Six Nez Filent ses critiques films

Le film est sympa, bien réalisé mais manque de saveur et d'énergie malgré une histoire intéressante et des extraterrestres attachants. Finalement la multitude des messages gâche un peu l'intérêt.
Je m'attendais à mieux.

Ébahi par la forme moins séduit pas le fond, "Parthénope" a quelques choses d'hypnotisant qui nous fait oublier les errances scénaristiques.

Le film, malgré quelques longueurs, nous tient en haleine avec sa mise en scène clinique.
Un jeu de dupes s'installe dans ce thriller qui met en exergue le mensonge dans le relationnel.

Là où le film pourrait se montrer constructif sur son postulat de base, je trouve qu'il se noie finalement dans des histoires de voyous peu attrayantes. Dommage.

Mauvaise expérience. Caméra floue, échanges stériles, acting faiblard malgré le casting. Un ennui terrible m'est survenue et jamais le film n'a su me montrer quelques choses de bien.

Des images de Cinéma, un Daniel Craig fantastique, une mise en scène onirique mais au final l'histoire qui ouvrent de nombreuses portes a fait fermer la mienne.
Je suis resté sur la touche.

Un thriller sur le monde du business dans le sport ça n'est pas courant et c'est plutôt intéressant. Le film comprend tout de même pas mal d'imperfections qui gâche un peu le plaisir.
Sympa mais pas abouti.

"The Monkey" a des airs de "Destination Finale" avec ce singe maléfique qui contrôle la mort. Le film est en réalité plutôt une comédie d'horreur. Malgré une idée intéressante à la base, le long-métrage ne décolle jamais et ne surprend jamais laissant place à l'ennui et à une succession de morts juste pour le plaisir du gore.

Des plans tirés au cordeau, des acteurs époustouflants, une musique magnifique, mais derrière tout ces artifices de Cinéma ais-je vraiment ressenti un quelconque plaisir à suivre "The Brutalist" ?
Non. Je me suis senti comme dans un repas de famille où malgré que le plat soit bon et raffiné ma grand mère m'en remet à chaque fois une couche quitte à risquer l'indigestion.

Une première partie excellente où la routine de cette jeunesse et la révélation d'un secret nous colle complètement au siège.
Un évènement important. Puis une seconde partie qui me laisse un peu sur ma faim. Dans la globalité c'est un très bon film !

"Presence" est original de part sa façon de filmer l'histoire. Un huit-clos aux révélations intéressante et une prise de risque filmique qui surpasse le fait qu'il ne s'agit pas d'un film d'horreur mais d'un drame familial fantastique.

Comédie d'horreur bien écrite avec des rebondissements. Cinématographiquement faiblard mais l'histoire et la mise en scène font de cette romance originale un cocktail explosif.

Ce biopic est très intéressant dans l'atmosphère électrisante qu'il nous prodigues. On y passe un très bon moment, bercé par les musiques de Bob Dylan bien interprété par Chalamet. Coup de coeur pour Monica Barbaro qui joue Joan Baez. À voir.

Le film nous plonge dans l'intimité d'une famille qui va devoir faire face à l'embrigadement d'un de ses membres. On oscille constamment entre l'amour et la haine sur un rythme plutôt lent. Je n'ai pas été convaincu par la mise en scène mais le film a quelque chose d'électrisant qui m'a tenu en haleine.

Une Nicole Kidman formidable dans ce film où les fantasmes et les passions dépassent la morale. C'est plutôt bien construit et bien rythmé.

Drame familial bouleversant sur le Brésil des années 70. La dictature face à la famille et le courage d'une mère. Un moment de cinéma.

Un duo d'actrices poignantes et une réalisation sobre et délicate pour un film qui aborde le sujet de la mort de manière réfléchie et bienveillante. 1h47 accueillante et chaleureuse. On en ressort apaisé et ça fait du bien !

Comédie noire, et encore ça reste plutôt mignon, réalisé par Franck Dubosc. On y passe un bon moment, l'humour fonctionne relativement bien et on prend plaisir à suivre les aventures des protagonistes. Inédites dans ce petit village du Jura. En termes de réalisation ça fait très pièce de théâtre par moment.

Il y'a toujours une dimension cryptique dans les films de Robert Eggers qui me fascine et me répugne à la fois. Son Nosferatu est exactement dans cette branche là. Et après mon visionnage tout frais je ne sais trop où me situer.
Dans la fascination ou dans le dégoût...
Ça reste du cinéma qui quoi qu'il arrive me scotche au siège.

Un film naturel ! Un film d'accent, un film terroir et finalement un film qui ressemble à son comté : un film AOP. Car la qualité est au rendez-vous et ces plans sublimes, ces acteurs du coin et cette histoire bouleversante nous donne un goût de reviens-y.

Western adolescent ou fable rurale, "Leurs Enfants Après Eux", est en tout cas un film qui parle d'ennui et des desseins qui en découle. Tout va s'embraser autour d'une histoire de scooter. On a de très belles performances d'acting et notamment le jeune Paul Kircher, déjà très bon dans "Le Règne Animal", qui a dans sa nonchalance naturelle quelque chose de brillant.

On pourrait qualifier le film comme une aventure fraîchement horrifique. Certains le considérerons comme trop "sale" ou dérangeant mais il est surtout terriblement libre. Pour ma part j'ai passé un bon moment malgré quelques choix scénaristiques qui nous égarent un temps soit peu.

Un huit-clos électoral où se mêle secrets et stratégies. Crise de foi et cardinaux prêt à tout dans ce thriller papal.
Rien de transcendant mais une mise en scène efficace et un bon acting donne une saveur plaisante à ce film.

Rattrapage 2024 : Comédie noire et grinçante autour des questionnements de l'adolescence. Tout celà est romancé à travers une rencontre farfelue comme l'indique le titre.
Mise en scène et écriture très intéressante.

C'est incisif, c'est sale, c'est techno et surtout ça nous dit plein de choses. Film de haute voltige avec une identité visuelle propre et forte. On se fait percuter de toute part dans ce film comme si l'on était un ballon de rugby au bon milieu d'une finale de Coupe du Monde !
L'horreur est bien présente et le film ne laissera aucun de ses spectateurs indifférents.
Bravo Coralie Fargeat !

Rattrapage 2024 : visionnage agréable de ce film de genre français. Je suis friand de ce genre d'histoire et malgré un manque d'audace évident on notera une histoire bien bizarre où on a envie d'en connaître les dénouements.
Pas mal.

La vie de Charles Aznavour rythmée par ses plus grands classiques, ses rencontres, ses parts d'ombre. Une prestation énorme de Tahar Rahim. Par ailleurs le film souffre un peu de longueur et de sa mise en scène pas forcément très fluide. Ça reste un bel hommage et un grand plaisir.

Rattrapage 2024: Malgré de bonnes intentions et un pitch plutôt sympa le comique n'est pas forcément au rendez-vous dans l'ensemble des 4 histoires proposées.

"The Apprentice" est un biopic pimpant et plein d'énergie qui relate la montée en puissance de Trump et sa relation d'affaires avec l'avocat sans scrupules Roy Cohn. Analyse d'un Golden Boy aux dents qui rayent le parquet pour ma part réussi et terriblement bien incarné par Sebastian Stan et Jérémy Strong.

"Miséricorde" est un film noir qui nous amène lentement vers des chemins tortueux pour égarer notre conscience et libérer notre désir. Des bizarreries bien venues viennent alimenter ce film que j'ai trouvé plutôt terne.

Le grand Coppola tire sa révérence avec un film fourre-tout et terriblement libre. On voit l'ambition du cinéaste à nous faire entrer dans son rêve le plus fou de création. On passe par tous les décors, toutes les influences ; le personnage d'Adam Driver étant finalement la métaphore du réalisateur de cinéma. Malgré tout je n'ai pas réussi à être emballé par sa liberté d'expression. Plongé dans ses brouillons de jeunesse remplit ...
Lire plus

Rattrapage 2024 :
Argylle n'est qu'un foutu bazar sans aucun intérêt. Une fête foraine haute en couleur qui n'impressionnera que les enfants. Dommage d'y voir de talentueux acteurs. M.Vaughn a déjà fait beaucoup mieux.

Laëtitia Dosch signe un film remarquablement bien écrit. Aussi drôle qu'émouvant, ce procès original, nous amène à nous poser moultes questions sur notre société et notre rapport aux autres.
Une belle découverte.

Daniel Auteuil incarne un avocat tentant de dénouer les fils d'une histoire complexe. Il veut sauver son client.
Un film au rythme lent dans l'intimité d'un procès.
De belles prestations pour Auteuil et Gadebois. Ceci dit rien n'est incroyable.

Jamais emballant, "The Crow" n'est qu'une oeuvre fade et sans couleurs. Même le noir et le rouge font peine à voir. Vraiment pas terrible.

Film catastrophe qui se déroule essentiellement sur un pont. On y suit un groupe tentant de survivre à des chiens tueurs. Rien de spécial à se mettre sous la dent. Le message du film s'est du vu et du revu. Pas ouf.