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Grande déception... Le réalisateur est certes doué mais l'ennui vous gagne inexorablement au bout de 10 minutes. L'ensemble s’essouffle vite et manque cruellement d’impact émotionnel. On perd son temps devant ce bric à brac formaliste où toutes les images sont truquées, maniérées, fabriquées, factices, sans la moindre vie.
Vulgaire et lourd. Les comédiens sont bons, c'est la seule chose qu'on ne peut contester. La mise en scène hystérique, tourbillonnante et les dialogues assommants sont d'un grand creux, indignes d'une Palme d'Or à Cannes. Le personnage d'Ivan est bonnement à gifler. Le film est beaucoup trop long, il aurait gagné à être écourter de 20 minutes. Un désastre presque total
Doux, profond et sensible. Film lent et hypnotique, triple portrait de femmes à Mumbai. Douceur, langueur dans la narration. On est tout de suite dépaysés, propulsés dans une autre temporalité. Musique fascinante, ensorcelante. Merveilleuse magie des images. Interprétation magnifique des trois actrices. Un sans-faute.
Vieillot mais attachant. Heureusement qu'Agnès Jaoui est là. Sans elle, ce film n'existerait tout simplement pas. L'histoire manque d'intérêt, de force, de piquant. La mise en scène est trop molle, soporifique. Le film parait plus long qu'il n'est. La faute à un scénario attendu, conventionnel, sauvé miraculeusement par la foi de son interprète principale.
Un naufrage. Laid. Incrédible. Mal joué. Scénario mal écrit, confus, abscons, trop ambitieux pour ce réalisateur. Utilisation catastrophique de la voix off. Grosses faiblesses dans la direction d'acteurs. Le jeu de l'actrice principale est si mauvais qu'on en reste ahuri. Alexis Manenti ne croit pas une seconde à son personnage.
Un calvaire. Ce dernier opus de Patricia Mazuy est une chape de plomb prévisible, mécanique faite pour martyriser le spectateur. Isabelle Huppert et Hafsia Herzi font, en vain, des efforts surhumains. Elles sont toutes les deux barbantes et usées jusqu'à la corde. Mais le pire, c'est cette réalisation moisie, aigre, avariée qui ôte toute poésie et rend le film sordide et d'une laideur rarement atteinte.
Kitsch, superficiel et opportuniste. Un Mexique qu'on ne voit jamais, comme si la réalité du pays n'intéressait pas Audiard. Violence gratuite. Mélange des genres (film genré, thriller, comédie musicale, drame social). Confusion à tous les niveaux. Profusion de séquences ridicules. La question du genre ne soulève pas de réel intérêt. Mise en scène poussive, clinquante, tape à l'oeil. Collection de clichés bourgeois, bien-pensants ...
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Ennuyeux Larrieu. Karim Leklou, comme toujours, est impeccable et sauve in extremis ce film léthargique. Laetitia Dosch, elle, est franchement insupportable. Le film s'effondre dès qu'elle apparaît. Bertrand Belin n'a pas le moindre talent de comédien, c'est une grave erreur de casting. L'histoire est fake et n'a pas la moindre importance. En résumé : un film théorique, antipathique, totalement déconnecté de la réalité.
Les téléfilms moisis d'André Téchiné n'ont plus la côte, ils sont délaissés, ne font plus recette, n'intéressent plus grand monde. Ce n'est pas le duo Isabelle Huppert - Hafsia Herzi qui va sauver la mise. Pourtant les deux comédiennes sont justes, correctes en tous points mais on est las de les voir à longueur d'année. Elles ne provoquent ni l'une ni l'autre la moindre surprise. Enfin l'histoire, la mise en scène appliquée, ...
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Totale déprime. Toujours le même film lugubre, fauché et qui vous colle un cafard monstre. Le réalisateur croit filmer des gens singuliers et un quartier pittoresque. Il est hors sol, totalement déconnecté de la réalité. Quant au film lui-même, c'est de l'archi revu, de l'archi rebattu, pas très bien joué, pas très bien monté
Encore plus mauvais et creux que le lamentable "Jessica forever". Les deux réalisateurs pseudo rebels édulcorent leur propos. Résultat : fadeur moite à tous les étages et fascination morbide pour la délinquance et le nihilisme compassé. Les comédiens ne sont ici que de grotesques marionnettes au service d'une histoire bricolée par des amateurs. Le pire, c'est ce récit qui se veut novateur et avant-gardiste et qui n'est, en réalité, ...
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"J'te fais poutou poutou". Une Emmanuelle Devos sortie du formol, un Raphael Quenard en éternel bouffon et un Jean Pascal Zadi insupportable. C'est tout ce que le cinéma français a à nous proposer ? Rien à sauver dans cette pauvre pantalonnade
Olivier Assayas sauve (une fois de plus) le cinéma français avec cette comédie douce-amère, drôle et tendre, entre journal intime, documentaire, et fiction. Acteurs excellents. Dialogues acérés, percutants. Le film parle de transmission, du manque d'amour, de fraternité retrouvée, des rapports hommes-femmes avec beaucoup de simplicité, de sincérité et de fraicheur.
Égo surdimensionné. Déjà "Annette" avait terriblement déçu. Dans ce dernier film, Carax recycle péniblement ses vieilles images et ses souvenirs avariés. Il agrémente le tout de blagues pourries et de citations ringardes. Le problème de Carax, c'est que son seul et unique horizon, c'est Godard. Parfois brillant, souvent pathétique, toujours fatiguant, Carax signe un film vertigineux d'ennui et de vide
Michel Franco, cinéaste prodige mexicain, signe à nouveau un authentique chef-d’œuvre. Ce dernier film vole très haut (aucun film français actuel ne lui arrive à la cheville). "Memory" est un mélodrame ascétique, rigoureux, bouleversant sur deux malades de la mémoire. Les deux comédiens sont beaux, bien sûr. Brisés et beaux. Jessica Chastain est absolument parfaite, impeccable et l'interprétation de Peter Sarsgaard est tout ...
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Ultra mauvais film, parfaitement révélateur de l'état catastrophique du cinéma Français. François Civil n'est pas crédible pour un sou dans le rôle d'un prof naïf, inexpérimenté et homosexuel (le film insiste lourdement sur ce fait). Le réalisateur détruit toutes les valeurs de l'école républicaine. Pas de laïcité en danger. Pas de réel pédagogique ni sociologique. Juste un film convenable, conventionnel qui renverse le réel ...
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Œuvre flamboyante et glacée servie par deux actrices immenses, Natalie Portman et Julianne Moore. Film mystérieux. Hommage troublant et intelligent au cinéma. Double portrait fascinant de femmes et d’actrices. Mise en scène rigoureuse, au cordeau, très subtile de Todd Haynes. Le spectateur est emporté dans un tourbillon d'émotions et d'interrogations. Références directes à Bergman, à "Persona" pour le rapport entre les deux femmes. ...
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Grand bonheur. Le cinéma italien renait enfin. Mise en scène élaborée, libre, sans repères temporels. On ne sait jamais si nous sommes après la guerre, dans les années soixante ou dans les années 80. Les acteurs sont tous extraordinaires. Isabella Rossellini est juste grandiose en vieille mère mal aimée. "La Chimère" est une œuvre poétique et politique forte sur la beauté et les forces du Bien face aux puissances du Mal.
Parfait, brillant et minimaliste. Superbe et contemplatif avec du rock sixties dans la bande-son. Un film tendre, doux, poétique sur le bonheur qui se trouve dans les choses les plus simples. Balade envoûtante, hypnotisante dans l'ultracontemporaine Tokyo. Jeu impeccable de l'acteur Kōji Yakusho. Le film nous conduit vers une méditation intérieure sur la beauté essentielle du monde.
Un mélo poussif entre les années 40 et les années 60. Les sentiments sont interprétés avec conviction par Anaïs Demoustier et Vincent Lacoste. La reconstitution est habile et juste. On traverse ainsi 20 ans de la vie d'un couple confronté aux difficultés de l'après-guerre. Malheureusement la réalisatrice ne propose aucune lecture politique de cette époque et sa mise en scène est sage, plate, gentillette, inoffensive, mièvre, sans la ...
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Du temps perdu. Film glauque, caricatural, sinistre. Le cinéma français ne sait évidemment pas raconter ce genre d'histoire. Virginie Efira, en pure perte, s'agite énormément pour un pauvre résultat. Un film qu'on peut éviter de voir sauf si on a du temps à perdre.
Le film illustre à la lettre le récit de Vanessa Springora. Mais c'est là son défaut majeur. Le casting laisse à désirer : Lætitia Casta, Kim Higelin et Jean-Paul Rouve ne sont pas très convaincants. Le pire, c'est qu'il n'y a pas de mise en scène, pas de réalisation. Et ça se sent vraiment. La case réalisation est totalement vide, inoccupée. N'importe qui aurait pu réaliser ce téléfilm anonyme, n'importe qui venant du ventre mou ...
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Quelle fatuité que ce premier film. Le scénario est grossier, mal écrit, attendu. La voix-off plombante gâche tout. Le film est laid à voir, mal joué, mortifère. Hafsia Herzi s'avère incapable de relever le niveau. On ne croit jamais à ses névroses. Elle est toujours dans la rétention de ses émotions. Mieux vaut ne pas parler du personnage d'Alexis Manenti qui rend le film encore plus terne qu'il est.
Le vieux Ken Loach n'est plus que la sinistre caricature de lui-même. Son dernier film est prévisible, pauvre esthétiquement et étriqué politiquement. Le cinéaste anglais nous ressert la même soupe épaisse, complaisante et misérabiliste à chaque fois. Il est complètement hors-sol. Il ne faut pas avoir peur de le dire. Sa vision unilatérale du monde, pleine de pathos et noyée dans un sentimentalisme lacrymal est dépassée et ...
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Bête, stupide et nul. D'une bêtise crasse. Un mélange de cinéma d'anticipation et de science-fiction antispéciste et écologique traversé par tous les thèmes foireux de notre époque désastreuse. Acteurs illuminés. Ridicule Romain Duris. Grotesque Adèle Exarchopoulos en gentille policière. Mise en scène plate. Navet pitoyable sans le moindre intérêt. Fermez le banc.
Un film mineur de Philippe Garrel. Le vieux réalisateur français hanté par la mort montre l'Intensité et la fragilité des liens familiaux, amoureux et amicaux au sein d’une fratrie de marionnettistes. La famille Garrel au grand complet est réunie dans une fable superbement mise en scène. Malheureusement, le film a quelque chose de vieillot, de renfermé, de suranné. On a très vite envie de changer d'air, d'ouvrir grand les fenêtres et ...
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Faites entrer l'accusé. Dialogues surexplicatifs. Antoine Reinartz dans un rôle hautement caricatural. Le film est trop orienté idéologiquement, trop démonstratif et bien trop à charge contre les hommes. Justine Triet ne prend pas le moindre risque : les femmes sont victimes du patriarcat et les hommes sont faibles. Elle est totalement en phase avec le discours de gauche dominant de son époque. Enfin, le film est censé être trouble mais ...
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C'est vrai, même le titre vous le dit : ils sont gênés de vous avoir soutirer une place de cinéma. On ne comprend pas bien les intentions du réalisateur de cette daube belge qui sent des aisselles et qui met un temps fou à démarrer et un temps fou pour s'achever. Artus joue comme un pied et Elsa Zylberstein ne berne plus personne. Le film veut aligner quelques bons mots d'auteur et autres finasseries mais on a vite compris que le train ...
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Pas de quoi téléphoner à sa mère. Quentin Dupieux troque sa veine surréaliste exaspérante contre un comique de bon aloi. On ne peut nier un crescendo dramatique intense et des dialogues très bien écrits. Les comédiens sont tous excellents. Raphaël Quenard incarne parfaitement son personnage de plouc. Mais le film est facile, fabriqué, artificiel et bidon. On est déçu et on reste sur sa faim.
Laetitia Masson a raté tous ses films. Sans exception. Ici on a droit à une intrigue petite bourgeoise interprétée par des comédiens fatigués, lessivés, essorés par le système. Le problème n'est pas tant le scénario (d'une tiédeur inouïe) que la mise en scène d'un total amateurisme avec sa direction d'acteurs approximative. Mieux vaut ne pas s'apesantir sur la poésie low cost et sordide de buffet de gare provincial qui gangrène ...
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Éculé et périmé avant l'heure. La réalisatrice n'est pas douée pour la comédie (exercice ô combien difficile). Gags ringards, situations grotesques, dialogues piteux, mise en scène vétuste, acteurs lourdingues. Tout est pataud, boursouflé, archi rebattu dans ce film. On comprend mieux, en le voyant, pourquoi ça sort au milieu de l'été.
Que peut le cinéma ? Donner une image viable de l'homme. Nuri Bilge Ceylan filme avec maestria des portraits rigoureux et singuliers de jeunes kurdes. Portraits imprévisibles, éclatants, poétiques, échappant à toute catégorisation. Cinéaste de la parole, le réalisateur turc en use mieux que quiconque dans le cinéma actuel. Ses dialogues, ses monologues sont si beaux, si forts à écouter, musicaux, uniques. Les paysages sont complexes, ...
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Pure magie. Extase. Seul le cinéma coréen est encore capable de nous émerveiller. Thriller ultra contemporain, dark, d'une noirceur philosophique sans égal. Scénario pervers, vénéneux, malsain, secoué par une mise en scène sidérante de beauté. Construction narrative top-moderne, linéarité cassée, personnages démentiels, cadrages savants, lumières innovantes, mouvements de caméra qui fascinent l'œil du spectateur. Noir et blanc ...
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Vaudeville covidé. Quel est l'intérêt d'un tel film ? La démarche artistique d'Arnaud Viard est inexistante, navrante de banalité. Ce film a le charme désuet, archaïque d'un téléfilm des années 80. Même le noir & blanc ne parvient pas à nous sortir de la léthargie dans laquelle baigne cette histoire fade et mollassonne.
Fake love story. Alex Lutz se donne un mal fou pour faire tenir son histoire en long-métrage. On s'ennuie énormément dans ce film creux, bidon, truqué. Les comédiens semblent se faire plaisir en jouant les amoureux romantiques de pacotille mais les personnages convenables et banals qu'ils incarnent ne sont que des coquilles vides qu'on regarde de loin, avec indifférence, comme un train qui regarde passer les vaches.
Obscur, abscons et ennuyeux. Malgré son fameux casting, malgré sa réalisation hyper soignée, ce film se révèle assez vain. Wes Anderson fabrique en pure perte ses vignettes plastique d'une parfaite maitrise et peine à régénérer un univers qu'on connait par coeur. Ce film ne produit aucune émotion. On n'est jamais concerné par ce que l'on voit et encore moins ému. C'est un film caricatural (une caricature de ce qu'est devenu le ...
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