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Robert Zemeckis et Steven Spielberg continuent de maltraiter les lois élémentaires de la physique et la logique pour nous livrer une sequel au scénario plus invraisemblable encore que celui du premier volet. Il faudra cette fois-ci avaler les couleuvres du voyage vers le futur, de la réalité parallèle, de la duplicité des personnages en un même lieu et des paradoxes temporels.
Un seul exemple suffira pour illustrer la vacuité de ce film : en effet, l’incohérence sera totale lorsque le Biff Tannen de 2015 ira donner des tuyaux au Biff Tannen de 1955 pour devenir riche. A quoi bon, puisqu’en fait la vie qu’aura vécue ce Biff Tannen issu du futur, entre 1955 et 2015 ne sera modifiée que dans une réalité alternative à celle qu’il a connue et qu’il ne bénéficiera donc jamais lui-même de ces succès entre 1955 et 2015. Tout juste pourra-t-il profiter des millions restants en 2015 à son retour vers le futur, mais c’est bel et bien une autre version de lui-même qui jouira de tous ces avantages entre les deux époques. A moins que le scénario ne vole en éclats à la simple lumière de cette situation et qu’on ne soit nous-mêmes confrontés à un paradoxe temporel tel que la nature même de cette histoire ne soit remise en question ?
Pour ma part, je pense que je préfère encore sauter sur un hoverboard et me jeter sous une remorque de purin en buvant un Pepsi free tout en écoutant une chanson de Michael Jackson plutôt que de réfléchir davantage à cette histoire invraisemblable de voyage temporel.
Un seul exemple suffira pour illustrer la vacuité de ce film : en effet, l’incohérence sera totale lorsque le Biff Tannen de 2015 ira donner des tuyaux au Biff Tannen de 1955 pour devenir riche. A quoi bon, puisqu’en fait la vie qu’aura vécue ce Biff Tannen issu du futur, entre 1955 et 2015 ne sera modifiée que dans une réalité alternative à celle qu’il a connue et qu’il ne bénéficiera donc jamais lui-même de ces succès entre 1955 et 2015. Tout juste pourra-t-il profiter des millions restants en 2015 à son retour vers le futur, mais c’est bel et bien une autre version de lui-même qui jouira de tous ces avantages entre les deux époques. A moins que le scénario ne vole en éclats à la simple lumière de cette situation et qu’on ne soit nous-mêmes confrontés à un paradoxe temporel tel que la nature même de cette histoire ne soit remise en question ?
Pour ma part, je pense que je préfère encore sauter sur un hoverboard et me jeter sous une remorque de purin en buvant un Pepsi free tout en écoutant une chanson de Michael Jackson plutôt que de réfléchir davantage à cette histoire invraisemblable de voyage temporel.