Biographie Sosie Bacon

Sosie Bacon naît en 1992 dans un milieu propice à l'éveil artistique puisqu'elle est la fille de l'acteur Kevin Bacon et de l'actrice Kyra Sedgwick. A 13 ans, elle apparaît dans Loverboy réalisé par son père et interprété par ses parents. Elle y joue le personnage tenu par sa mère lorsque ce dernier a 10 ans. En parallèle de sa scolarité, elle poursuit avec un petit rôle dans la série The Closer : L.A. Enquêtes prioritaires puis joue dans des courts métrages.

En 2015, Sosie Bacon incarne Rachel Murray dans la série Scream, dérivée de la célèbre franchise horrifique entamée en 1996 par Wes Craven. Dans la foulée, la jeune actrice trouve deux rôles plus conséquents dans deux autres séries à succès : Here and Now, où elle campe la fille biologique introvertie de Holly Hunter, et surtout 13 Reasons Why où elle se glisse dans la peau de la lycéenne au look gothique Skylar "Skye" Miller.

Dès lors, Sosie Bacon se voit davantage solliciter pour des rôles de plus grande envergure. En témoignent ses prestations les séries Mare of Easttown (2021) et As We See It (2022). Dans cette dernière, créée par Jason Katims et basée sur le programme israélien On the Spectrum de Dana Idisis et Yuval Shafferman, la comédienne joue une éducatrice venant en aide à trois colocataires d'une vingtaine d'années atteints d'autisme.

Côté grand écran, Sosie Bacon apparaît dans la romance The Last Summer (2019) et le biopic consacré au tristement célèbre gourou Charles Manson Charlie Says (2020). En 2022, sa carrière connaît une évolution importante lorsqu'elle obtient le rôle principal de Smile. Dans ce film d'horreur mis en scène par Parker Finn, elle incarne une psychiatre poursuivie par une force aussi mystérieuse que destructrice survenue suite à la mort d'une patiente.

La comédienne de 30 ans explique à quel point ce rôle a été exigeant : "Mon père est un grand amateur de films d’horreur, ce qui m’a fait aimer le genre à mon tour. Sincèrement, j’ignorais à quel point ce rôle déteindrait sur moi lorsque j’ai commencé à tourner. C’était un tournage d’une grande exigence physique car le cerveau ne fait pas la différence entre le jeu et la réalité. Je ne pense pas qu’on puisse se préparer à une expérience comme celle-là."

Laurent Schenck