Dans ce spectaculaire opus, Jean-Jacques Annaud rend un bel hommage à l’héroïsme des pompiers de Paris, qui ont sauvé la cathédrale mythique d’une destruction annoncée.
J’avais suivi l’incendie à la télé française, le cœur serré et les larmes aux yeux. J’étais à Paris. J’étais même passé tout près de Notre-Dame en après-midi.
En me rendant au cinéma, je me demandais si le réalisateur de « La guerre du feu » était parvenu à rendre cette émotion qui s’était propagée, en quelques heures, presque à la terre entière. Eh bien oui ! En mêlant brillamment films d’archive et reconstitutions, Annaud réussit à faire revivre la conflagration. On a l’impression d’y être. Il faut dire qu’il pouvait compter sur des artisans exceptionnels et sur une équipe technique hors pair.
Quand on voit le film, ce qui frappe, outre le courage des sapeurs, c’est ce que le cinéaste appelle la « fascinante cascade de contretemps, d’obstacles, de dysfonctionnements ». « Du pur invraisemblable, lance-t-il, mais vrai ! » Je comprends qu’Annaud y ait vu immédiatement tous les éléments d’un scénario de fiction.
Bien sûr, on peut reprocher à sa réalisation quelques scènes un peu mièvres, des moments un peu répétitifs, une musique parfois tonitruante. Mais dans l’ensemble, quelle maestria ! Une belle réussite, vraiment !
J’avais suivi l’incendie à la télé française, le cœur serré et les larmes aux yeux. J’étais à Paris. J’étais même passé tout près de Notre-Dame en après-midi.
En me rendant au cinéma, je me demandais si le réalisateur de « La guerre du feu » était parvenu à rendre cette émotion qui s’était propagée, en quelques heures, presque à la terre entière. Eh bien oui ! En mêlant brillamment films d’archive et reconstitutions, Annaud réussit à faire revivre la conflagration. On a l’impression d’y être. Il faut dire qu’il pouvait compter sur des artisans exceptionnels et sur une équipe technique hors pair.
Quand on voit le film, ce qui frappe, outre le courage des sapeurs, c’est ce que le cinéaste appelle la « fascinante cascade de contretemps, d’obstacles, de dysfonctionnements ». « Du pur invraisemblable, lance-t-il, mais vrai ! » Je comprends qu’Annaud y ait vu immédiatement tous les éléments d’un scénario de fiction.
Bien sûr, on peut reprocher à sa réalisation quelques scènes un peu mièvres, des moments un peu répétitifs, une musique parfois tonitruante. Mais dans l’ensemble, quelle maestria ! Une belle réussite, vraiment !