Critique du film Kickboxer par Gérard Menvussa

JCVD est un acteur à part, capable du meilleur (Piège à Honk-Kong, Timecop) comme du pire (Kickboxer, Double impact). Tous les poncifs du genre sont utilisés dans ce Rocky du pauvre, le scénario est tout juste à la hauteur d’un épisode d’une nounou d’enfer, le suspens en moins. JCVD teste ses abdos avec des noix de coco, sans doute en clin d’œil à toutes les lignes de coco qu’il s’enfilera par la suite dans la vraie vie. JCVD lève les jambes très haut, tape contre des murs, souffre très fort à l’entraînement, veut venger son frère, sa petite amie et pour y parvenir il devra gagner un combat de kickboxing contre un gros méchant. On a l’impression d’avoir déjà vu cette histoire 100 fois au cinéma et ce n’est pas le jeu d’acteur de JCVD qui nous aidera à faire passer la pilule.
L’élément le plus remarquable de ce film ? La moustache du frère du héros. Même si je ne vous conseille pas de tester ce look dans la période post-covid.