Cate Blanchett est formidable. Les scènes liées à la musique classique sont passionnantes (enseignement, recrutement de solistes, répétitions, concert). Mais je n'aime pas les films qui posent un problème sans donner la solution. C'est au spectateur de décider s'il a vu l'histoire d'une sombre machination ou la trajectoire méritée d'un despote. Le film ne tranche pas et nous laisse dans un doute déplaisant.
Le film a les qualités et les défauts des livres de Simenon : milieu social finement décrit, nostalgie d’une époque et Jules Maigret, profondément humain. Mais, comme souvent chez Simenon, l’enquête policière est peu crédible et sa résolution bâclée,
Film complètement farfelu, visuellement moche et à la musique insupportable. La morale ne vole pas haut (lutter contre le vieillissement par des moyens artificiels, c’est pas bien). Mais c’est imprévisible, bien joué et parfois marrant. Et puis c’est tellement court qu’on n’a pas le temps de s’ennuyer.
Sur une trame classique, deux inconnus que tout oppose et qui vont apprendre à se connaître, le film est constamment surprenant et imprévisible. Dépaysement garanti par le décor de la Russie hivernale et par des personnages qui déjouent tous nos préjugés. Et le happy end (?) très malin finit magnifiquement ce film.
Les 2 premiers OSS étaient très drôles. Avec les mêmes ingrédients, la mayonnaise, cette fois ci, ne prend pas. Le film est un tunnel interminable d’ennui malgré Jean Dujardin et Pierre Niney. Et on se dit que Nicolas Bedos est très loin de Michel Hazanavicius ou d’Alain Chabat par exemple.
Un enchantement du début à la fin. Drôle, émouvant et visuellement splendide. Je ne comprends pas l’échec du film au box-office et la majorité de critiques négatives.
Rarement un procès d’assises a été filmé avec autant de justesse, de réalisme, comme, par exemple, la procédure d’ouverture de pièces à conviction sous scellés. La qualité de l’interprétation participe aussi à ce sentiment d’assister à un vrai procès.
Dommage qu’au terme du film, le réalisateur préfère nous laisser avec notre intime conviction car on saura jamais si l’inculpée est vraiment coupable ou innocente. Frustrant !
Dommage qu’au terme du film, le réalisateur préfère nous laisser avec notre intime conviction car on saura jamais si l’inculpée est vraiment coupable ou innocente. Frustrant !
Honnête western, sans défaut majeur mais sans moment de bravoure non plus. Il vaut surtout pour la belle relation et les dialogues savoureux entre les 2 acteurs. Par contre, le personnage féminin est raté, sans qu’on sache trop si c’est la faute du scénariste, du metteur en scène ou de l’interprétation de Renee Zellweger.
Drôle de mélange entre scènes émouvantes ou drôles, et d’autres, caricaturales et grotesques.
Au final, un film bancal. A l’image des acteurs, où le bon côtoie le mauvais, le rôle principal se situant entre les deux.
Au final, un film bancal. A l’image des acteurs, où le bon côtoie le mauvais, le rôle principal se situant entre les deux.
Un James Bond qui assure le service minimum : scènes d’action spectaculaires et tournage aux 4 coins du monde, et pas les plus moches.
Mais le scénario est confus. La mise en scène, imitation Jason Bourne, est fatigante. La James Bond girl est très belle mais n’est pas prête de jouer du Shakespeare sur les planches. Et Mathieu Amalric est un des pires méchants de la franchise.
Mais le scénario est confus. La mise en scène, imitation Jason Bourne, est fatigante. La James Bond girl est très belle mais n’est pas prête de jouer du Shakespeare sur les planches. Et Mathieu Amalric est un des pires méchants de la franchise.
Comédie sans prétention, mais qui se laisse voir avec beaucoup de plaisir.
Le duo fonctionne très bien. Mais force est de constater qu’Alban Ivanov crève l’écran. Chaque fois qu’il entre en scène, c’est irrésistible.
Le duo fonctionne très bien. Mais force est de constater qu’Alban Ivanov crève l’écran. Chaque fois qu’il entre en scène, c’est irrésistible.
Pratiquement un copier/coller d’Erin Brokovich. Tout aussi intéressant et instructif, mais en un peu plus terne. Il n’y a pas l’éclat de Julia Roberts, ni son duo savoureux avec Albert Finney. Du bon cinéma quand même, qui nous incite à inspecter nos poêles à frire.
Le chien n’est pas stupide. Le film, par contre...
Hormis Yvon Attal, qui a un vrai talent de comédien, tous les autres, à commencer par Charlotte, récitent leur texte sans conviction en attendant la fin de journée.
Hormis Yvon Attal, qui a un vrai talent de comédien, tous les autres, à commencer par Charlotte, récitent leur texte sans conviction en attendant la fin de journée.
Dans le genre du film de journalisme, Spotlight reste indépassable. Celui-ci distille la plupart du temps un intérêt poli. La faute peut-être à un scénario ultra prévisible. Dans un aussi grand pays, le méchant Nixon ne peut pas brider les gentils journalistes. Les scènes entre les deux monstres sacrés sont savoureuses. Dommage qu’on n’oublie pas une seconde que c’est Meryl et Tom.
Un de ces films qui confondent vitesse et précipitation et qui ont un scénario alambiqué pour paraître intelligent.
Bref, on n’y comprend rien et on perd très vite le compte des morts, des explosions, des litres de sang... Fatigant.
Bref, on n’y comprend rien et on perd très vite le compte des morts, des explosions, des litres de sang... Fatigant.
Du Sorrentino pur jus. Visuellement superbe, mais beaucoup trop long et trop bavard.
Il devrait arrêter le cinéma et faire des photos.
Il devrait arrêter le cinéma et faire des photos.
Un de ces films que les acteurs font pour l’argent, pas pour la qualité du scénario.
Ça reste divertissant pour quelques scènes d’action bien tournées, mais tout est improbable (ah la scène du tir à l’arc sans arc ...).
Ça reste divertissant pour quelques scènes d’action bien tournées, mais tout est improbable (ah la scène du tir à l’arc sans arc ...).
Belle histoire d’un tueur d’indiens qui s’humanise en apprenant à les connaître. Christian Bale incarne superbement ce glaçon qui fond petit à petit.
Cela dit, un tiers du film se passe en feux de camp, donc il y a un côté « au vieux campeur » un peu soporifique à la longue.
Cela dit, un tiers du film se passe en feux de camp, donc il y a un côté « au vieux campeur » un peu soporifique à la longue.
Honnête téléfilm du dimanche soir. Prévisible de bout en bout. Pas désagréable sur le moment mais aussitôt vu, aussitôt oublié.
Une histoire d’amour prenante se déroulant à une époque peu filmée et méconnue. Et il y a la sublime Keira Knightley. Si elle tournait dans « Plus belle la vie » ou « Candice Renoir », elle en ferait des chefs-d’œuvre. C’est dire.
Difficile de faire un mauvais film avec la musique du Boss. Chaque note de Springsteen vous prend aux tripes. Mais il y avait la place pour faire encore mieux. C’est comme disposer d’une Ferrari pour rouler à 90.
Film passionnant, ultra documenté (a vous dégoûter de partir en vacances à Juarez). La grande histoire (la lutte contre les cartels) se développe en suivant l’évolution de personnages superbement incarnés, jamais caricaturaux. Le casting 5 étoiles conduit à une interprétation magistrale, des rôles principaux jusqu’aux simples figurants. Tout est crédible. Tout sonne vrai.
Les Bronzés de trop. Les 2 premiers étaient marrants. Celui ci est accablant. Et Ornella Muti joue tellement faux que c’en est gênant.
Film long et ennuyeux. Certes, c’est splendide visuellement. La musique, spatiale, est à l’unisson de la beauté des images et Brad s’implique avec conviction. Mais où est l’émotion ? A priori dans le vrai sujet du film, la relation père-fils. Sauf que les retrouvailles, que nous avons attendu pendant plus d’une heure et demi, sont décevantes si on est gentil, franchement ridicules si on l’est moins.
Une succession de clips visuellement de toute beauté, mais qui tourne à vide.
Le jour où ce metteur en scène mettra son fantastique talent visuel au service d’une histoire simple, ce sera un chef d’œuvre.
Le jour où ce metteur en scène mettra son fantastique talent visuel au service d’une histoire simple, ce sera un chef d’œuvre.
Film très plaisant à voir, même si on n’est pas sensible à la musique de Nashville. Avec un scénario pas si prévisible que ça, qui m’a toujours pris à contrepied.
Du pur divertissement. On sait que c’est n’importe quoi, mais on ne peut pas décrocher. Tout surprend, tout amuse, tout émerveille.