Quelle charge de travail a représenté l’élaboration de ce fanfilm ?
C’est un court métrage qui m’a demandé beaucoup de travail, un peu plus de deux ans. Le fait de tourner à l’étranger, aux Seychelles, a pas mal compliqué les choses. D’une part, le budget : nous sommes partis en équipe réduite pour diminuer le coût de production. L’autre souci était la chaleur, avec le costume cela était très dur. De même pour transporter le matériel encombrant en pleine forêt tropicale. Je pense que je ne réalisais pas les difficultés que ce projet impliquait à la base.
Les scènes avec les perroquets et les combats à l’épée ont été tournées en France, il a donc fallu réaliser des effets en post prod pour qu’il n y ait pas de souci de raccord. Par chance les personnes qui ont travaillé sur ce projet étaient très motivés et beaucoup de choses sont passées par le bénévolat.
Comment êtes-vous entré en contact avec les véritables doubleurs de la saga et ont-ils été difficiles à convaincre ?
Bruno (Choel) et Patrick (Floersheim) ont tout de suite accepté, ce sont de grands acteurs et des passionnés qui ont su me mettre à l’aise. Ils connaissent très bien leurs personnages respectifs et ça a été très enrichissant de les voir travailler. C’est très sympa de leur part de donner de leur temps pour aider des projets étudiants.
Votre ressemblance avec Johnny Depp est frappante dans le film. Comment l'avez-vous travaillée ?
Le travail qu’a réalisé Johnny Depp pour incarner Jack Sparrow est inimitable et vraiment bluffant. Disons que le costume aide à se mettre dans la peau du personnage. En plus, les différents éléments qui le composent (perruque, moustaches, maquillage, etc.) favorisent la ressemblance. Je pense qu’il faut éviter de sur-jouer. Le personnage Jack fait beaucoup de mimiques et de gestes dans les différents films mais il y a aussi plusieurs passages où il est plus posé. Dans le court métrage j’ai préféré choisir cette option. Etant seul sur une île et ayant tout perdu, Jack doit être, je pense, un peu moins agité.
Pirates des Caraïbes : Aux Frontières de L'Oubli
Propos recueillis par Gauthier Jurgensen