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Tout commence par une mauvaise idée de géomètres : tirer les plans d'une ville nouvelle dans la San Pedro Valley, sur un gué fréquenté par les Apaches.
Peu enclins au vivre ensemble, ils font voler les flèches, trouant même des gosses dont l'assassinat rappelle la scène d'ouverture de "Il était une fois dans l'Ouest".
De mauvaises croix sont plantées de guingois par un missionnaire arrivé peu après. Il établira la cité qui donne ...
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la rencontre de ces deux grands monstres comiques fait des étincelles, et alliés a un scénario plus fin qu'il n'y paraît, le résultat est une franche rigolade comme on en n'a pas eue depuis des lustres.
Il était là, anonyme au sein du catalogue du festival. Nous serions passé à côté d'un grand film si un nom n'y luisait pas sourdement dans la fiche technique, aimantant notre attention, Jacques Perrin.
De son ultime production, Jacques Perrin, mort en avril 2022, n'aura pas connu le choc d'une vision en salle, qui fut le nôtre hier soir au Casino ; écrasé, réduit à notre lamentable position de voyeur devant ces hommes plus grands que ...
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L'émotion sourd, brutale, au détour du monumental documentaire que Giuseppe Tornatore consacre au maître Ennio Morricone. Elle en fait le prix et rachète en quelques minutes follement inspirées ses longueurs, son didactisme un brin conventionnel.
Après les débuts de Morricone dans la variété italienne, survient sa collaboration avec Sergio Leone. Tornatore a alors l'idée de génie de souligner les scènes cultes du Bon, la Brute et le ...
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Sa récente réhabilitation en 4K associée au centenaire de la naissance de son auteur Pier Paolo Pasolini ont conduit à la ressortie - discrète comment en eût-il été autrement ?- de Salò ou les 120 journées de Sodome, initialement sorti en 1976 et que, par manque de courage je me suis toujours refusé de voir.
Quelques spectateurs de l'extrême se groupaient l'autre samedi au MK2 Beaubourg qu'un voile noirci de toutes les turpitudes ...
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La caméra de Nicolas Peduzzi griffe l'écran du MK2 Beaubourg de longs travellings horizontaux à ras du bitume. Third Ward Neighborhood, le coin le plus trash de Houston, Texas.
Les images de mon Houston diffèrent, vues à travers les vitres de la Lincoln Continental dont Hertz nous avait upgradés à l'arrivée à l'Intercontinental Airport, rebaptisé George Bush douze ans après. Soirée country au Gilley's, nuit au Motel 6.
Pas le ...
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Le souvenir de Samuel Fuller est indissociablement lié à un point rouge brillant dans l'aube à peine levée, grossissant au fur et à mesure que ma foulée de jogger s'en approche, comme un fanal qui se serait détaché de ceux, rougeoyants, marquant le chenal du port de Deauville-Trouville.
Au bout du point rouge, un cigare, au bout du cigare Samuel Fuller que je croise sur les Planches, sortant du Royal à l'heure où ses pairs du festival ...
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Bien que sa marche branlante soit soutenue d'une canne, et son souffle entravé par les milliers de cigarettes qui ont défilé entre ses lèvres, Jim Harrison a tenu à montrer son Amérique, à la décrire, à François Busnel et Adrien Soland qui, la caméra mobile et discrète, réalisent un film sur lui.
C'est parti pour quelque 2000 km entre le refuge de Jim, à Paradise Valley, au nord du Yellowstone National Park, Montana, et le ranch ...
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Un Chêne qui laisse de bois
Alors que l'affiche et la bande annonce présagent d'une élégie à la nature ayant un chêne majestueux comme point focal, le film trahit dès ses premières images la médiocrité, la pauvreté de son approche par les auteurs, Michel Seydoux et Laurent Charbonnier.
Rien ici ne se rapporte à la nature sauvage, au hasard faisant advenir ou pas les bêtes, tout est truqué sauf le chêne, et encore, je ne suis pas ...
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Surpris par l'unanimité critique contre ce film, j'ai été le voir. C'est ce que je pensais : une réunion de mâles blancs de plus de 50 ans, sans femmes ou presque, sans éléments issus de la diversité, voilà qui hérisse le poil de la critique bien-pensante.
Et j'ajoute, sans ados boutonneux.
Du cinéma choral qui certes n'est pas du Altman ou du Allen mais qui, au-delà d'une lecture immédiate procurée par d'excellents numéros ...
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Si une image résumait les 3 h 39 du film, ce serait ces immigrants slaves vêtus des soieries multicolores des bohémiens ahanant à crocher une araire dans le maigre sol du Wyoming auquel leur dénie le droit une association de gros éleveurs.
Tableau qui fait penser à une toile fameuse de Rosa Bonheur sauf que les boeufs y sont remplacés par les immigrants.
Ceux ci font l'objet d'une liste noire de 125 hommes et femmes à abattre, ...
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Casquette militaire sur le crâne, dans la pénombre du Schützen Club délayée par un néon Budweiser, Boom-Boom explique comment il a été embauché par Cimino pour servir de coach à Robert de Niro (https://bit.ly/38KM8DK).
Mingo Junction, petite cité minière de l'Ohio, voit débarquer durant l'été 1977 l'équipe de tournage de ce qui restera comme l'un des plus grands films américains, The Deer Hunter, au titre français imbécile, ...
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