Breaking the Waves (1996) de Lars von Trier
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Synopsis : Bess a grandi sous l'emprise d'une communauté protestante d'une intransigeante austérité. Elle n'est pas comme les autres. Elle parle à Dieu dans le temple dont elle assure l'entretien et interprète elle-même les réponses qu'elle suppose être celles du Seigneur. Elle s'est éprise d'un homme plus âgé qu'elle, Jan, qui travaille sur une plate-forme pétrolière, en mer. Seulement, après un accident, Frappé à la tête Jan va se retrouver cloué sur un lit d'hôpital, totalement paralysé ou presque...
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Critique : Une histoire d'amour "barje", fusionnelle qui ne ressemble vraiment à aucune autre comme cette oeuvre qui est un total OVFI. Pour alors je commence par deux p'chtites réserves, les seules que j'ai par rapport à l'ensemble. D'abord, il y a quelques petites longueurs lors de la première heure après le récit gagne en efficacité au niveau de la densité. Ensuite, la toute dernière scène n'est-elle pas un peu too much ? Voilà, ça c'est fait. Autrement que l'on soit athée, agnostique ou au contraire un religieux fervent, le mieux est de se laisser totalement porter et d'essayer d'y croire totalement. Etat d'esprit dans lequel on parvient sans le moindre mal car Lars von Trier l'apporte avec une "logique" imparable et la mène avec une grande intensité du début jusqu'à la fin. C'est là le talent principal de ce metteur en scène qui rejoint les grands maîtres du cinéma scandinave (Bergman, Dreyer...) en nous faisant vraiment croire ce qu'il a envie de nous faire croire. Mais le film perdrait tout de même énormément sans l'interprétation vibrante et phénoménale d'Emily Watson qui donne ici une des plus grandes performances d'actrice de tous les temps. Critique conventionnelle pour une oeuvre qui ne l'est pas du tout.
Note : 17/20 (****)
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allomembre
J'ai revu "Breaking the waves" et je comprends que certains crient au chef d'oeuvre et d'autres au truc insupportable et indigeste. L'image est granuleuse, les personnages vrais mais enfermés dans une manière de penser trop rigide. Bess est rejetée car "idiote", trop proche de Dieu, et enfin trop amoureuse... On peut admettre que ces gens là fassent peur mais pourquoi nous infliger tant de souffrances pour nous le faire comprendre ? Emily Watson est formidable, la regrettée Katrin Cartlidge aussi. A noter, la présence de Jean Marc Barr comme dans la plupart des films de l'auteur.