Critique du film Dancer in the Dark par Théophile

De nos jour, l'immersion est au cœur des recherches technologiques. Le futur du cinéma se cache peut-être derrière la réalité virtuelle avec des vidéos spatialisées où par le simple fait de d'enfiler un casque, on se retrouverai dans un univers fantastique.
Pourtant, Lars von Trier, avec Dancer in the Dark, soutient la thèse selon laquelle l'immersion ne rime pas toujours avec progrès technologique. En effet, en 2000, Lars von Trier à troquer les machineries et les images à couper le souffle pour une image plus simple, moins travaillée mais un récit et des émotions qui traversent l'écran.
Dancer in the Dark nous plonge ainsi dans le récit atypique d'une immigrée aux Etats-Unis. Ainsi, par la force de son scénario et sa profondeur ainsi que par sa musique, le film nous plonge dans une immersion émotionnelle extrême qui nous pousse malgré nous à vivre l'instant. Pourtant, nous voyons ce qu'elle ne voit pas, notre regard est omniscient si on le compare à celui de Selma. Et pourtant, nous observons, impuissant et vivons complètement les évènements.
Peut importe votre sensibilité, c'est un film qui vous laissera sans doute sans voix.