son ami producteur Nick Redman qui a annoncé son décès ce mardi sur son compte Facebook.