Je me suis amusé à lire des critiques sur le film « Oppenheimer », un des grands succès de cet été au Québec. Les opinions oscillent entre dix étoiles (un des meilleurs films de l’année, à voir absolument) à une étoile (le film le plus ennuyant de l’année). C’est sans compter les mitigées (pas si mal, mais un peu long, plutôt décevant, etc.) Il vous faudra donc vous faire votre propre opinion.
Pour ma part, j’ai aimé à peu près les trois quarts de cette nouvelle superproduction de Christopher Nolan. Les scènes inspirées par la jeunesse de celui qu’on a baptisé le père de la bombe atomique m’ont bien plu. Le réalisateur parvient habilement à nous faire sentir la fascinante étendue de son génie. Le récit de la fabrication de la bombe est lui aussi palpitant.
Mais une fois le champignon atomique éclaté, le film, si je puis dire, se dégonfle. Perso, j’aurais été tenté d’y mettre le mot « fin » toute de suite. Mais le réalisateur étire jusqu’à plus soif le faux procès fait à Oppenheimer, qu’on a toujours soupçonné de sympathies communistes et dont on a voulu se débarrasser une fois à Deuxième Guerre mondiale terminée. Cette exécution, sur fond de Guerre froide, m’apparaît d’un intérêt discutable, d’autant que le récit en est interminable.
L’ennui, ce n’est pas que le film dure trois heures ; 180 minutes passionnantes, c’est toujours du bonbon. Encore faut-il qu’elles restent passionnantes !
Pour ma part, j’ai aimé à peu près les trois quarts de cette nouvelle superproduction de Christopher Nolan. Les scènes inspirées par la jeunesse de celui qu’on a baptisé le père de la bombe atomique m’ont bien plu. Le réalisateur parvient habilement à nous faire sentir la fascinante étendue de son génie. Le récit de la fabrication de la bombe est lui aussi palpitant.
Mais une fois le champignon atomique éclaté, le film, si je puis dire, se dégonfle. Perso, j’aurais été tenté d’y mettre le mot « fin » toute de suite. Mais le réalisateur étire jusqu’à plus soif le faux procès fait à Oppenheimer, qu’on a toujours soupçonné de sympathies communistes et dont on a voulu se débarrasser une fois à Deuxième Guerre mondiale terminée. Cette exécution, sur fond de Guerre froide, m’apparaît d’un intérêt discutable, d’autant que le récit en est interminable.
L’ennui, ce n’est pas que le film dure trois heures ; 180 minutes passionnantes, c’est toujours du bonbon. Encore faut-il qu’elles restent passionnantes !