stans007
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Un bon western très classique, presque exemplaire, avec de belles images au pied des Rocheuses. Des scènes fortes (l’assassinat gratuit, le duel final...), un héros énigmatique dans la tradition et des lourdeurs bien américaines mais qui passent. Un gros succès commercial justifié.
Un « thriller romantique » au scénario poussif pollué par une idylle romantique cucul à souhait... Restent une grosse mise en scène assez vaine, des acteurs trop propres, une photo magnifique du pays niçois et une flatteuse francophilie.
Chronique d’un fiasco. Un sujet original et un film passionnant, tiré d’une histoire vraie. La référence à En attendant Godot est particulièrement bien choisie pour des détenus en univers carcéral. Kad Merad se donne à fond et conclut d’une manière bouleversante. Une œuvre à petit budget sincère et profondément humaniste.
Je n’ai pas réussi à rentrer dans ce thriller à la française qui décrit les exactions d’une haute société jouisseuse et sans scrupules, malgré une distribution brillante, une indéniable élégance et une BO soignée. Scénario assommant et pas d’émotions.
Pêcheuse et pécheresse, confortablement installée dans son travail et dans son couple, elle se fait plaisir avec son jeune apprenti sans trop se poser de questions. Une histoire simple qui se termine par un divorce sans grande conviction. De bonnes scènes de pêche, et Cécile de France toujours très investie...
Tiré d’un fait divers qui avait ému la France des années 60, un mélodrame qui certainement ne pourrait prendre une telle ampleur aujourd’hui que la majorité a été ramenée à 18 ans, et c’est tant mieux ! Dans un ensemble qui ne brille pas par la subtilité, Annie Girardot toujours très professionnelle s’en sort mieux que Bruno Pradal peut-être un peu agé pour le rôle.
Entraînant et rythmé, un bon film à la fois humaniste et franchouillard à émotions faciles mais réussies : on rit, on pleure sur des sujets plutôt dramatiques comme familles décomposées, fermeture d’usine, greffe de moëlle osseuse... En prime une fin en apothéose avec l’incontournable Boléro de Ravel. Une mention particulière à Pierre Lotin pour sa bonne prestation.
A force de dessiner des bébés, elle en attend un ! Et n’en veut pas ! Surtout pas ! Cela donne un film très cru sur la grossesse - et la maternité - non désirées qui propose – entre autres – de rendre la vasectomie obligatoire puisqu’elle est en principe réversible... De l’humour souvent grinçant, une mise en image dynamique et originale avec insertion de dessins de qualité. A voir.
Très délicat de mettre une note à une œuvre cinématographique aussi ancienne - même après 14 ans de restauration sous la direction de Georges Mourier . Un chef-d’œuvre du cinéaste français créateur de « La roue », film idolâtre et parfois pompeux, avec ses scènes improbables (Brienne), ses effets spéciaux (superposition d’images) et ses...longueurs (on pouvait s’en douter pour une œuvre qui dure en tout près de huit ...
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Une palme d’Or intéressante, filmée avec beaucoup d’énergie, sur la super-puissance du fric et son pouvoir de nuisance, en particulier lorsqu’il est utilisé par un irresponsable. Pas un chef d’œuvre certes avec son début trop long une dernière scène avec Igor saugrenue mais du rythme et une bonne direction d’acteurs, en particulier dans les scènes où figurent les gros bras et/ou la femme de l’oligarque.
Quand commencent lassitude et désillusion à l’aube de la quarantaine... les amours enchevêtrées de trois amies ( ?). Mouret fait du Mouret, à Lyon, et marivaude avec finesse comme à son habitude. A noter la sobre et bonne prestation d’India Hair et le grand soin apporté à la BO.
Titre original Merry Christmas Mr Lawrence ( ?) ... le thème du film surfe sur le choc de cultures Occident/Japon. Je n’ai pas vraiment réussi à rentrer dedans : commercialement très violent (hara-kiri en direct avec avalement de la langue), montage confus, j’ai surtout retenu les relations ambiguës David Bowie/le capitaine japonais et les scènes en flash-back très pénibles autour du bizutage du petit frère. Je pense que la ...
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Une histoire vécue dont les faits principaux sont relatés avec justesse. Des aviateurs alliés – particulièrement arrogants dans le film et rois du système D – ridiculisent leurs geôliers allemands (sans SS ni Gestapo) en s’évadant par un tunnel qu’ils ont construit... malheureusement trop court. C’est la partie la moins bonne du film avec ses clichés de personnalités viriles, désinvoltes ou héroïques, plus l’aveugle et le ...
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« Toute sa vie mon petit garçon vous fera l’affront d’être heureux et libre ! » Quelle beauté d’âme et quelle force dans cette réaction spontanée d’une victime du Bataclan ! Le film retrace le cauchemar vécu par Antoine Leiris et les treize jours qui ont suivi l’assassinat de sa femme. Un film difficile, que j’ai trouvé volontairement sobre et pudique, et dont je ne m’explique pas la sévérité des critiques dont il a ...
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Un film esthétique et commercial à gros budget qui prétend également traiter de sujets sérieux... pourquoi pas ? Après les belles images du générique, Louis Malle nous vend d’abord les chansons « La petite fille n’a pas tremblé » et « Ah ! Les petites femmes », puis le charme du duo improbable formé par nos deux plus célèbres actrices de l’époque – l’intello et la fatale – et après un chapitre libertin s’aventure ...
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Titre américain : My darling Clémentine ( ?). Tiré d’une histoire vraie, un bon western s’ouvrant sur la chanson « My darling Valentine » (rien à voir avec la Funny de Chet Baker), donnant une idée probablement assez réaliste de ce que pouvait être la vie à Tombeau( !) dans l’Arizona, avec des personnages ambigus (le médecin), ou décalés (l’acteur de théâtre), des intrigues amoureuses tourmentées et bien sûr son final à la fois sobre et efficace.
Malgré de rares répliques de qualité, le casting et le Technicolor hollywoodien, c’est commercial,caricatural, lourd, poussif et prévisible... Ce conte de Noël avec ses trois bagnards évadés au cœur tendre a bien mal vieilli.
Quand un serrurier républicain de gauche devient descendant de Louis XVI « Il perd une clé, il trouve un roi ! »... Un scénario original, de bons dialogues et une direction d’acteurs de qualité pour cette fable historique, même si la fin nous laisse un peu sur la nôtre (de faim). La dernière scène est filmée au Mausolée de Louis XVI à Paris 8ème.
Une comédie policière commerciale et échevelée qui présente l’intérêt d’offrir de très belles images d’un très beau pays : la Grèce (Athènes, Héraklion, les Météores...). Le scénario est trépidant avec poursuites et effets comiques épais, sans aucun souci de crédibilité. Comme dans plusieurs autres films de Philippe de Broca, on note la présence de Catherine Alric en fausse Catherine Deneuve.
La BO démarre fort avec le Nights in White Satin des Moody Blues, mais le film ne suit pas, la faute à un scénario fantastique très (trop) alambiqué, qui n’a pas la poésie d’Edwards par exemple. Le commercial a pris de dessus, avec force effets spéciaux spectaculaires mais souvent vains.
Les années avant mai 68, Charles Trenet, le courrier par pneumatiques, la DS, les petits boulots et les amours difficiles... Un bon Truffaut, suite des 400 coups, original et tendre, qui sonne juste, avec une touche de poésie, et une Delphine Seyrig aussi éclatante qu’elle sera deux ans plus tard dans le téléfilm « Le Lys dans la vallée » tiré du roman de Balzac dont il se serait inspiré.
Une mise en scène nette et précise à l’image d’un Sherlock Holmes antipathique, autoritaire et méprisant, un Dr Watson pataud, un aboiement sinistre qui parcourt la lande, la malédiction du chien et voilà une bonne adaptation de la très célèbre nouvelle de Sir Arthur Conan Doyle.
Toujours plus farfelu, ce deuxième volet ne déçoit pas avec le bébé jalousé, les amours ratées de Fétide et surtout le personnage démoniaque de la fille aînée Mercredi (Christina Ricci) particulièrement en verve au camp de vacances (gag de l’aigle)...
Adaptation partielle et assez libre du roman de Stendhal (si j’ai bien compris car – je le confesse - je ne l’ai jamais lu), le film se présente comme un catalogue d’amour manquées qui s’entrecroisent sans jamais se rencontrer... Bien que la trame narrative en soit hachée et manque de crédibilité, il a connu un immense succès et révélé Gérard Philipe. Maria Casarès y tire son épingle du jeu, comme Louis Seigner en ...
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Dans tous les films de ce genre, le scénario est toujours le même, seul le type de catastrophe change : il y a toujours celui/celle qui a vu la catastrophe venir, son chef qui ne l’a pas suivi, l’histoire d’amour à laquelle il/elle ne croyait plus, les enfants étonnants de maturité, le chien qu’on sauve, la grand-mère qu'on abandonne, des effets spéciaux, un faux suspense... Ici, c’est un volcan.
Pour marquer le centenaire de la naissance d’un grand artiste... Un peu surpris par la réserve de ce biopic – je pensais Grand Corps Malade plus créatif – qui donne une image que je pense assez juste de ce chanteur pas forcément sympathique et dont on savait qu’il savait compter... En revanche, j’ai apprécié les belles prestations de Tahar Rahim dans le rôle-titre et de Marie-Julie Baup en Edith Piaf.
Un drame bien construit, bien joué avec l’excellente et très crédible description de la vie d’un café parisien – serveurs, habitués : « A Paris, même les poivrots sont bien élevés. » Une direction d’acteurs exemplaire pour des personnages hauts en couleurs avec leurs vices, leurs problèmes, leurs faiblesses, leurs on-dits, mais aussi leur humanisme et leur générosité, et des intrigues parallèles crédibles. On pense à Prévert.
Lui jeune veuf déprimé (« J’ai ma femme, mais elle est morte »), elle extravertie - notamment au plan sexuel. La-dessus la mère qui refait sa vie avec un ex-délinquant fraîchement sorti de prison ! Les bases psychologiques sont bien posées et intéressantes. Dommage que le film se détériore sur la fin en espèce de thriller frisant le ridicule - malgré la bonne scène du restaurant - avec poursuites et faux suspense... BO sympa.
Une mise en scène originale et de qualité (belle reconstitution de la Gare de Lyon) pour ce film largement récompensé (pas trop par le public) que je n’ai malheureusement pas vu en 3D. Un hymne aux initiateurs du Cinéma, aux frères Lumière et surtout à l’immense Georges Méliès auxquels Scorsese rend un hommage appuyé. On peut cependant regretter quelques lourdeurs de scénario.
D’après une BD que je ne connais pas, une fable sociale au graphisme inventif mettant en scène dans un rythme d’enfer un contrôleur des normes. Un film astucieux à deux niveaux de lecture. BO bien adaptée.
Comédie originale et farfelue (« Cette nuit sera un grand jour ! »), avec des personnages hauts en couleur, au scénario créatif et récréatif mais tout de même assez vain.
« Matériel compromettant » : thriller à la française assez prévisible et assez invraisemblable donnant une image d’une Russie actuelle particulièrement rétrograde mais peut-être assez pertinente. Utilisation abusive du portable.
Inspiré d’un fait divers, un film assez déconcertant tentant d’expliquer (après références aux femmes tondues d’après-guerre/Marguerite Duras/Hiroshima mon amour) le meurtre d’une fillette de quinze mois suite à maraboutage... C’est assez lent et prétentieux - l’avocat finissant par plaider la folie après avoir essayé de nous convaincre que la sorcellerie se soigne - mais suffisamment ennuyeux pour obtenir un Lion ...
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Décidément une bonne adresse ces studios Disney, éternellement capables de créer des films d’animation inventifs, rythmés, enlevés, empreints d’une certaine poésie et nimbés de musique et de chants.
Un sujet intéressant : la vie sous OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français). Le film oscille entre comédie et tragédie sans jamais trouver vraiment son style... Contraintes, paperasses, administration, désordre, petits boulots, magouilles, bagarres, rigolades, burn-out, drame... tout y est mais dans le désordre, avec un montage hasardeux, une Gainsbourg souvent inaudible, un Omar Sy trop sympathique... Seuls Tahar Rahim et ...
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Un film douloureux sur l’euthanasie transcendé par la prestation exceptionnelle de André Dussolier criant de réalisme en malade qui n’en peut plus. L’analyse des relations interfamiliales dont le moins qu’on puisse dire est qu’elles ne sont pas toujours faciles est un bijou de sobriété et d’efficacité. Un film fort et réussi, une direction d’acteurs irréprochable : bravo !