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Gran Torino confirme la sidérante fécondité de Clint Eastwood, qui aligne les oeuvres majeures, depuis plusieurs années, avec une aisance confondante.
La réelle force de cette fresque, au fond, c'est la modestie qui la sous-tend. Sa dimension documentaire sur des hommes au combat.
c'est la caractéristique du grand artiste que de s'approprier les matériaux les plus extérieurs à sa personnalité pour les restituer dans un univers à la fois personnel et cohérent.
Million Dollar Baby s'impose très vite comme l'un des sommets d'une oeuvre faite autant de petits films que d'ambitieux projets. On assiste à la synthèse miraculeuse d'une histoire et d'une mythologie, à la parfaite symbiose entre le fond et la forme, dont les contours respectifs se brouillent superbement.
Le style du film relève du grand cinéma de prose. L'écriture est parfaitement maîtrisée, la ville de Boston remarquablement filmée à l'aide de nombreux plans aériens comme autant de réminiscences d'une immanence divine qui renverrait au titre, les comédiens parfaits, parmi lesquels Sean Penn époustouflant.
Sans atteindre la densité et l'élégance de Heat, Collatéral tire le meilleur d'un scénario presque conventionnel qui a pour dessein de mettre en valeur tous les autres éléments du film. Mise en scène puissante et confrontation d'acteurs exceptionnels pour un thriller crépusculaire et terrassant.
Peut-être un peu long, d'accord (2 h11), mais une bonne surprise pour tourner la page cinéma de l'année 2012.
on ne voit (presque) pas le temps passer. Grâce au rythme soutenu d'une mise en scène musclée et trépidante . Seul hic dans l'affaire, ce suspense de routine ne fait que se fondre dans le moule d'une histoire que l'on a l'impression d'avoir déjà vu des dizaines de fois sur le grand écran.
Cet equilizer est une Adaptation vigoureuse de la série tv des années 80 avec de très bonnes scènes d action mais un scénario parfois bancal et répétitif surtout dans sa seconde partie
Explosions en cascade, musique pompière, héroïsme dégoulinant, absence d'humour, happy end cousu dans la bannière étoilée : rien ne manque à cette exaspérante série B.
Le réalisateur, Ric Roman Waugh, ne se fatigue pas à rendre crédible le complot, il aligne pendant deux heures dialogues plats et scènes d’action plus ou moins inspirées (on retient l’attaque de drones, on se lasse du shoot’em up à tire-larigot).
Les scènes de baston entre méchas sont réjouissantes et parfois complètement folles, mais le film est un poil trop long et aurait gagné à se laisser aller totalement vers l’abstraction pure. Dans tous les cas, si vous trouvez que les films de superhéros sont trop timides, sachez que Promare vous venge en long, en large et en travers.
Récit initiatique onirique et original, drôle et décalé, Le Mystère des pingouins, film d’animation d’un jeune cinéaste japonais prometteur, étonne par la richesse de son propos et la virtuosité de sa mise en scène. La bonne surprise animée de l’été.
Comme il s'agit d'un film d'animation, on repense, sur le même thème, à "Parvana", chef-d'oeuvre de Nora Twomey sorti il y a un an. "Les Hirondelles de Kaboul", moins étonnantes mais joliment maîtrisées, s'adressent à un public plus adulte avec une idée brillante : dessiner les personnages d'après les comédiens qui leur prêtent leur voix.
Gray maîtrise en orfèvre l'art du scénario et de la mise en scène. Ad Astra est un film qui va sûrement devenir un grand film
Cette poussée de lucidité donne son intérêt au film, mais on regrette tout de même que la créature, dont le potentiel brille ici et là, ne serve en fin de compte qu’une mise en scène tablant sur un déluge d’effets.
La famille, l'héritage et la transmission sont au cœur de ce millésime racé qui voit s'épanouir et mûrir, comme un bon meursault, trois magnifiques personnages dont la complicité retrouvée éclate dans une scène d'ivresse gouleyante.
Deux moins est un film plus subtil que son propos, moins bête que son contenu, mieux fait que son discours.
Transposée au cinéma, la première partie de l'histoire devient un petit film d'angoisse efficace mais un peu limité, qui ne parvient pas à capter toute l'ampleur de ce personnage iconique. Mais grâce aux excellents acteurs, une direction artistique très réussie et quelques idées saisissantes, le club des losers nous embarque avec eux.
Weeding nightmare est un film d'horreur qui manque sa premiere ambition : faire peur De la fiction, OK, mais qui fout les jetons.
Perdrix est une comedie dramatique assez sympa mais un peu decevante cela reste Une histoire pleine de charme et de romantisme.
Caire est fragile, survoltée, agressive. Elle vient réclamer son dû et dynamite l'équilibre précaire de cette famille où l'on s'invective autant qu'on s'éteint, et où tout le monde s'éreinte, y compris le spectateur...
Touchant , sincère et beau fourmi rempli totalement son contrat et est un film super à voir en famille . Du bon cinéma familial.
J'aime beaucoup ahmed sylla et j'attendais ce fiilm avec impatience ! Un peu déçu mais ça reste Une comédie d'action rythmée.
Le cahier des charges du blockbuster familial est rempli sans imagination ni humour. Une catastrophe
Un epiqode vite vu vite oublié à conseiller surtout Pour amateurs de gros bolides et gros films d'actions
Il y a fort à parier que ce film restera un grand classique du polar. Roschdy Zem est d’un magnétisme incroyable, et Léa Seydoux surprend. Respect !
La suite de Fast and Furious s'adresse à tous ceux qu'un crissement de pneu sur le bitume fait fondre de plaisir . Pour en savoir plus, rendez-vous chez votre garagiste.
Du " tuning " extrême, une guest star du rap , des bolides rutilants et des bimbos comme récompenses : sûr que le troisième âge n'est pas vraiment le coeur de cible
La production a trouvé l’équilibre parfait entre action et suspense. Le public sait ce qu’il va voir et ressort de la salle satisfait après avoir eu son comptant de décharges d’adrénaline et de bollides malmenés. Pas question en tout cas d’appuyer sur la pédale de frein.
Des vannes au kilomètre, des séquences d’action extrêmement généreuses (même si pas toujours très propres) et des moments iconiques qu’on ne risque pas d’oublier : Hobbs and Shaw, c’est un peu le meilleur des blockbusters de ces dix dernières années enrobé dans un bel emballage qui sent bon le cinéma d'action 90’s.
Vincent Elbaz brille en loser attachant dans cette comédie sympathique, dont la toile de fond sociétale rehausse certaines situations prévisibles.
Sous ses allures de vraie comédie réussie, La Vie scolaire sonne juste. Aussi bon voir meilleur que patients
Comme des betes est une vraie claque ! Drole , sympa et familial c'est Un dessin animé irrésistible.
L'humour et le savoir-faire technique du studio Illumination font mouche dans cette suite de qualité.
Si Les Affamés n’est pas exempt de lenteur et de maladresse, ce film fort mérite amplement d’être vu tant ce qu’il raconte est ancré dans nos vies quel que soit notre âge et notre condition.