Critique du film L'Amour ouf par Eric Dugelay

Fou de L’Amour ouf
Dans L’amour Ouf les lumières bleues de la ville m’ont irrésistiblement replongé dans l’ambiance inquiétante des poursuites en voitures et des parkings souterrains la nuit dans Diva, film culte de Jean-Jacques Beineix (mon préféré pendant tant d’années). Quarante-trois ans après, Gilles Lellouche capte la magie des années quatre-vingt sur une musique de Cure à plein tube. Le casting rameute beaucoup de stars, Adèle Exarchopoulos, Raphaël Quenard, Benoit Poelvoorde et Vincent Lacoste... Le couple à la vie à la mort est incarné par deux binômes successifs et pour une fois on y croit. La bande son n’est pas le moindre des plaisirs que m’a procurés ce film pour lequel je cherche un qualificatif : avec ma sensibilité et mon vécu des années quatre-vingt, un film d’anthologie. J’ai conscience que je ne suis peut-être pas objectif, m’en fous.
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