De temps à autre, et c’est assez rare, un film vous emporte, vous séduit, vous bouleverse. C’est le cas de cette « Chronique d’une liaison passagère ». J'ai adoré (et le mot n'est pas trop fort) le nouveau Mouret. J’irais même jusqu’à dire que c’est son meilleur film.
Pourtant, j'ai déjà cru que le réalisateur de « L'art d'aimer » était condamné à refaire le même opus toute sa vie. Mais j'avais oublié que les jeux de l'amour et du hasard sont infinis. Il m'avait échappé aussi qu'en vieillissant, Mouret allait continuer à mûrir. Ses œuvres sont toujours légères, subtiles, charmantes, amusantes et enjouées, mais avec des notes de gravité qui doivent beaucoup, je crois, à la maturité.
Pas surprenant que l’auteur ait choisi les sonates pour piano de Mozart pour accompagner son histoire. Pas une musique ne pouvait coller mieux à cette chronique à la fois moderne et au charme un peu suranné. Mouret dit : « Ce qui est beau dans cette légèreté mozartienne, c’est qu’elle est profonde. » On pourrait dire la même chose de son cinéma.
Je m'en voudrais de ne pas souligner le sens du récit du réalisateur. On peut avoir l'impression qu'il se passe peu de choses dans la liaison qu'il a imaginée. Et pourtant, on se demande constamment comment elle va évoluer, quelle en sera la fin puisque sa brièveté est déjà annoncée par le titre. Il y a là un vrai suspense. Appelons-le un suspense sentimental, qui ne manque ni d'imprévus, ni de surprises, ni de rebondissements. Mais je ne vous dirai rien.
Ah ! j'allais oublier. J'adore ce style à l'ancienne où les acteurs (remarquables soit dit en passant) articulent et où les répliques sont constituées de phrases complètes et de mots précis. Comme on est loin du « tabarnacos » québécois ! La langue française est si belle quand elle est dialoguée par Mouret !
Bref, un petit bijou. On en redemande.
Pourtant, j'ai déjà cru que le réalisateur de « L'art d'aimer » était condamné à refaire le même opus toute sa vie. Mais j'avais oublié que les jeux de l'amour et du hasard sont infinis. Il m'avait échappé aussi qu'en vieillissant, Mouret allait continuer à mûrir. Ses œuvres sont toujours légères, subtiles, charmantes, amusantes et enjouées, mais avec des notes de gravité qui doivent beaucoup, je crois, à la maturité.
Pas surprenant que l’auteur ait choisi les sonates pour piano de Mozart pour accompagner son histoire. Pas une musique ne pouvait coller mieux à cette chronique à la fois moderne et au charme un peu suranné. Mouret dit : « Ce qui est beau dans cette légèreté mozartienne, c’est qu’elle est profonde. » On pourrait dire la même chose de son cinéma.
Je m'en voudrais de ne pas souligner le sens du récit du réalisateur. On peut avoir l'impression qu'il se passe peu de choses dans la liaison qu'il a imaginée. Et pourtant, on se demande constamment comment elle va évoluer, quelle en sera la fin puisque sa brièveté est déjà annoncée par le titre. Il y a là un vrai suspense. Appelons-le un suspense sentimental, qui ne manque ni d'imprévus, ni de surprises, ni de rebondissements. Mais je ne vous dirai rien.
Ah ! j'allais oublier. J'adore ce style à l'ancienne où les acteurs (remarquables soit dit en passant) articulent et où les répliques sont constituées de phrases complètes et de mots précis. Comme on est loin du « tabarnacos » québécois ! La langue française est si belle quand elle est dialoguée par Mouret !
Bref, un petit bijou. On en redemande.