Les films de vengeance après agression ont une fonction cathartique évidente. Ils offrent aux victimes, réelles ou symboliques, un exutoire où la justice prend des airs de brutalité rédemptrice. Loin de prôner une morale, ils permettent d’exorciser l’impuissance et de se défouler à travers un récit où le mal subit sa propre destruction.
Mais ici, quelque chose dérange. Ce film ne se contente pas de livrer une vengeance fantasmée ; il cherche à la légitimer. Par le biais d’un personnage qui incarne une figure du « bon », il moralise l’acte de tuer, le transforme en geste acceptable, voire méritoire aux yeux de la société. La vengeance n’est plus un cri primal, elle devient une réponse juste, validée par une morale biaisée.
Or, la vengeance n’est pas censée être une valeur, encore moins une chose acceptable ou morale. Ce glissement trouble le spectateur et brouille la frontière entre la catharsis et la justification, entre la colère légitime et une vision du monde où tuer devient un acte réhabilité. En voulant donner une légitimité au meurtre, le film franchit une limite qui le rend profondément inconfortable.
Mais ici, quelque chose dérange. Ce film ne se contente pas de livrer une vengeance fantasmée ; il cherche à la légitimer. Par le biais d’un personnage qui incarne une figure du « bon », il moralise l’acte de tuer, le transforme en geste acceptable, voire méritoire aux yeux de la société. La vengeance n’est plus un cri primal, elle devient une réponse juste, validée par une morale biaisée.
Or, la vengeance n’est pas censée être une valeur, encore moins une chose acceptable ou morale. Ce glissement trouble le spectateur et brouille la frontière entre la catharsis et la justification, entre la colère légitime et une vision du monde où tuer devient un acte réhabilité. En voulant donner une légitimité au meurtre, le film franchit une limite qui le rend profondément inconfortable.