Philippe Barassat apprend le métier de scénariste et part travailler quelques temps avec des américains, avant de revenir en France. Il écrit des scénarios qui, souvent sont recompensés (par deux fois il est le lauréat de la fondation beaumarchais) mais jamais tournés. Il participe néanmoins à l'écriture de projets aboutis comme Pushing the limits de Thierry Donnard (1992) et Loin des barbares de Liria Berjera en 1993. Un petit producteur se dit prêt à mettre de l'argent dans son premier court-métrage, mais il se désiste au dernier moment. Barassat fait donc un emprunt pour produire son premier court Folle de ce mec (1995). Son deuxième court, Mon copain Rachid (1998) rencontre d'énormes difficultés pour se faire, personne ne veut investir dedans et c'est avec l'argent que Bassarat gagne en tournant une pub que le film est monté. Le réalisateur envoie une maquette à Canal+, qui avait dans un premier temps rejeté le scénario. Ces derniers sont emballés et finance le reste des séquences à tourner. Le film rencontre un grand succès à l'étranger et dans les divers festivals où il est selectionné, c'est également une réussite critique.
Il réalise ensuite Transit (1999) et Les Eléphants de la planète Mars (2000) avec Arielle Dombasle, dont l'idée originale lui est venue d'un dessin de Tim Burton, présent dans le recueil La triste fin du petit Enfant Huître. Ces deux derniers films complètent le programme réunisant les quatre courts-métrages du réalisateur intitulé Folle de Rachid en transit sur Mars.