Gérard Menvussa
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0,5
Publiée le 3 février 2022
Steven Spielberg nous aura tout fait : les extra-terrestres, les requins mangeurs d’homme, les dinosaures, les robots, la guerre… et maintenant le voyage dans le temps ! Le scénario n’est pas du tout cohérent. L’exemple le plus frappant est le principe de la voiture qui permet de voyager dans le temps simplement en atteignant une certaine vitesse. Pourquoi 88 miles à l’heure ? Pourquoi pas 87 ou 89 ? Ce n’est jamais expliqué et tout le concept de la machine à voyager est bâclé : il suffit d’entrer la date qu’on veut atteindre sur un tableau digital, de rouler à 88 mph et abracadabra on y est ! Je sais bien que ce film a été fait dans les années 80 mais quand même, un peu plus de détails sur le procédé aurait été intéressant…c’est bien joli d’affubler le scientifique de cheveux longs et blancs, de lui donner un air loufoque et de lui mettre dans la bouche des mots compliqués comme espace-temps, convecteur temporel ou je ne sais quelle idiotie. Et de toutes façons, comment peut-on avoir cette idée étrange de vouloir voyager ans le temps alors que cette notion de temps…n’existe pas ! A part si quelqu’un peut me prouver le contraire, personne n’a jamais été capable de percevoir le temps de façon concrète ! On confond le temps et la durée, mesurée par exemple par une montre. Vous aurez beau posséder une Rolex ou une Patek Morris, vous ne ferez que mesurer la durée qui s’est écoulée entre le moment où vous avez réglé la montre et le moment où vous la consulterez…
Dès lors, si le temps n’existe pas, on ne peut pas voyager à travers le temps ! Et si on réfléchit un peu, ce que manifestement les scénaristes de ce film n’ont pas fait longtemps, entrer une date sur un cadran n’a aucun sens non plus, puisque même la façon de fixer une date dépend de concepts religieux, philosophiques et diffère d’une civilisation à l’autre.
Ce simple constat que le temps n’existe pas m’a complètement sorti de ce film absurde qui veut jouer avec des concepts qu’il ne maîtrise pas.
Nul !