Gérard Menvussa
Films
Séries
Emissions
Retour
5,0
Publiée le 26 janvier 2022
8 ans après Cloverfield, 10 coverfield lane n’a d’élément commun avec le premier film qu’une partie de son titre et éventuellement son thème.
Il s’agit en réalité d’un huis clos mettant en scène la délicieuse Mary Elizabeth Winstead et John Goodman, qui la retient captive dans un bunker de survie, suite à ce qu’il lui présente comme une attaque ayant entraîné la contamination de la planète. On passera les trois quarts du long-métrage à essayer de savoir si le personnage joué par Goodman est un survivaliste bon samaritain ou un sadique tortionnaire. Tout l’intérêt du film réside dans son ambiance oppressante et sa tension permanente. La très séduisante Mary Elizabeth Winstead contribue grandement à la réussite du film, grâce à son magnétisme et à son charisme empreint de charme. Le même film avec une actrice moins convaincante aurait sans doute été complètement différent et peut-être moins abouti. La vénéneuse Mary Elizabeth Winstead avait déjà crevé l’écran dans plusieurs films (Scott Pilgrim dans lequel elle arborait une coupe de cheveux roses perturbante, Deathproof, Destination finale 3) ou séries (Fargo, Braindead). Si ce n’est pas une surprise de la voir briller dans ce long-métrage, il est indéniable qu’elle vampirise le spectateur cette fois encore. Dès lors, il est difficile de comprendre pourquoi Hollywood ne lui offre pas plus de rôles de premier plan, tant son charisme, sa beauté ravageuse et ses talents sont remarquables. On ne l’a même vue que quelques minutes dans l’un des Die Hard.
Ce film aux accents claustrophobiques est une petite perle, un film très abouti grâce à son suspens, son ambiance oppressante, sa maîtrise de l’espace et la prestation XXL de l’adorable Mary Elizabeth Winstead, qu’on a hâte de revoir dans un rôle de premier plan.
A noter que la saga Coverfield sera conclue par The cloverfield paradox, qui fait apparaître un lien avec le premier volet, mais qui ne compte malheureusement pas la sensuelle Mary Elizabeth Winstead au casting.

P.S.: il aurait été possible de plafonner la note du film à 4, mais elle passe à 5 en raison de la présence radieuse de Mary Elizabeth Winstead à l'écran tout le long.