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Quand un film à une certaine ambition et qu'il ne l'a rempli pas du tout, cela va de soit qu'il est raté. La critique est facile mais lorsque l'on souhaite dresser le portrait d'une femme indépendante et avant-gardiste, ce que les dialogues absolument pas subtils essaient de retranscrire, il faut que le scénario et les scènes nous le retranscrive. Hors ce n'est pas du tout le cas : en bref on suit là une Sarah Bernhardt dépendante de ...
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De beaux plans, de beaux dialogues, un duo d'acteurs aussi étonnant que convaincant et un vrai sens comique, Emmanuel Mouret propose un film léger tout à fait réussi. Rien de bien profond mais on s'en fiche car le plaisir est bien là !
Les choses qu on dit, les choses qu on fait commence par une discussion entre de personnes qui nous plonge dans leurs histoires d'amours. Parlant de notre quotidien, les triangles amoureux s'imbriquent, les dialogues sont bien menés... Nous sommes bien dans un film d'Emmanuel Mouret ! Si on retrouve un peu les mêmes idées que d'autres films du bonhomme (et en particulier d'un baiser s'il vous plaît), là tout est plus réussi à mon avis. ...
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Caprice est le dernier film du cycle d'Emmanuel Mouret sur une comédie romantique façon vodeville. Par la suite, sa mise en scène prend plus d'ampleur et l'on sort du milieu bobo parisien. Cela n'est pas une critique car ce film a de bons arguments : sens de l'humour efficace, scénario intéressant et riches en rebondissements, même si Mouret semble tourner un peu en rond dans ses thématiques. Personnellement, j'ai été emporté par la ...
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Dans ce vodeville, Emmanuel Mouret parle de l'amour, son grand thème de prédilection. Il questionne le désir sexuel, les sentiments amoureux ou amicaux, le mensonge ou la vérité, à travers le regard de plusieurs personnages attachants. Un scénario léché pour un film qui remplit son projet, nous divertir simplement et parler de nous !
Un petit peu de Woody Allen dans ce film de vaudeville où les hommes et les femmes retiennent ou non leurs désirs sexuels. Tout ceci semble bien sage et simplement frivole ! À noter également que la fin laisse plusieurs histoires de côté qui ne semblait pourtant pas forcément conclues... Bref pas fou, Emmanuel Mouret a fait heureusement bien mieux depuis.
Sans doute que le succès de Chien de la casse permet d'avoir se type de production dans nos salles. Un film en hommage aux campagnes et le monde agricole dont le choix est mis sur l'hyper réalisme. Me semblant être plus proche du docu que de la fiction, Vingt Dieux est un film sobre et mignon, dont le point de vue est un peu trop dénué d'intention, hormis celle d'amener la ruralité chez les citadins le temps d'1h30.
Film politique puisque ces cardinaux se trouvent être à l'image de la société qui tangue entre conservaterisme extrémiste et ouverture sociale. L'imagerie du film et le talent des acteurs, dont un remarquable Ralph Fiennes (vers l'Oscar ?), nous plonge dans une ambiance âpre avec un cadre si ordonné en contraste. Mais malheureusement, le film en fait et dit trop sur sa conclusion ce qui me fait personnellement complètement sortir du récit.
Film hyper réaliste sur une amitié au départ toxique mais finalement indispensable dans une France loin des strasses parisiennes où un petit rien suffit au bonheur ou au désespoir. Juste et merveilleusement incarné par un duo d'acteur marquant, le film manque selon moi de ce qui fait le sel du cinéma, à savoir la fiction qui produit un certain ennuie en creux de film.
Une petite production qui porte pourtant de grands messages sur la fracture sociale entre deux mondes et un jeune qui, malgré son désir, ne peut l'outrepasser... Une lettre forte en émotion, avec un récit presque documentaire au début avant de basculer dans le gore. Excellente mise en scène et excellent jeu d'acteur (Anthony Bajon brille). Une pépite !
Ce film est une vraie réussite sur son scénario qui raconte la trajectoire de jeunes des petites villes industrielles françaises, monde qui cours vers perte. Politique sans le montrer et surtout particulièrement touchant, Leurs enfants après eux peut être mis en parallèle avec L'amour Ouf. Plus sobre et plus subtile, la mise en scène manque cependant d'une ambiance vraiment 90s, tout comme la musique qui fait plus pensé aux 80s. Les ...
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On sent que Gilles Lellouche a mis tout son cœur dans ce projet assez imposant. L'amour ouf est bourré de référence pop et d'idées de mises en scènes qui en fait un film à la fois divertissant et ludique. J'ai d'ailleurs été vraiment pris par toute la première partie sur la jeunesse de Jackie et Clotaire (très bien joué également). Par contre, la deuxième partie est clairement en dessous, brasse trop d'air et oublie quelques aspects ...
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Un film tel un souvenir, une nostalgie de moments doux amers, suspendu dans le temps. Il n'a pas grand chose à raconter ou même à montrer dans sa mise en scène, mais ce film reste porté par cette ambiance agréable et un tandem d'acteur très reussi. Et Paul Mescal offre une certaine continuité de personnage avec la série Normal People.
Je m'attendais pas à grand chose, et finalement c'était vrai. Car ce second Gladiator, 24 ans après le premier que je chérie tout particulièrement, est réalisé par un Ridley Scott dont la fin est toujours plus proche, tant ces derniers films sont décevant. Ici, il tombe dans la facilité de mise en scène, comme la musique qui esta des années lumières celle de Hanz Zimmer. Pourtant, le casting n'est pas mauvais, Paul Mescal compris ...
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Avec Nicolas Hoult si rare dans un premier rôle (et pourtant talentueux), Clint Eastwood poursuit ces questionnements sur la justice et l'héroïsme. Avec ce personnage complexe, ce nouveau film judiciaire nous fait plonger dans la peau d'un homme perdu entre protéger sa famille ou rendre le véritable jugement. Très prenant bien qu'un peu parfois redondant, l'un des ultimes dialogues choisi néanmoins une vision qui me dérange beaucoup...
Répugnant mais totalement réussi. J'en attendais beaucoup de Coralie Fargeat pour ce film de SF sur le culte du corps féminin et les dérives de la quête d'une "perfection" esthétique. Demi Moore (qui joue un rôle que peu de stars de sa génération auraient accepté) et Margaret Qualley sont excellentes. L'ambiance est prenante, dérangeante voir choquante pour certains spectateurs, mais pour moi c'est une vraie réussite !
Ce remake reprend les codes et les réussites des premiers films de la franchise en inscrivant son discours dans son époque. Mais n'est pas Sam Raimi qui le veut. Du coup, oui c'est gore mais la saupe ne fonctionne pas aussi bien, du fait de la mise en scène et d'une trame un peu trop attendu. L'héroïne est également moins marquante. Bref, il donne surtout envie de revoir (ou voir) les Evil Dead des 80s.
Petit prequel à "Virgin Suicides", ce court-métrage annoncé des thématiques sur l'adolescence féminine intéressante mais encore effleuré du fait du format.
En quelques minutes et sans parole, Jonathan Glazer réalise un court métrage étrange et captivant au son et à la photo maîtrisé
Ce remake d'un film des années 50 que je n'ai pas encore vu est plus gore que flippant, avec une palette d'acteurs intéressant. Assez vite oublié cependant, notamment les personnages un peu stéréotypés, et hormis peut être les scènes de transformation des êtres humains sous leurs cocons, à éviter pendant le dîner.
Furie est bel et bien un film de De Palma, avec son mélange des genres et son style de mise en scène, où l'on retrouve toujours une scène d'action en slow-motion ! Ses thématiques en font une suite déguisé à Carrie sorti un an plus tôt, où Amy Irving joue aussi d'ailleurs. Moins singulier que ce dernier, Furie pâtit aussi d'un manque de rythme en cœur de film, alors même qu'il démarre très fort.
Dans cette adaptation d'un S.King (il y en a beaucoup), Rob Reiner réalise un quasi huit-clos prenant, superbement incarné. Kathy Bates est terrifiante de crédibilité dans ce personnage marquant. Misery est un excellent film intemporel !
Ce premier Amityville part d'une belle idée que de montrer une maison en tant que vecteur principal d'épouvante pour ceux qui y entrent. La mise en scène et le récit ne vont pas assez loin cependant pour qu'elle suscite l'effroi chez le spectateur, malgré quelques bonnes séquences. La lenteur de l'intrigue est elle aussi un frein à notre attention. Les ingrédients semblaient réuni pour un important film d'horreur mais la préparation ...
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Plus proche du film de science-fiction que de l'horreur, Scanners de Cronenberg n'en est pas moins déstabilisant avec ses effets sonores qui nous placent dans la peau des scanners ou de leurs victimes. Cronenberg arrive par la suggestion à nous faire éprouver du dégoût. Le récit est assez imprévisible aussi. Ce film est un premisce de ce que proposera de mieux Cronenberg dans les 80s.
Oui Freddy a une allure culte et qu'il vienne des rêves soit réellement une découverte bienvenue pour le cinéma d'horreur, je n'ai malheureusement jamais trop ressenti d'émotions. Surtout, le personnage de Freddy a pris un sacré coup de vieux : il ne fait guère peur aujourd’hui et me paraît même plutôt ridicule en seconde partie de film. Des critiques personnelles qui n'enlèvent en rien l'originalité de ce film d'horreur et son ...
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Un film à la fois assez réfléchi sur la dérision autour d'une famille américaine aux rapports compliqués, et en même temps assez niais dans son antagoniste et les actions de ses "héros". L'imagerie empruntée des westerns est plus poussée dans ce remake d'Aja et apporte un vrai plus (même si la photo manque de contrastes je trouve). Un moment plaisant mais trop imparfait pour être pleinement réussi.
Première sortie cinéma pour Ari Aster et il semble déjà s'imposer comme un maître de l'horreur pour les années futures. J'ai été moins convaincu par ses films suivant mais Hérédité propose un récit flippant et déstabilisant, curieux objet qui fait autant crier que rire les spectateurs !
Elle vaut sur un duo Verhoeven - Huppert évident et pourtant tardif dans la filmographie des deux. L'association face et derrière la caméra fonctionne parfaitement. Mais là où certains films de Verhoeven vont plus loin dans les pulsions avec des acteurs qui accentuent leurs jeux, Elle me parait un peu plus sage et trop froid pour que je sois totalement conquis. Verhoeven est un de mes réalisateurs préférés et je suis forcément plus ...
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Violence et rythme effréné pour ce film qui brille autant par sa réalisation et son montage hyperactif mais clair, que par son scénario non-linéaire et si bien agencée. Nombreuses séquences jamais vu jusqu'alors qui restent imprimés à la rétine. Certains resteront peut être étranger à cett violence crue et son réalisme, mais pour moi La Cité de Dieu est un chef d'œuvre ! J'ai le découvrir en salle et si vous en avez l'occasion ne la ratez pas !
Sans doute un des meilleurs Ken Loach selon moi. Un film sur le début de la guerre civile d'Espagne de 1936 vu au prisme du compagnonage et d'une division de la gauche (que d'actualité décidément) qui amène tristesse, colère et espoir déchu. Superbe scénario et excellente direction d'acteurs pour un film engagé qui mérite la découverte !
Un Braveheart sorti la même année vaut mieux que ce film Hightlander. Gentillet avec de beaux décors et un thème qui leur colle bien, ce film manque d'un souffle épique et d'un récit plus profond. Le moment n'est pas désagréable, il est seulement oubliable...
Tomber par hasard dessus, j'ai trouvé ce film plutôt réussi. Bon clairement, toute la première partie est très fortement inspiré de fenêtre sur cour ou body double, et forcément la comparaison lui fait défaut. On a ensuite une intrigue qui dévoile peu à peu des réponses et suscite l'émotion. Malheureusement, le film devient tout d'un coup bien trop bavard (ce qui colle avec son personnage principal). Il va donc délivré ses messages ...
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Pour YouTube c'est tout de même un grand docu, quasiment sans aucune comparaison en France. La façon de présenter l'aventure d'Inoxtag est bien différente du cinéma, ce qui en fait un film un peu impossible à noter. J'ai passé un excellent moment devant ces magnifiques images et cet élan de motivation communicatif et j'ai même été ému alors qu'Inoxtag n'est pas un youtubeur que je regarde. Les messages sont cependant un peu trop brut ...
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Même si de voir les coulisses de la fin d'un immense champion émeut, ce docu montre rien de bien original et n'est sans aucun intérêt pour sa réalisation. Plus proche d'un reportage d'info que d'un long-métrage donc. Seul petit plus, la relation Federer - Nadal vus par eux-mêmes.
Avec ce film, James Cameron nous plonge au fond de l'océan dans un film de science-fiction brillant. Comme plus tard dans Titanic, la romance émouvante d'Abyss sert de prétexte à un récit et une mise en scène autour de l'ingénierie et sa catastrophe ainsi que les rapports sociaux, sur des effets spéciaux et sonores au dessus des autres productions. La fin reste pour moi un peu décevante en vous prendre trop de grandeur et le message ...
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Ce remake prend de grande liberté par rapport au film de Dante et c'est tant mieux. Il faut rentré dans le délire mais ce vaste délire de nudité, de contre-plongée sous l'eau (très réussi au passage) et de gore fonctionnent parfaitement chez moi, même s'il masque un sous-texte relativement pauvre et un récit aux péripéties plutôt attendues. Avec son style et le regard d'un français sur la jeunesse américaine, Alexandre Aja réalise ...
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