Thilibes ses critiques films

Nope ou « comment enfumer les critiques presse ». 1. Faire lent et ennuyeux. 2. Transformer les personnages en caricatures insupportables. 3. Glisser dans l’histoire une histoire qui n’a rien à voir. 4. Insérer des scènes incompréhensibles qui font dire aux critiques presse : « Je ne comprends rien, qu’est- ce que ce réalisateur doit être intelligent ». Et boom 4.2/5 critique presse. Les spectateurs, dont je suis, ne se font pas ...
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L’absurde quand il est naturel peut conduire à des sommets. Ici tout est fabriqué. Les saynètes se succèdent, si elles enthousiasment les critiques (???), très vite, elles laisseront de marbre les spectateurs. Contentez-vous de la bande-annonce très bien faite mais sans rapport avec le film.

C'est drôle (savoureux dialogues d'Henri Jeanson) et enlevé (mise en scène rythmée de Christian Jacques). L'interprétation, dominée par le très talentueux Gérard Philipe, est excellente. Le film ne vieillit pas et peut être visionné à l’envi.

Un grand film personnel, intelligent et haletant sur les violences policières. Le point de vue est soutenu par une réalisation nerveuse et une interprétation d’une grande densité.

Où est l’esprit Aardman ? C’est décevant à tous les stades et on ne croit pas une seconde, en cette histoire abracadabrante. Quand le commercial l’emporte sur l’artistique… A réserver aux tout petits et encore !

L’histoire n’est pas nouvelle et si les décors sont réussis, le dessin des personnages est raté. Quant à l’esprit subversif de Pixar on peut se demander s’il n’a pas été digéré par la maison Disney ?

Les personnages sont tellement détestables par leur arrogance, leur condescendance, leur posture dédaigneuse qu’ils en deviennent ridicules. Impossible dès lors d’attacher une quelconque importance à un film dont l’histoire n’a finalement aucun intérêt. A sauver du naufrage Hugh Grant… de justesse.

Une belle idée de départ gâchée une vision des rapports homme/femme dénuée de nuance, des personnages qui ne sont qu’archétypes, des retournements de situation improbables et des gags d’une extrême lourdeur. Tout ça devient gênant assez rapidement. C’est dommage les acteurs donnent le meilleur d’eux-mêmes.

Film déséquilibré, d’un côté un numéro d’acteurs chevronnés qui parviennent à nous amuser, de l’autre de jeunes dessinés de façon grotesque et une actrice qui défend, sans aucune finesse, un personnage irritant. L’ensemble est puéril et la morale douteuse spoiler: (pour réussir, il faut tricher ). Bref, encore une comédie française écrite à la louche.
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Incursion de Carné-Prévert dans le fantastique. Le film parfois bavard souffre d’un rythme lent et d’une approche désuète mais la partition, à remettre dans le contexte, est belle, la morale réjouissante et l’interprétation exceptionnelle (avec une réserve quand même pour Alain Cuny). Scène finale culte.

Prouesse technique, rythme endiablé mais les personnages ont été tellement vus ! Le héros irritant, l’antihéros agaçant, les personnages secondaires (ici les pigeons) consternants de bêtise. Le tout noyé dans un flot bons sentiments et un final attendu.

Si ce film réquisitoire proche du documentaire convainc par la solidité de ses arguments, on peut lui reprocher un rythme parfois lent, une lumière et un décor qui créent un décalage (sans les dates en incrustation on se croirait dans les années 50), un personnage principal qui manque d’expressivité et une Anne Hataway sans réelle partition à jouer.

Eric Toledano et Olivier Nakache ont, pour ce film, procédé différemment des précédents : ils ont inséré de l’humour dans un thème grave et non du pathos dans le comique. Ils nous livrent un film intelligent, touchant, nuancé et drôle.

Si le film n’est pas prisonnier d’une remarquable reconstitution (décor, costumes, lumière) et s’il est servi par une solide distribution (à l’exception d’E. Seigner qui soit récite soit joue faux) il n’est pas véritablement à la hauteur de cette tragédie humaine. On l’on est en droit de se poser les questions suivantes : Pourquoi ne voit-on pas davantage les répercussions de « l’affaire » sur une société française ...
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Bonne idée de départ (qui lorgne tout de même du côté de « The Game ») mais l’histoire « Auteuil-Tillier » est rapidement parasitée par celle du couple « Canet-Tillier ». Certaines scènes sont exaspérantes tant le personnage de Guillaume Canet nous rappelle l’insupportable Narcisse qu’est Nicolas Bedos. C’est dommage Daniel Auteuil et Dora Tillier sont épatants et plus encore.