Critique du film Dead or Alive par Gérard Menvussa

Tiré du célèbre jeu vidéo sorti en 1996, le film Dead or alive est à ce jour la meilleure adaptation d’un jeu vidéo au cinéma. Ce genre de tentatives s’apparente la plupart du temps à des catastrophes industrielles, comme en témoignent Mortal Kombat, Street fighter, Assassin’s creed pour ne citer que celles-ci. Le second type d’adaptation est celui qui consiste à produire des délires visuels n’ayant plus grand-chose à voir avec le matériau original, comme ce fut le cas pour Silent hill ou pour n’importe lequel des Resident evil. Dead or alive fait donc figure d’exception, en livrant une production qui essaie de coller au sujet et qui respecte les véritables codes du jeu vidéo en question, sans avoir peur de l’effet produit.
On n’hésite donc pas ici à mettre en scène des filles sexys en tenue suggestive, qui se livrent à toutes sortes de combats. Le scénario est lui aussi fidèle à l’esprit du jeu et ne cherche pas à tromper son monde. L’histoire se focalise sur le tournoi et les combattants, sans inventer de prétextes à des intrigues secondaires superflues ou à des conflits psychologiques quelconques. Les personnages s’en mettent plein la tête tout u long du film et à cet égard, le divertissement est honnête. Il faut noter une excellente direction artistique, avec une utilisation de l’environnement et des couleurs très réussie.
On retiendra tout particulièrement l’efficacité du directeur de casting, qui aura réussi à réunir deux des plus belles actrices blondes et sportives du moment. Le duo Jaiime Pressly / Holly Valance est parfait de ce point de vue, les deux actrices étant en outre crédibles lors des scènes de combat. On n’oubliera pas les actrices non pourvues de cheveux blonds : Natassia Malthe, Devons Aoki et Sarah Carter, qui complètent ce casting de charme, pour notre plus grand plaisir.
Dead or alive assume tous ses choix et c’est admirable.