Bowen Tyler
Membre depuis le 15 novembre 2022
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Si le scénario peut en exaspérer certains, pour ma part j'ai été happé par cette histoire grâce aux deux acteurs principaux qui donnent à leurs personnages une justesse et une sincérité qui convainc (je regarde les films étrangers en v.o. donc j'ignore si la qualité du doublage leur rend justice, ce dont je doute vu certains commentaires ici). Il est aisé de croire à leur histoire d'amour qui se révèle immédiatement attachante. Le ...
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Ca commence bien, ça se poursuit de façon convenable et puis plouf! le film plonge dans les clichés du genre, les scènes balisées. Dès lors, sans surprise, on devine chaque scène à venir sans guère frissonner. C'est dommage. Confier à un réalisateur plus inspiré et surtout à un scénariste moins flemmard, il y avait moyen de marquer les esprits avides de sensations horrifiques.
Un film plus de qualité qu'honnête qui nous plonge efficacement dans les quartiers populaires du Londres de 1888. Malgré des moyens réduits, le film est plaisant. L'actrice principale parvient à tenir le film sur ses épaules d'un bout à l'autre et à nous entrainer avec elle sur les traces de Jack l'éventreur.
Tout est bon dans ce film sans fausse note. J'ai adoré de la première à la dernière minute. La légèreté du traitement contraste avec la noirceur du propos et des personnages, de leur relations. Par quel miracle autant de pessimisme sur les individus et les relations sociales peut produire autant de légèreté, et finalement une certaine forme d'optimisme? .
A sa sortie, alors que j'étais un très jeune adolescent, le film ne m'avait pas emballé plus que ça. Seconde chance de réviser mon jugement 40 ans après: mon impression est encore moins bonne, elle est même déplorable. J'ai cette fois trouvé le film sans intensité aucune et mis à part les 10 premières minutes et les 5 dernières qui peuvent faire illusion, le film n'est rien d'autre qui longue scène d'action aux enjeux bien faibles. ...
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Un très beau film qui peu à peu envoute le spectateur. Les acteurs défendent avec beaucoup de conviction cette adaptation d'une pièce de théâtre d'Heinrich Von Kleist.
Aussi bon que le premier, ce cinquième volet déroule son spectacle 4 étoiles avec jubilation. On peut trouver mille défauts à ce film mais pour peu qu'on accepte de se laisser embarquer, on est sous le charme. Car ils sont rares ces Flims d'aventure qui procurent autant de satisfaction pour le spectateur du 21e siècle.
Un film qui mise tout sur ce que seul le cinéma est capable de proposer, de suggérer. Un film où tout ou presque passe par l'image, le temps qui s'écoule dans chaque plan donnant à ressentir et à penser. S'il n'est pas parfait, "Only god forgives" nous entraine hors des sentiers battus. Fascinant.
Une très beau film, très bien écrit et magnifiquement filmé. L'histoire d'amour est passionnante entre une russe "rouge" et un russe "blanc".
Total recall n'est certainement pas un très grand film; c'est néanmoins une formidable série B. Comme souvent chez Verhoven, le génial côtoie par moments le ridicule mais l'énergie du film est telle qu'elle finit par emporter l'adhésion et susciter l'enthousiasme. C'est déjà beaucoup.
Midsommar souffre un peu des mêmes défauts que le précédent film d'Ari Aster: Hérédité. Une tension qui peine à s'installer vraiment fait que l'on regarde avec curiosité toutes les bizarreries qui nous sont exposées sans jamais parvenir à croire émotionnellement à la réalité de ce qui nous est donné à voir. On prend finalement trop de distance avec le récit, un peu anesthésié par la froideur du traitement narratif d'Ari ...
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L'ayant vu peu après sa sortie, le film m'avait marqué et emballé par son suspense et son ambiance angoissante. En 2023, je dois reconnaitre que j'ai été nettement moins embarqué, relevant les faiblesses narratives et les maladresses de la réalisation par trop souvent. C'est un premier film pour Amenabar et fort heureusement il a eu l'occasion d'améliorer son art.
Un très beau film d'une sobriété formelle et d'une économie de moyen pour aborder un sujet complexe. Le poids de la suspicion pèse sur chaque seconde, chaque regard, chaque posture du corps. Et pourtant l'espoir ne demande qu'à percer, la confiance à s'installer en dépit de toutes les barrières qui se dressent.
Quand tout y est, quand tout est ainsi réuni, quand l'épure d'une réalisation projette son sujet dans une champ émotionnel et sensitif d'une telle puissance, il est évident à mon sens que l'on peut parler de chef d'œuvre. Du scénario aux acteurs en passant par la mise en scène, tout est juste. La tension constante qui est chevillée aux destins de ces jeunes prisonniers démineurs nous entraine à leur côté au bord d'un gouffre que ...
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Le souffle épique emporte l'adhésion car il y a ici de réelles qualités feuilletonesques qui rendent les 2h30 du film passionnantes, touchantes, angoissantes, émouvantes. Cependant la fin trop grandiloquente en forme de film institutionnel de propagande atténue quelques peu l'appréciation que j'en retire. Mais pour le reste, c'est un film grand public de qualité que l'on regarde avec un très grand plaisir.
Film atypique qui ressemble à une époque où le cinéma trichait, certes, mais avec une classe qu'on ne rencontre plus guère aujourd'hui. Beau et impressionnant, magnifiquement éclairé par la photo de Philippe Rousselot, il est empreint d'une sincérité et d'une franchise admirable avec le spectateur pour mieux le mystifier et l'entrainer vers l'émerveillement total. Dans ces années 80 bénies pour Jean Jacques Annaud, son cinéma de ...
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Beaucoup de moyens pour proposer une imagerie plutôt plaisante. Mais un scénario fait de bric et de broc historique, désireux de s'approcher au plus près d'une époque, n'aboutit qu'à une succession de scènes dont on ne peut s'empêcher à chaque fois de douter de la crédibilité. Le film ne décolle jamais tout à fait et trimbale mécaniquement ses personnages dans une histoire qu'on suit sans passion.
Jamais je n'aurais cru devoir mettre une si mauvaise appréciation à un film de Skolimowski. Je n'en reviens pas. Comment a-t-il pu passer à ce point à côté de son sujet? L'erreur fondamentale est, à mon sens, d'avoir appliqué des méthodes narratives, de prises de vues, de cadrage et de montage du film hollywoodien (voire de série télé au rabais). Ce parti pris décharne le cinéma de Skolimowski, lui ôte toute prétention à ...
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Comme film de série B, et à condition de ne pas lui demander davantage que ce pour quoi il a été conçu, ce 5e volet est une réussite très plaisante à suivre. A l'instar du 4e volet, le film s'intéresse aux laissés pour compte des Etats Unis, aux damnés, en leur offrants les rôles principaux et en nous amenant à prendre fait et cause pour leur sort. La critique de la société nord américaine n'est peut-être pas fine mais quoi qu'il ...
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J'ai une tendresse particulière pour Kevin Smith, le réalisateur. Ses films ont beaucoup de qualités et toujours le même gros défaut: c'est bavard. Ca parle tout le temps, dans un flot ininterrompu qui passe tout à fait dans ses comédies mais qui ici assomme le film et le spectateur. Nom d'une pipe en bois ce que c'est bavard! Impossible de vraiment ressentir le destin tragique du personnage principal car le verbe permanent anesthésie la ...
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Le film souffre de n'être qu'un long court métrage qui s'étire inutilement sur près d'une heure et demi. Les personnages sont justes esquissés, engoncés dans les stéréotypes qui les caractérisent. Tout est déjà vu ailleurs ou presque, rien n'étonne ni ne surprend. Ce n'est pourtant pas un navet, non, mais simplement un film d'horreur qui manque de corps.
Un film envoutant, à la fois extrêmement fluide et brumeux, intense et retenu, obsédant, touchant. Il est une expérience qui ne ressemble à aucune autre, il semble par moment se refuser à nous donner ce qu'on espère pour nous inciter à aller vers lui, à s'abandonner sans jamais être sûr qu'on recevra ce qui nous semblait promis au départ. Impressionnant.
Un divertissement qui ne cherche pas à proposer autre chose et c'est dommage car il y avait matière à faire mieux. Il s'agit pourtant d'un bon film d'aventure malheureusement plombé, comme c'est trop souvent le cas à Hollywood, par des scènes d'action totalement improbables à force de vouloir être spectaculaires. Avec une heure de plus, le film aurait pu prendre ses aises avec les personnages et proposer autre chose qu'un honnête film à ...
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White Tiger souffre du grand écart entre le propos philosophique, mystique, qui suinte du sujet du film et la mise en scène sans envergure, sans réelle conviction, de Karen Shakhnazarov qui oscille entre le film d'action et le pamphlet sans atteindre ni l'un ni l'autre des deux lièvres qu'il court. Le réalisateur à sûrement des intentions mais il manque ici cruellement d'inspiration et peut-être de talent pour parvenir à les ...
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Eric et Ramzy ont un art consommé du n'importe quoi auquel il faut être sensible pour apprécier pleinement leurs numéros. J'adore leur univers à l'exception de leur dernier film ensemble, La tour de contrôle infernale, dans lequel ils semblent avoir perdu la recette. Ce n'est pas le cas ici, ils sont en pleine forme et très inspirés.
Pompier, pompeux et grandiloquent, dégoulinant d'héroïsme et de bravoure, le film accumule tous les poncifs et les faux pas du cinéma hollywoodien. Et pourtant... il demeure plaisant à suivre, notamment parce que les personnages sont bien caractérisés et deviennent très vite attachants et puis surtout grâce à un casting plutôt bien senti (à l'exception de Clive Owen, le rôle titre, qui manque singulièrement de charisme et de ...
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Le gentleman d'Epsom est une confiserie qu'on ressort à chaque fois de sa boite en sachant par avance le plaisir qui sera le notre.
Une série B qui ne perd rien à chaque visionnage, ce n'est pas si courant. L'ambition n'est certes pas très élevée mais le savoir faire est solide. Un film que je ne peux m'empêcher d'aimer en dépit de ses faiblesses, car l'énergie insufflée par Rodriguez est fantastique.
Un chef d'œuvre du genre qui démontre l'immense talent de son réalisateur. C'est un film parfaitement maitrisé de bout en bout et à tous les niveaux. On est oppressé, coincé avec les personnages de ce drame dans les pièces et les escaliers exigus de cet immeuble du 10 rellington place. Une ambiance qui coupe littéralement le souffle. Je ne m'attendais pas à un tel choc.
De la science fiction sublime, comme on ne l'espérait plus depuis les années 70 lorsqu'elle ne se résumait pas à un simple divertissement. Tout en ambiances et émotions, le film distille une atmosphère poisseuse et mystérieuse et se révèle souvent touchant et émouvant. Vesper chronicles appartient à ce genre de cinéma qui imprègne durablement le spectateur, marque un moment clé de sa cinéphilie, et le laisse longuement digérer ce ...
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Aussi vain que long: seules les cinq premières minutes et les cinq dernières éveillent l'intérêt. Le reste du temps, on regarde sa montre pour arriver au bout des 90mn que dure le film, soit 80 de trop...
Ce qu'il y a de plus réussi dans ce film, c'est la photographie, somptueuse de bout en bout. Pour le reste, on va un peu de déceptions en déceptions: les personnages qui ont du mal à nous sembler incarnés, des dialogues et des comportements souvent mal ajustés et artificiels, et enfin une interprétation de Christian Bale qui se caricature dans les grandes largeurs. Il nous sort ici son jeu d'acteur préféré, celui qui se veut tout en ...
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Le film semble ne tourner autour que d'un seul axe qui resserre l'intrigue autour de la lutte de trois femmes qui tentent d'échapper à deux éclaireurs de l'armée de l'union transformés en assassins insatiables. La tension s'installe rapidement dès la première séquence.
Une comédie qui se bonifie avec les années, précieuse comme un met dont on a perdu la recette. Noiret habite le film avec un talent et une présence qui impressionnent.
Comment demeurer hermétique et tiède face à tant d'intensité cinématographique? Les acteurs sont extraordinaires et la réalisation évite toute tentation de virtuosité pour ne pas embellir un tel concentré d'horreur. Un film réellement impressionnant.
Je m'apprêtais à assister à un gros et lourd spectacle autour de la bataille de Stalingrad et j'ai finalement vu un film touchant qui, malgré des scènes de combats bien troussées et spectaculaires, s'intéresse surtout à ses personnages. Une belle surprise donc.