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Scénario : on le cherche encore
Réalisation : bien
Acting : bien
Rythme : long
Ressenti final : sacré bordel
Il y aurait tellement de choses à dire que nous allons essayer de ne pas nous perdre. Premièrement, Celeste Dalla Porta joue excellemment bien. Le problème est la constante érotisation du corps, comme si l’actrice n’existait que par sa beauté, son charme et ses formes, ce qui donne une vision de la femme assez critiquable. De plus, le scénario se noie totalement dans l’esthétique parfaitement orchestrée par Sorrentino. Le spectateur de perd. Il n’a aucun point d’ancrage, ni dans le temps, à cause des nombreux sauts dans le temps - dix ans, tout de même - ni dans la psychologie des personnages. Trois parties très hétérogènes se distinguent, mais pas assez pour se dire que c’est voulu. Malheureusement, nous nous perdons dans une dilution de belles images, d’une héroïne la plupart du temps à moitié nue, dans des interactions sociales invraisemblables, et dans des scènes psychédéliques, délirantes, et gênantes. La troisième partie, à l’Église, est d’une longueur lassante, et pose une atmosphère tout à fait désagréable qui déconstruit constamment ce qui est construit la minute d’avant. Les nouveaux personnages arrivent et repartent sans ne rien changer à l’histoire ; seulement peut-être à la mentalité de la protagoniste à laquelle le spectateur n’aura jamais accès. Dommage que tout soit misé sur cette esthétique et non pas sur la psyché d’un personnage dit « parfait » - ce qui aurait été beaucoup plus intéressant.
Réalisation : bien
Acting : bien
Rythme : long
Ressenti final : sacré bordel
Il y aurait tellement de choses à dire que nous allons essayer de ne pas nous perdre. Premièrement, Celeste Dalla Porta joue excellemment bien. Le problème est la constante érotisation du corps, comme si l’actrice n’existait que par sa beauté, son charme et ses formes, ce qui donne une vision de la femme assez critiquable. De plus, le scénario se noie totalement dans l’esthétique parfaitement orchestrée par Sorrentino. Le spectateur de perd. Il n’a aucun point d’ancrage, ni dans le temps, à cause des nombreux sauts dans le temps - dix ans, tout de même - ni dans la psychologie des personnages. Trois parties très hétérogènes se distinguent, mais pas assez pour se dire que c’est voulu. Malheureusement, nous nous perdons dans une dilution de belles images, d’une héroïne la plupart du temps à moitié nue, dans des interactions sociales invraisemblables, et dans des scènes psychédéliques, délirantes, et gênantes. La troisième partie, à l’Église, est d’une longueur lassante, et pose une atmosphère tout à fait désagréable qui déconstruit constamment ce qui est construit la minute d’avant. Les nouveaux personnages arrivent et repartent sans ne rien changer à l’histoire ; seulement peut-être à la mentalité de la protagoniste à laquelle le spectateur n’aura jamais accès. Dommage que tout soit misé sur cette esthétique et non pas sur la psyché d’un personnage dit « parfait » - ce qui aurait été beaucoup plus intéressant.