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"I'm gonna go ahead and say that this is the shittest hangover of all time."
Après un premier opus assez convenu et distrayant, un second complètement raté, Venom, cinquième film de la franchise Sony's Spider-Man Universe, nous revient avec beaucoup d'humour et, toujours, l'interprétation décalée de Tom Hardy. Après Ruben Fleischer et Andy Sirkis, c'est Kelly Marcel, déjà scénariste sur le deuxième épisode avec Hardy, qui réalise ...
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"Bounty hunter, not baby-sitter."
Une chasseuse de prime dans une espèce de Far West sur une planète étrange, chargée de retrouver une cible enfantine et accompagnée d'un droïde à l'humour lourdingue (merci Jack Black), ne rêvez pas, vous avez déjà vu ce genre de pitch plusieurs fois en film ou en série.
Si l'on excepte quelques ratages dans les effets spéciaux (en 2024, c'est assez honteux), une intrigue faiblarde et une musique ...
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"You went to find the rabbit ? It's very heroic of you."
Jouant sur les silences, les non-dits et une interprétation parfois très lente qui permet d'accompagner les personnages principaux dans leurs réflexions comme la caméra à l'épaule les accompagne dans leurs déplacements, Speak No Evil n'a pas peur de jouer sur les clichés du genre pour mieux les décaler et installer une ambiance particulièrement malaisante de bout en bout.
Les ...
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"We're about to be invaded by an whole army of freaks."
Reprenant les éléments de la série (mais pas des deux films de Barry Sonnenfeld), cette Famille Addams en images de synthèse entretient avec pas mal de brio, et quelques clichés, le burlesque sombre qui a fait le succès de la licence.
De quoi passer un très bon moment.
Reprenant les éléments de la série (mais pas des deux films de Barry Sonnenfeld), cette Famille Addams en images de synthèse entretient avec pas mal de brio, et quelques clichés, le burlesque sombre qui a fait le succès de la licence.
De quoi passer un très bon moment.
"Drink your cappuccino."
Le moins qu'on puisse dire, c'est que ni Michael Lehmann (réalisateur) ni Steven E. de Souza, malgré quelques blockbusters d'action simplissimes, et Daniel Waters (scénaristes) n'ont marqué l'histoire du cinéma.
Pourtant, Hudson Hawk a un petit quelque chose de décalé et ça n'est pas que dû à la présence charismatique de Bruce Willis, alors en pleine ascension, ni à celles d'autres interprètes ...
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"Please sir, just leave."
Si le Jophnny Depp de Pirate des Caraïbes vous agace, passez votre chemin : ce Mortdecai est encore plus cabotin que Jack Sparrow. Sous la houlette de David Koepp, scénariste bankable ici uniquement réalisateur, Depp apparaît effectivement en roue libre, à côté des très mesuré·es Paul Bettany (acteur caméléon), Gwyneth Paltrow et Ewan McGregor.
Avec des personnages attachants néanmoins, et quelques bonnes ...
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"Damn you, Addams !"
Scénarisé par Larry Wilson, auteur plutôt rare mais percutant dans le style horrifique pour rigoler (notamment les deux Beetlejuice, Tim Burton, 1989, 2024), et Caroline Thompson (qui a également travaillé avec Tim Burton sur Edward aux Mains d'Argent, 1990, L'Etrange Noël de Monsieur Jack, 1993, et Les Noces Funèbres, 2005), La Famille Addams est surtout le premier film de Barry Sonnenfeld qui a fait ses armes en ...
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"Now that's a whupping."
Profitant de son élan, généré par un sens de la réalisation à la fois efficace, énergique et drôle, après les deux premiers volets de La Famille Addams (1991 et 1993), déjà adaptation d'une série populaire, un jouissif Get Shorty (1995) et le premier Men in Black (1997, déjà avec Will Smith), Barry Sonnenfeld s'attaque une autre série culte : Les Mystères de l'Ouest.
Si, aujourd'hui, la présence de Will ...
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"I could see myself in a Robert De Niro part, or even a Al Pacino, playing a real hard-on.""
De Miami à Los Angeles en passant par Brooklin et Las Vegas, Barry Sonnenfeld, alors en pleine effervescence créative, nous dépeint un univers de mafieux hauts en couleurs, aux intrigues imbriquées de manière complexe dans une mise en abyme jouissive.
La galerie de personnages qu'il nous propose, incarnés par des interprètes particulièrement ...
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"Funny how life works."
Sorti des studios Dreamworks sans fanfare ni trompettes, Le Robot Sauvage ne mérite en effet pas beaucoup d'éloges malgré de bonnes intentions. Le scénario qui place d'emblée l'inattendu au centre de l'histoire donne vite l'impression d'avoir été déjà vu plusieurs dizaines de fois et, malgré des personnages qui finissent par devenir attachants et quelques rares moments drôles, tout est prévisible, attendu, ...
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"I swear to God, ain't no pig worse than a nigga with a badge."
Depuis Spike Lee, le cinéma étasunien s'est enrichi de pas mal de réalisateurs (et réalisatrices ?) afro-descendants qui questionnent l'histoire du mouvement pour les droits civiques à travers leur vécu ou celui de leurs proches, se réappropriant ainsi une narration trop souvent biaisée, et pour cause.
Ainsi, Shaka King, co-producteur, co-scénariste et réalisateur de ce ...
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"Bouh."
Cette suite d'une nouvelle série basée sur les aventures des Ghostbusters faisait craindre le pire, tant les revivals, reboots et remakes d'oeuvres populaires des années '80 ont le vent en poupe, une proue marketing bien huilée et, hélas, un vaisseau qui trop souvent fait naufrage.
ça n'est pas le cas ici, les clins d'oeil au film original (Ivan Reitman, 1984) étant parsemés avec parcimonie et délicatesse, le scénario s'étant ...
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"I gotta be honest, I've always wanted to ride with you, Log."
Le retour conjugué du plus Tex Avery et du plus sombre des héros Marvel était attendu de très longue date avec ce hiatus difficile à passer : les deux premiers épisodes de Deadpool, débridés, étant produits par la Fox et Marvel, en lien avec les X-Men et hors MCU, tout comme les Wolverine, et ce troisième (pour Deadpool) et quatrième (pour Wolverine) volet de leurs ...
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"You can never have too much firepower"
De bonnes interprétations pour porter des dialogues bien tapés sur un scénario souvent prévisible, le tout enveloppé dans une réalisation trop banale, c'est ce qu'on pouvait retirer des trois premiers volets des aventures d'Axel Foley (Martin Brest, 1984, Tony Scott, 1987, John Landis 1994). Ce quatrième, 30 ans après le dernier, 40 après le premier, sera-t-il digne de la trilogie originale, somme ...
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"There must be more."
Ayant troqué les considérations philosophiques à deux balles, Ridley Scott a recentré la première partie de ce nouvel opus d'Alien sur l'angoisse horrifique à l'état brut, dans une vague suite du précédent. Las, un talent visuel qui décline et que ne remplace que péniblement une explosion de technologie, une interprétation banale à l'exception de Michael Fassbender, et un scénario faiblard et prévisible qui ...
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"And who made them ?"
Si beaucoup de choses changent, il est une constante dans la série de films Alien, c'est la coexistence entre une élite (militaire, pénitencière, scientifique) et un groupe de socialement défavorisé voire carrément marginal (mécanos, soldats dépenaillés, criminels, contrebandiers) et Prometheus n'échappe pas à la règle qui voit se côtoyer des militaires et des scientifiques avec des mercenaires.
Ce qui ...
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"Mi casa es tu casa."
Une fois de plus, une suite d'un film Alien suit directement (bon ok, à 200 ans près) le film qui la précède. Et une fois de plus, la direction en est confiée à un artiste visuel possédant son univers propre et d'une nationalité différente, après le Britannique Ridley Scott et ses jeux d'ombres et de lumière, le Canadien James Cameron et son amour pour les grosses machines, l'Américain David Fincher et sa ...
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"Don't be afraid, I'm part of the family."
Avant d'enchaîner trois classiques du thriller noir avec puzzles (Seven, 1995, The Game, 1997, Fight Club, 1999), David Fincher, auteur de vidéo-clips de qualité avait été engagé pour réaliser ce troisième opus des aventures de Ripley face aux xénomorphes et facehuggers.
D'entrée, il impose ainsi sa patte en reprenant, comme Cameron l'avait fait avant lui, l'histoire là où la précédente ...
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"Listen to me. If we break quarantine, we could all die."
Dessinateur et publiciste dans sa jeunesse, Ridley Scott a démontrté dans une filmographie luxuriante et éclectique qu'il était capable du meilleur comme du pire, mais presque toujours avec un sens de l'image et du détail qui a fait son succès. Pour son deuxième film, après le très mature The Duellists (1977) et avant un Blade Runner (1982) devenu culte, il choisit un thème en ...
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"More human than humans."
Le talent de Denis Villeneuve est d'être capable d'imprimer une oeuvre culte de sa propre patte tout en multipliant les hommages à l'original de manière flagrante (une société qui n'a globalement pas évolué) et subtile, dans de tous petits détails ainsi qu'à d'autres oeuvres phares de l'histoire cinématographique et littéraire (notamment la quête désespérément solitaire d'identité et de sens de K, à ...
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"Los Angeles, novembre 2019"
Librement inspiré d'une oeuvre de Philip K. Dick, Blade Runner a bercé l'âme fantasy futuriste de toute une génération avant de tomber peu à peu dans l'oubli, à l'image de Dune (saga romanesque de Frank Herbert parue à partir de 1965, déclinée en film par David Lynch, 1984, et en série par John Harrison, 2000), remise au goût du jour par Denis Villeneuve (2021, 2024) qui réalisera la suite de... Blade ...
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"Life could be a sick joke."
Reprenant pas mal des codes des films d'horreur et autres thrillers effrayants, Jordan Peele offre une partition sans fausse note en dépassant ces codes pour les fondre dans un style propre, entre oeuvre intimiste et comédie noire. Si l'interprétation est presque parfaite, je regrette néanmoins une histoire qui bascule vite dans le prévisible et les incohérences.
Au final, c'est le scénario qui manque surtout ...
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"Tu sais, si vous partez, il y aura plus du tout de Juifs et... c'est à ce moment-là que les gens ils vont devenir vraiment des racistes, tu vois. C'est pour ça faut pas que vous partiez, en fait."
Narrativement délié, Le Dernier des Juifs de Noé Debré (scénario et réalisation) est dans la droite lignée des contes populaires juifs, dont les plus célèbres portés à l'écran restent selon moi Mangeclous (Roger Mizrahi, 1988, d'après ...
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"Ornithologist, philatélist, philanthropist."
Avec un trio d'acteurs impressionnants et à contre-emploi, Foxcatcher raconte l'histoire vraie d'un riche héritier bien décidé à débaucher un duo de lutteurs médaillés pour la grandeur de sa patrie. Dans le rôle de John Eluthère du Pont, on retrouve un Steve Carrell conplètement transfiguré qui étale son talent d'interprétation dramatique, dans celui de Mark Schultz, Channing Tatum, ...
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"See what it is they need. Anticipate."
Partant d'un point de vue doublement nouveau pour explorer la seconde partie du XXème siècle de la politique des Etats-Unis, Le Majordome dresse un portrait à la fois naïf des différents présidents que le héros a pu voir défiler à la Maison Blanche et à la fois violent de ce pays profondément ancré dans un racisme total, dans le Sud bien sûr, mais aussi dans les milieux huppés de ...
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"Why would I wanna talk to David Frost ?"
Si, comme moi, vous êtes intéressé par l'histoire récente des Etats-Unis, histoire qui a, aujourd'hui encore et ici-même en Europe, des conséquences notables, je ne saurais trop vous conseiller un cinéclub reprenant, dans l'ordre, JFK (Oliver Stone, 1991), Nixon (le même, 1995), The Post/Pentagon Papers (Steven Spielberg, 2017), Les Hommes du Président (Alan J. Pakula, 1976) et ce Frost/Nixon : ...
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"Is anybody else tired of reading the news instead of reporting it ?"
Suivant en parallèle les difficultés d'un grand quotidien local et l'un des grands scandales qui ont émaillé la présidence de Richard Nixon, The Post/Pentagon Papers replonge dans l'univers journalistico-politique du début des années '70 avec la guerre du Vietnam et pas mal de relents conspirationnistes (réels ceux-ci) en toile de fond.
D'entrée, la caméra de Steven ...
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"Juste follow the money."
Posant d'entrée de jeu les éléments du cadre de l'affaire du Watergate (Nixon en images d'archive, l'immeuble, le "cambriolage", le Washington Post, les journalistes Robert Woodward/Robert Redford et Carl Bernstein/Dustin Hoffman et le tribunal), Alan J. Pakula signe sans doute un de ses films les plus aboutis, qu'il s'agisse de sa réalisation, énergique et alternant plans serrés et plans larges, travellings et ...
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"God, why do they hate me so."
Poursuivant sa fresque sur l'histoire récente des Etats-Unis, Oliver Stone dresse cette fois un portrait de Richard Nixon, de son ascension à sa chute à la faveur du scandale du Watergate, symbole des dérives autocratiques souvent dénoncées par le réalisateur et scénariste (ici rejoint par Stephen J. Rivele et Christopher Wilkinson) lorsqu'elles sont le fait de son pays (beaucoup moins quand il s'agit des ...
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"They're untouchable."
Si l'on fait abstraction de la propension des Etasuniens à voir des complots partout (et pas qu'eux !) en analysant des micro-détails au détriment d'évidences autrement plus factuelles, je dois reconnaître que cette longue enquête, fouillée et riche en éléments, à de quoi asseoir le propos du film, en tout cas de quoi semer le doute sur l'un des plus grands mystères des années '60 : l'assassinat du président ...
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"You're a Bush. Act like one."
Regarder W. juste après avoir vu Vice (Adam McKay, 2018) présente un risque de comparativité élevé : les deux hommes, George W. Bush et Dick Cheney, connaissant un parcours parallèle malgré des sphères d'origine différentes. Ainsi, les deux film commencent à peu près de la même façon : on est en 2001/2002, la deuxième guerre du Golfe se prépare, et on bascule sur le début de l'âge adulte... en ...
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"What do we believe ?"
Enquillant sur le succès de The Big Short/Le Casse du Siècle (2015) , Adam McKay poursuit sa traversée politique, après la dénonciation du scandale financier des subprimes et avant une parabole écologique (Don't Look Up/Déni Cosmique, 2021). Ici, il suit l'ascension de Dick Cheney, étudiant médiocre boosté par son épouse jusqu'à son élection à la vice-présidence des Etats-Unis, en tant que collistier de ...
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"I don't know how to be sarcastic, I don't know how to be funny. I don't know how to work people. I just know how to read numbers."
Après s'être fait connaître avec la bande du Frat Pack grâce à Will Ferrell, Adam McKay a orienté son oeuvre ces dernières années vers la dénonciation politique, avec notamment Vice (2018), sur la personnalité du controversé Dick Cheney et Don't Look Up/Déni Cosmique (2021), véritable événement à sa ...
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"How mad is he ?"
Mêlant, avec tous les clichés d'usage, l'univers carcéral et la mise sur pied d'une équipe de foot, Carton Rouge/Mean Machine a pour principale qualité de mettre en vedette Vinnie Jones, ex-footballeur professionnel à la sulfureuse réputation et interprète, tout comme Jason Statham, des deux premiers films de Guy Ritchie, ici producteur associé à Matthew Vaughn qui a également produit ces films. On reste donc en ...
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"If we're picked up by tue Brits, we will all go to jail. If we're picked up by the German, torture and death."
Pour son quinzième long métrage de cinéma, Guy Ritchie propose une nouvelle fois une histoire de mecs mêlant distinction individuelle et comportements à la marge, sur base d'une petite histoire de la grande, les opérations secrètes menées officieusement par un commando durant la seconde guerre mondiale.
Si le style propre de ...
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