Frère d'Arié Elmaleh.
Gad Elmaleh affirme dès son plus jeune âge sa volonté de réussir une carrière artistique. C'est donc tout naturellement qu'il quitte son pays natal, le Maroc, à 17 ans, pour Montréal puis Paris, où il suit une formation artistique au Cours Florent pendant deux ans et demi. Il écrit en 1996 son premier one man show à résonance autobiographique, Décalages, qui remporte un joli succès, et tourne, la même année, son premier long métrage : Salut cousin !
Multipliant les apparitions sur grand écran - Vive la République ! (1997), XXL (id.), On fait comme on a dit (2000) ou encore Deuxième vie (id.) -, l'humoriste démontre également une grande facilité pour interpréter des rôles dramatiques, comme en témoignent ses prestations dans L'Homme est une femme comme les autres (1998) et Train de vie (id.). La consécration cinématographique arrive pour lui en 2001 : après avoir été géo dans Les Gens en maillot de bain ne sont pas (forcément) superficiels, Gad Elmaleh reprend le rôle du séducteur Dov, laissé vacant par Vincent Elbaz, pour La Vérité si je mens ! 2, participant ainsi à l'un des plus gros succès au box-office français de cette année-là.
Devenu un acteur de tout premier plan, il donne la réplique à Cécile de France dans A + Pollux (2002) et transpose à l'écran, avec le soutien du réalisateur de Salut cousin !, Merzak Allouache, les aventures d'un de ses personnages-fétiches : le travesti romantique Chouchou (2003). Le film est un véritable carton, totalisant plus de 3,8 millions d'entrées. Décidé à prendre son temps et à faire les bons choix, Gad Elmaleh triomphe à nouveau sur les planches deux ans plus tard avec L'Autre c'est moi, et retrouve le chemin des studios pour participer aux frasques de Gérard Depardieu dans la comédie Olé de Florence Quentin. Dans la foulée, il prête ses traits au célèbre François Pignon de Francis Veber pour La Doublure (2006) et assume son statut de "nouveau romantique" en séduisant Audrey Tautou dans la comédie de Pierre Salvadori, Hors de prix (id.).
En 2007, on le retrouve à l'affiche de Comme ton père aux côtés de Richard Berry. C'est la première fois qu'il tient le rôle-titre d'un film dramatique. Fort de son expérience devant la caméra, Gad Elmaleh décide, après un détour par les planches (son spectacle Papa est en haut), de passer le cap de la réalisation en adaptant au cinéma les aventures d'un autre personnage vedette de ses one man shows : Coco (2009), un businessman prêt à employer tous les moyens, même les plus farfelus, pour que son fils puisse bénéficier de la plus inoubliable des barmitsvas.
En 2010, le comédien s'écarte une nouvelle fois de ses rôles comiques pour se tourner vers un personnage dramatique dans le film historique La Rafle, dans lequel il interprète un père de famille juif pendant la rafle du Vélodrome d'Hiver de 1942, où plus de 13000 juifs ont été arrêtés par la police française. Il partage l'affiche avec Mélanie Laurent, Jean Reno et Sylvie Testud. La même année, il prête sa voix au héros du film Moi, moche et méchant, comme il l'avait déjà fait pour Bee movie - drôle d'abeille (2007). En 2011, il participe au doublage d'un autre film d'animation, français cette fois, Un monstre à Paris.
A partir de 2011, Gad Elmaleh tente sa chance dans des productions américaines. Il tient ainsi un petit rôle dans le Minuit à Paris de Woody Allen, est dirigé le temps d'une scène par Steven Spielberg dans son Tintin, joue le cuisinier d'Al Pacino dans Jack et Julie et rend une petite visite au Dictator Sacha Baron Cohen dans son film. Le comédien ne délaisse pour autant pas la France, séduisant l'une de nos actrices les plus populaires, Sophie Marceau, dans Un bonheur n'arrive jamais seul (2012). La même année, il participe aux côtés de ses amis humoristes (Franck Dubosc, Omar Sy et Ramzy Bedia) à la comédie footballistique Les Seigneurs tandis qu'il collabore dans le même temps à des projets artistiques plus ambitieux, sous la houlette de Costa-Gavras pour Le Capital, puis sous la direction de Michel Gondry pour son adaptation onirique de L' Ecume des jours (2013).