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The Brutalist brut de fonderie
Avec The Brutalist, Brady Corbet signe un film ambitieux. Par sa longueur - plus de trois heures et demi -, par sa linéarité sur une période de quarante ans, par les fantômes qu’il réveille, les pogroms de Budapest, l’Amérique étriquée des WASP de l’après-guerre, la drogue. Respectant les codes d’un mouvement architectural du siècle dernier, l’œuvre brutaliste du héros László Tóth (joué par Adrien Brody) donne, elle aussi, dans la démesure. Comme sa créature, Brady Corbet sort, in fine, vainqueur mais éreinté par sept années d’effort pour accoucher de son film. Si je reconnais la justesse et la beauté de certaines scènes intimes où sexe et drogue s’entremêlent, j’ai été irrité par plusieurs plans, fausses chevauchées en voiture ou improbables images d’époque. Le réalisateur a-t-il voulu que le film semble dans son jus ?, je n’y ai vu que maladresse. Et je n’ai pas cru aux colères de Guy Pearce dans le rôle de d’Harrison Lee Van Buren, le méchant milliardaire inverti.
Avec The Brutalist, Brady Corbet signe un film ambitieux. Par sa longueur - plus de trois heures et demi -, par sa linéarité sur une période de quarante ans, par les fantômes qu’il réveille, les pogroms de Budapest, l’Amérique étriquée des WASP de l’après-guerre, la drogue. Respectant les codes d’un mouvement architectural du siècle dernier, l’œuvre brutaliste du héros László Tóth (joué par Adrien Brody) donne, elle aussi, dans la démesure. Comme sa créature, Brady Corbet sort, in fine, vainqueur mais éreinté par sept années d’effort pour accoucher de son film. Si je reconnais la justesse et la beauté de certaines scènes intimes où sexe et drogue s’entremêlent, j’ai été irrité par plusieurs plans, fausses chevauchées en voiture ou improbables images d’époque. Le réalisateur a-t-il voulu que le film semble dans son jus ?, je n’y ai vu que maladresse. Et je n’ai pas cru aux colères de Guy Pearce dans le rôle de d’Harrison Lee Van Buren, le méchant milliardaire inverti.