Capri, c’est joli, Celeste aussi !
Provocations grossières, manque de rigueur, brouillon, publicité de parfum italien, etc. Le dernier film de Paolo Sorrentino est si mal accueilli au Québec que pareille férocité me donne envie d’en dire du bien.
Notez qu’il n’y a pas que chez nous où "Parthenope" est plutôt mal reçu. Le célèbre site Rotten Tomatoes, par exemple, ne lui accorde que 45% de critiques favorables, ce qui fait pas mal de tomates vertes. Vous voilà donc prévenus: le nouveau Sorrentino ne plaît pas à tout le monde.
Il est vrai que ce nouvel opus peut paraître déroutant tant sa ligne directrice reste floue. Le réalisateur de "La Grande Bellezza" décrit ainsi son film : «Il est né de l’idée que l’aventure du passage du temps dans la vie d’un individu est quelque chose d’épique, de majestueux, de sauvage, de douloureux et de merveilleux.»
La vie racontée, c’est celle d’une femme, nommée Parthenope, que l’on suit depuis sa naissance en 1950 jusqu'à sa retraite quelque 70 années plus tard. Mais on la voit surtout durant sa jeunesse, où sa sublime beauté brise les cœurs, dont celui de son frère, éperdument amoureux d’elle.
Le critique de Cinematografo, Valerio Sammarco, décrit "Parthenope" comme «continuellement suspendu entre la tension vers le sublime et la chute dans l’abîme, peuplé de fantômes mélancoliques». C’est une jolie formule, fidèle à l’esprit de l’œuvre.
Comme le précédent film de Sorrentino, "È stata la mano del Dio", tourné aussi à Naples, "Parthenope" doit beaucoup à un illustre précurseur, Federico Fellini. Comme le réalisateur d’"Amarcord", Sorrentino a préféré au récit classique une série de tableaux, tantôt réalistes, tantôt invraisemblables, le plus souvent éblouissants. C’est parfois un peu long, quelquefois complaisant. Au final, on se laisse charmer. Ou pas.
Un mot enfin sur la vedette du film, Celeste Dalla Porta, qui porte bien son joli prénom. Elle fait ici ses débuts au cinéma. Sa présence lumineuse irradie "Parthenope" de bout en bout. C’est un point sur lequel, je crois, tout le monde s’entend.
Provocations grossières, manque de rigueur, brouillon, publicité de parfum italien, etc. Le dernier film de Paolo Sorrentino est si mal accueilli au Québec que pareille férocité me donne envie d’en dire du bien.
Notez qu’il n’y a pas que chez nous où "Parthenope" est plutôt mal reçu. Le célèbre site Rotten Tomatoes, par exemple, ne lui accorde que 45% de critiques favorables, ce qui fait pas mal de tomates vertes. Vous voilà donc prévenus: le nouveau Sorrentino ne plaît pas à tout le monde.
Il est vrai que ce nouvel opus peut paraître déroutant tant sa ligne directrice reste floue. Le réalisateur de "La Grande Bellezza" décrit ainsi son film : «Il est né de l’idée que l’aventure du passage du temps dans la vie d’un individu est quelque chose d’épique, de majestueux, de sauvage, de douloureux et de merveilleux.»
La vie racontée, c’est celle d’une femme, nommée Parthenope, que l’on suit depuis sa naissance en 1950 jusqu'à sa retraite quelque 70 années plus tard. Mais on la voit surtout durant sa jeunesse, où sa sublime beauté brise les cœurs, dont celui de son frère, éperdument amoureux d’elle.
Le critique de Cinematografo, Valerio Sammarco, décrit "Parthenope" comme «continuellement suspendu entre la tension vers le sublime et la chute dans l’abîme, peuplé de fantômes mélancoliques». C’est une jolie formule, fidèle à l’esprit de l’œuvre.
Comme le précédent film de Sorrentino, "È stata la mano del Dio", tourné aussi à Naples, "Parthenope" doit beaucoup à un illustre précurseur, Federico Fellini. Comme le réalisateur d’"Amarcord", Sorrentino a préféré au récit classique une série de tableaux, tantôt réalistes, tantôt invraisemblables, le plus souvent éblouissants. C’est parfois un peu long, quelquefois complaisant. Au final, on se laisse charmer. Ou pas.
Un mot enfin sur la vedette du film, Celeste Dalla Porta, qui porte bien son joli prénom. Elle fait ici ses débuts au cinéma. Sa présence lumineuse irradie "Parthenope" de bout en bout. C’est un point sur lequel, je crois, tout le monde s’entend.