Amel77
Membre depuis le 27 janvier 2023
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Ce film est très dur, poignant, mais passe après de nombreux autres ayant abordé le sujet. Sur la forme, chacun ira de sa critique. Les clips de rap ont-ils bien leur place ? A mon avis oui si on écoute bien les paroles (malheureusement pas toujours audibles). A part la visite de l'Imam au jeune Nassim, ce sont elles qui combattent le mieux l'horreur de l'Etat islamique.
Avis mitigé donc sur cette forme originale qui nous soustrait par moments aux scènes d'une extrême violence mais qui peut-être touche davantage les plus jeunes. Le but étant là.
Sur le fond, les messages sont clairs :
Le manque de prise en compte par les autorités des familles démunies par le départ de leurs enfants.
L'embrigadement des jeunes et des enfants de confession musulmane fragilisés dans leur univers familial (même si ce n'est pas toujours le cas)
Le film en revanche propose des propos d'endoctrinement assez médiocres, c'est assez surfait et pas bien convaincant, mais sans doute est-ce aussi le but des réalisateurs.
La prise de conscience de Kamal enrôlé malgré lui dans la barbarie. Je trouve cependant que son personnage est rapidement adouci et transformé en héros. Sa femme Noor ne s'y trompe pas et je trouve que son rôle est important.
L'hypocrisie des djihadistes, qui vont jusqu'à violer la seule femme-esclave qu'ils considèrent pure, car vierge et sunnite. L'interdiction du tabac alors que circule la drogue, leur intérêt pour des magazines "interdits" alors qu'ils abattent leur propriétaire. L'intérêt financier dont ils se défendent sans grande conviction. Etc... etc...
Avec ma sensibilité de maman très inquiète pour son enfant convertie et voilée depuis peu, j'ai retiré de ce film un autre aspect de la condition féminine sous emprise. Noor, si belle, si fraiche, mais qui violentée par ces hommes barbares passe de la nuisette blanche à la burka, de la blancheur à la noirceur. Sa virée romantique en moto et sa fuite où elle retire son voile comme un symbole de liberté.
La maman Leila, qui fervente musulmane, ne se voile que pour prier, comme pour démontrer que sa foi suffisamment forte et intime n'a pas besoin d'être exposée en dehors de chez elle...
Est-ce là une vraie volonté des réalisateurs de faire passer un message sur le voile ou ma propre perception du sujet ? Ma réflexion sera sans doute sujette à débat.
Pour conclure, je recommande ce film mais avec toute la pédagogie et la discussion qui s'impose s'il est présenté à de jeunes publics, vulnérables ou non.
Avis mitigé donc sur cette forme originale qui nous soustrait par moments aux scènes d'une extrême violence mais qui peut-être touche davantage les plus jeunes. Le but étant là.
Sur le fond, les messages sont clairs :
Le manque de prise en compte par les autorités des familles démunies par le départ de leurs enfants.
L'embrigadement des jeunes et des enfants de confession musulmane fragilisés dans leur univers familial (même si ce n'est pas toujours le cas)
Le film en revanche propose des propos d'endoctrinement assez médiocres, c'est assez surfait et pas bien convaincant, mais sans doute est-ce aussi le but des réalisateurs.
La prise de conscience de Kamal enrôlé malgré lui dans la barbarie. Je trouve cependant que son personnage est rapidement adouci et transformé en héros. Sa femme Noor ne s'y trompe pas et je trouve que son rôle est important.
L'hypocrisie des djihadistes, qui vont jusqu'à violer la seule femme-esclave qu'ils considèrent pure, car vierge et sunnite. L'interdiction du tabac alors que circule la drogue, leur intérêt pour des magazines "interdits" alors qu'ils abattent leur propriétaire. L'intérêt financier dont ils se défendent sans grande conviction. Etc... etc...
Avec ma sensibilité de maman très inquiète pour son enfant convertie et voilée depuis peu, j'ai retiré de ce film un autre aspect de la condition féminine sous emprise. Noor, si belle, si fraiche, mais qui violentée par ces hommes barbares passe de la nuisette blanche à la burka, de la blancheur à la noirceur. Sa virée romantique en moto et sa fuite où elle retire son voile comme un symbole de liberté.
La maman Leila, qui fervente musulmane, ne se voile que pour prier, comme pour démontrer que sa foi suffisamment forte et intime n'a pas besoin d'être exposée en dehors de chez elle...
Est-ce là une vraie volonté des réalisateurs de faire passer un message sur le voile ou ma propre perception du sujet ? Ma réflexion sera sans doute sujette à débat.
Pour conclure, je recommande ce film mais avec toute la pédagogie et la discussion qui s'impose s'il est présenté à de jeunes publics, vulnérables ou non.