De la campagne française aux paysages sidérurgiques sinistrés de Lorraine, le chemin noir traverse la France d’aujourd’hui et celle d’hier ; l’enfance enfouie renaît et avec elle son cortège de fantômes : les vieux Arabes invisibles, le métal en fusion et l’usine disparue.
Dans la famille Bellinsky, il y a Salomon le père, débordant de vie ; Geneviève la mère, qui se laisse glisser dans une douce folie ; et Sarah la fille, qui, coincée entre ses parents séparés, cherche patiemment à construire sa vie avec son fiancé...
Helly, Didier, Marie et Chris : quatre jeunes gens que tout apparemment sépare... Leurs destins vont brutalement se croiser au cours d'une nuit blanche qui fera basculer leurs vies...
Sans l'avoir vraiment calcule, une femme fait croire a son mari qu'elle est enceinte. Il ne veut pas de l'enfant et elle refuse d'avorter puisqu'elle n'est pas enceinte. Peu a peu, le mari se convainc d'accepter cet enfant hypothetique.
Le réalisateur Frank Cassenti tire le portrait du saxophoniste américain, Archie Shepp, rencontré en 1983 à Paris. Boulevard Barbès ou en répétition sur la scène du New Morning, Shepp donne libre court à une malice bienveillante qui lui permet de réduire la distance qui le sépare de celui qui le regarde pour imposer plus simplement sa musique, jazz, pour laquelle il aimerait trouver un autre nom, puisque lui, chante une histoire qui remonte à l’esclavage. Archie Shepp a des choses à dire… Cassenti suit et s’intéresse à la conversation : propos sur un blues éternel, hommage furtif à John Coltrane ou lecture d’Arthur Rimbaud. Recueillie, la parole peut laisser place à une interprétation magistrale de “Things Have Got To Change” ou à un solo de saxophone offert sur un trottoir.