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Une variation malheureusement fort peu inspirée, et chose fort gênante pour une comédie, pas vraiment drôle, de l'histoire de Cendrillon. C'est très dommage, ces grands acteurs ont pu faire beaucoup mieux.
Ce film, une curiosité venue du Québec, laisse une impression mitigée. On hésite entre reconnaître une comédie réussie, dans le genre de l'humour très noir, ou trouver que ça va quand même trop loin dans le mauvais goût, même parodique.
Ce film est une fantaisie très personnelle, qui possède le mérite de l'originalité. Le scénario, qui existe et qui reste compréhensible, repose fondamentalement sur les rêves d'un lycéen manifestement plongé dans un sommeil profond en cours de latin à New-York à la fin des années 1950. Il y a donc probablement une part d'inspiration autobiographique du réalisateur, plutôt attachante en soi. Le spectacle proposé emporte-t-il ...
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Sur un sujet particulièrement difficile ( la lutte contre des réseaux pédophiles), ce film est bien mené. La première partie est particulièrement excellente et émouvante. Elle est aussi, en des scènes reconstituées, proche du documentaire. La suite manque un peu de rythme, même si l'attention ne décroche pas. Sans être certes tout à fait un chef d'oeuvre pour autant, une vraie réussite.
Ce film pour enfants est sympathique. Mais il est aussi maladroit dans sa forme (dessin, narration, jeux sur différents registres), ce qui est bien dommage.
Le film, à l'intrigue pour le moins superficielle et confuse, vaut exclusivement pour sa galerie de personnages pittoresques, interprétés par de grands acteurs. Ainsi, il réussit à distraire.
Sur un sujet délicat, mal connu et facilement caricaturé, le documentaire livre des éléments d'explications et des témoignages intéressants. Mais il tourne un peu trop, à force de compréhension, à l'hagiographie du mouvement sataniste.
Le film repose sur un grand duo d'acteurs principaux, qui le sauve véritablement, et laisse le souvenir de quelques scènes réussies ou du moins de bonnes répliques ( évidemment toutes apocryphes). Cependant, le fond du film reste faible, ramenant la Régence à une joyeuse débauche pour les élites, avec une ambiance libertine des années 1970, en costumes du dix-huitième siècle.
Le film, au-delà du cas personnel de Richard III, accablé à tort ou raison par Shakespeare, rend un très bel hommage au travail des amateurs d'histoire. Leur engagement, leur passion, sympathiques en soi, peuvent en outre permettre effectivement des découvertes majeures, comme cette "histoire vraie" de la découverte de la dépouille de Richard III, dont, chose trop rare, il a été fait un fort beau film.
Une bande de joyeux copains, littéralement, des ouvriers, décide d'employer tous leurs loisirs pour restaurer un petit avion de tourisme. C'est une histoire extrêmement sympathique, et une forme de témoignage sur un certain optimisme des années 1950. Tout ceci se laisse voir avec plaisir, mais c'est tout.
Le film propose avant tout une très belle promenade dans l'histoire de la peinture, avec les grands tableaux justement célèbres, du Caravage à Cézanne, les lieux (comme les falaises normandes des impressionnistes), avec le regard érudit et sensible d'un artiste. La propre démarche artistique du peintre Ricardo n'est pas inintéressante non plus. Le tout est bien mis en valeur par le cinéma.
La reconstitution de l'époque, le 1968 italien, et ses luttes politiques et sociales historiques, peut vraiment intéresser. Par contre le manichéisme peu fin et la nette perspective hagiographique pour les révolutionnaires peuvent agacer, surtout que, même si ce n'est pas mal filmé, on reste loin du talent formel éblouissant d'Eisenstein.
Une grande réussite dans le genre, celui du film de gangsters. L'atmosphère est bien installée, les personnages, pour certains attachants, existent vraiment, et agissent de façon cohérente. Sans tourner à la parodie, un certain humour est présent aussi. Fondamentalement, le film relève de la distraction certes, mais constitue un modèle dans ce domaine.
Le film est fondamentalement du sous-Rohmer ( la comparaison vient forcément à l'esprit), avec quelques dialogues érotiques en plus, en de rares occasions, et qui n'apportent rien. L'intérêt général est assez faible. Je l'ai vu jusqu'au bout pour travailler les dialogues japonais du quotidien, prononcés avec de bonnes intonations ( bon film pour leçon de langue).
De façon inattendue, ce n'est pas mauvais. La volonté de rendre hommage à Balzac inspire de la sympathie. Le film se tient à peu près, mais souffre d'un gros problème de crédibilité du rôle principal, c'est très dommage.
Le film relève fondamentalement du fan-service de la série du Détective Conan, avec chacun des personnages récurrents jouant une petite partition, sur 2 heures ( un peu long). Dans le cadre de cet exercice limité, c'est réussi, avec une intrigue originale, et un cadre rare délibérément choisi, Hakodate et son patrimoine local. Les amateurs de la série passent un bon moment.
Si transposer des mangas en anime fonctionne très bien, l'exercice est beaucoup plus difficile avec un film conventionnel. Le comportement extravagant de personnages de BD, tout comme les scènes rocambolesques, prennent beaucoup plus difficilement. Les réussites en ce domaine sont donc rares, et ce n'est hélas pas le cas de ce film.
Même en considérant qu'il s'agit de distraction pure, de science-fiction populaire, c'est vraiment trop bête, trop extravagant, et, ce qui achève le spectateur le mieux disposé, trop long.
Ce film brésilien propose une excursion cinématographique nostalgique dans Recife. Sur un mode contemplatif assurément, c'est néanmoins très bien fait, et accessible. Nul besoin d'être fin connaisseur du cinéma brésilien ou de l'œuvre du réalisateur pour suivre. L'histoire de la ville est vue en partie à travers celle de ses cinémas (les bâtiments), soit une excellente idée.
Comme on pouvait s'y attendre, c'est bête et violent. Il y a certes une histoire construite, des personnages principaux qui existent, parfois des efforts de cadrage, mais ce film reste d'un intérêt limité.
Il est très difficile de ne pas s'ennuyer avec une robinsonnade. On reconnaitra volontiers la difficulté de l'exercice. Il n'empêche qu'on s'ennuie effectivement avec ce film, même si tout n'est pas mauvais -il y a de beaux paysages parfois-.
Une oeuvre de distraction pure, tout sauf réaliste ou profonde, mais, qui portée par de grands acteurs et des dialogues, est plutôt bien faite.
Un film absolument majeur. Il reconstitue une des dictatures les plus monstrueuses de l'histoire humaine, le régime des Khmers Rouges, à travers le regard de 3 journalistes invités occidentaux en 1978. Les idées progressistes et révolutionnaires peuvent conduire, au nom même de l'idéal utopique, à Pol-Pot, est-il démontré dans des discussions philosophiques justes, un des grands atouts du film. La variation des supports est une bonne ...
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Un conte charmant, avec la naissance de l'amour entre deux solitaires. Mais le voile fantastique aide à aborder aussi des sujets difficiles comme l'alcoolisme et surtout le deuil. Les personnages principaux sont attachants. Une belle réussite.
Au premier degré, le film propose un plaisir régressif pour amateurs d'un cinéma d'horreur très spécialisé, avec de dangereux requins dans la Seine à Paris, hypothèse aberrante, quelque part entre les mégalodons qui attaquent les plagistes, les requins qui volent, les requins de l'espace, etc...Au second degré, c'est une satire d'un certain climat apocalyptique, des écologistes radicaux, de la mairie de Paris et ses JO. C'est une ...
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Grosse comédie des années 1970, de fort mauvais goût ( jeu de massacre) et absolument pas drôle. Quelques sourires parfois, au mieux, mais bien trop rares.
Le film est hélas une fable très lourde et peu crédible. Les acteurs surjouent, et les rebondissements sont assez artificiels. C'est dommage, car il y avait un sujet, à la fois sentimental et social.
De grands acteurs, un réalisateur compétent, mais, hélas, l'alchimie ne prend pas. Le spectateur se surprend à admirer les décors, les beaux plans, mais ne s'intéresse pas aux personnages, à la tragédie proposée. C'est bien dommage, mais il faut parfois avouer que l'on s'ennuie.
De façon très étonnante, ce film n'était pas le navet redouté. Il propose une honnête distraction de sf populaire, dans l'espace, sur une planète inconnue abritant des robots mutins. Le film n'offre rien de plus certes, mais un moment agréable quand même.
Ce film est une forme de théâtre filmé, ee tragédie précisément. La modestie des moyens, manifeste pour les scènes de bataille (c'est très dommage), est compensée par le jeu des acteurs, qui incarnent véritablement leurs personnages, et ce dans les costumes et les décors de la Renaissance. Cet épisode historique, peu connu en France, la fin de la vie du capitaine Jean de Médicis ( dit des Bandes Noires a posteriori) est assurément à découvrir.
Ce film d'animation est un conte initiatique bien menée, dans le cadre culturel mythologique japonais, mêlé au cadre contemporain, et jouant sur les contrastes. Les deux jeunes héros, à travers une série d'épreuves, apprennent à mûrir, comme il se doit dans le genre. Le seul petit défaut notable réside dans quelques longueurs en milieu de film. Le spectateur curieux, bien disposé, passe un fort bon moment.
Sissi, célèbre impératrice d'Autriche, à la cinquantaine, s'ennuyait. Elle a essayé de se distraire par des voyages et des extravagances multiples, en vain. Cet échec, cet ennui persistant, sont parfaitement rendus dans le film.
Le film est sympathique, mignon, mais à réserver aux amateurs de la série, qui seuls connaissent les personnages et peuvent tout comprendre. Avec la meilleure volonté, le rythme est lent et l'action limitée. Enfin, est proposée une conclusion logique à la série, ce qui satisfera donc le public de ses passionnés.
Il y a certainement un intérêt historique à voir ce qui faisait rire les Soviétiques dans les années 1930...Mais ce n'est hélas vraiment, vraiment, pas fin...
Le film intéresse pour ses décors intérieurs, l'atmosphère d'une époque, sur le plan historique et politique sur le féminisme étatsunien en 1946...Mais l'intrigue en elle-même est hélas faible.
Le film entend, sincèrement, dénoncer l'insupportable, un pervers qui manipule et torture moralement une adolescente, et lui impose une sexualité brute. On ne doutera pas de l'excellente intention du film. Le problème est que montrer, longuement, dans les détails, toute cette horreur, fait un film très difficile à regarder.