Raphaël L
Membre depuis le 4 mai 2019
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L'opposition entre ces scientifiques éclairés et un mur d'inertie (sphère médiatico politique) capable d'absorber les pires nouvelles est vraiment efficace. Il ne s'agit pas d'un film pédagogique comme les deux derniers d'Adam Mackey mais justement don't look up ne tient pas seulement sur le seul argument du déni de cette comète (métaphore évidente du réchauffement climatique) mais bien sûr un récit bien échaffaudé: chaque ...
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J'ai vraiment pas aimé ce film qui surjoue l'ambiguïté de la zone grise. Les deux premiers chapitres sont gâchés soit par le jeu d'acteur ridicule du fils, soit par l'artificialité des situations.
Certains verront dans les scènes du procès un coup de force alors que cette interminable séquence joue avec les personnages comme avec des marionnettes au service d'un discours même plus un minimum enveloppé dans un récit réaliste...
Certains verront dans les scènes du procès un coup de force alors que cette interminable séquence joue avec les personnages comme avec des marionnettes au service d'un discours même plus un minimum enveloppé dans un récit réaliste...
C'est un très beau petit film qui prend à contretemps l'actualité brûlante sur le conflit israélo-palestinien. Les cinéastes jumeaux préfèrent s'intéresser au quotidien gazaoui.
Les personnages sont très touchants car malgré leur âge mur, ils sont toujours aussi maladroits avec leurs sentiments.
L'accomplissement de leur histoire d'amour est sans cesse endigué par leur environnement terne (jungle de béton), par leur entourage (la ...
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Grâce à la célérité du récit (le filmé se concentré seulement sur le deuxieme chapitre du livre de Balzac) et au dynamisme de la mise en scène, Xavier Giannoli évite l'écueil d'une adaptation à l'image figée, incapable de prendre ses distances de l'œuvre originale. La galerie de personnage dépeinte durant les 2 heures est vraiment réjouissante. Les quelques apparitions de Depardieu, Balibar ou de Stévenin parviennent à nous ...
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Dans un premier mouvement convaincant Nanni Moretti ouvre les trois lignes de son récit, l'accouchement du 3eme étage, la peur d'un père pour sa fille du premier étage et le conflit générationnel du 2eme étage.
Le film a la mise en scène d'un téléfilm mais les enjeux sont vraiment bien déplié et entremelé avec une grande finesse sans psychologisation à outrance des personnages.
La fin avec le discours sur les migrants et les ...
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Petite déception pour ce film, qui, à mon avis, n'a pas trouvé sa forme dans l'animation...
Sans arrêt, l'immersion dans l'expérience de l'escalade de grandes falaises est entravée soit par le dessin, la musique ou la durée des plans.
Par le dessin car on ne ressent pas du tout le vertige ni la profondeur et donc le danger potentiel avec de l'animation qui aplatit l'image.
Par la musique, car elle surpasse souvent les bruits du vent, du ...
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Je ne m'attendais à rien et c'est dans ces moments là qu'on est le plus agréablement surpris.
Le film possède une ambiance propre à lui, légère et sensible, qui marche très bien. Le film reste quand même un peu trop décousu.
Je le vous conseille et à voir avec des enfants!
Le film possède une ambiance propre à lui, légère et sensible, qui marche très bien. Le film reste quand même un peu trop décousu.
Je le vous conseille et à voir avec des enfants!
Le monde est à toi est un très bon film français.
Romain Gavras a vraiment son style visuel propre et marquant. Son travail sur les clips donne lieu à une mise en scène très énergétique.
Les personnages à la limite de la caricature sont très drôles et Karim Leklou excelle dans son rôle. Bref film très bon.
Romain Gavras a vraiment son style visuel propre et marquant. Son travail sur les clips donne lieu à une mise en scène très énergétique.
Les personnages à la limite de la caricature sont très drôles et Karim Leklou excelle dans son rôle. Bref film très bon.
Toy story 4 a été une vraie claque visuelle et émotionnelle.
L'histoire est très bien rythmée entre les scènes d'horreur dans la boutique d'antiquité ou celles de poursuite dans les attractions de la fête forraine. Les nouveaux personnages de la fourchette et de la bergère apportent vraiment de nouvelles couches de lecture à creuser.
Bref Toy story 4 arrive à être une excellente suite ou conclusion de cette saga.
L'histoire est très bien rythmée entre les scènes d'horreur dans la boutique d'antiquité ou celles de poursuite dans les attractions de la fête forraine. Les nouveaux personnages de la fourchette et de la bergère apportent vraiment de nouvelles couches de lecture à creuser.
Bref Toy story 4 arrive à être une excellente suite ou conclusion de cette saga.
C'est ce que j'appelle une pépite c'est à dire un film qui n'a pas la prétention d'être plus qu'il n'est et qui fait merveilleusement bien son travail.
L'animation est réellement impressionnante: La Fameuse invasion des ours en Sicile regorge de couleurs et d'idées visuelle. Le film respire aussi un amour de conter à travers une mise en abyme très intelligente spoiler: L'ours donne la suite de l'histoire ce qui donne une autre ...
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J'ai de nouveau été conquis par le programme proposé par Woody Allen. 2 amoureux visitent New York et le temps d'une journée vont enchaîner de leur côté les rencontres, les histoires et les flirts.
L'histoire est à la fois légère et réjouissante !
Une vraie réussite.
L'histoire est à la fois légère et réjouissante !
Une vraie réussite.
J'ai vraiment beaucoup aimé me plonger dans cet été fantasmé en compagnie d'Elio et d'Oliver.
Le film est long mais ne traîne pas en longueur. La fin est très belle et la musique reste en tête. meilleur film romantique de l'année selon moi.
Le film est long mais ne traîne pas en longueur. La fin est très belle et la musique reste en tête. meilleur film romantique de l'année selon moi.
Le film est un enchevêtrement passionnant entre entre le passé et le présent sans savoir quelle séquence se déroule dans quelle temporalité. Amalric opère sans cesse des disjonction son/image: les personnages d'une séquence essaient de communiquer avec ceux de l'autre temporalité. On remet sans cesse en question ce que l'on voit jusqu'à se demander si on est pas plongé dans la folie du personnage. Un film qui s'effrite en même temps ...
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Le film réussit à la fois à faire un devoir historique (jeter une lumière sur les crimes de Staline au nom du communisme) et à avoir un résonance actuelle car en voyant ce jeune lanceur d'alerte qui dénonce le pouvoir et les médias corrompus on est obligé de penser à la sphère médiatique de plus en plus gangrènée par les fakes news. Mais passée l'esthétique vraiment élégante, la réalisatrice s'embarrasse d'un classicisme de ...
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Le concept est vraiment bien tenu dans la première partie du film avec des idées de réalisation intéressantes (scène de touche-touche et surrimpressions de la falaise sur les visages des personnages qui préfigure leur enferment et leur peur de vieillir).
Cependant, le film à un gros problème de cohérence: il laisse énormément d’événements hors champ (l'accouchement, la tumeur, la mort) alors même que le lieu de la plage interdit ...
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Encore une fois, un énorme budget est jeté par la fenêtre avec ce film de super-héro.
Il yavait quelques idées intéressantes avec l'antagoniste du film, un actionnaire sur le marché du pétrole qui acquiert le pouvoir de réaliser des souhaits. Cela dit quelque chose de l'emballement à un moment donné du désir des populations d'avoir tout sur commande.
Malheureusement cette idée n'est pas si bien exploitée, les scènes d'actions ...
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Benedetta fait s'entrechoquer les thèmes de la religion, du pouvoir et de la sexualité de manière brillante. Dès le début, l'Église nous est montrée comme un commerce (le recrutement de Benedetta ressemble à un entretien d'embauche qui fait l'objet de négociations financières entre le père et la mère supérieure) et une scène de théâtre littéralement. De ce point de vue, le film va tenir jusqu'au bout une ambiguïté sur le ...
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Le film prend deux trajectoires: celle de "l'homme qui venait de la mer" et celle d'un groupe d'amis qui doit s'acclimater à leurs différences culturelles (japonais et indonésien).
Les surgissements du fantastique par ce mystérieux homme sont vraiment amenés de manière délicate par la mise en scène. Malgré cela, les enjeux de ce personnages sont un peu alourdit par la dimension symbolique (métaphore de la mémoire d'une catastrophe) et ...
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Le film n'arrive pas totalement, malgré ses 2h45, à nous faire ressentir une quelconque impression d'ennui ni de solitude que le personnage d'《Onoda》 a dû vivre seul pendant 《10000 nuits dans la jungle》 car sans cesse le film est entrecoupé de scènes d'actions ou de flash-back de son recrutement et de son entraînement qui nous coupent dans notre lassitude.
Cependant la jungle est vraiment bien utilisée, on sent que les personnages ...
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Pendant 3 heures, R.Hamaguchi nous embarque dans un voyage à bord d'une voiture rouge rutilante au cœur des atermoiements affectifs. Le trajet fait de ligne droite, de virages, de chocs s'apparente au circuit des émotions des personnages.
A force de redoubler de pistes à travers la gémellité des personnages (le metteur en scène et l'acteur + reflets d'Oto) et la superposition des langues, le film est d'une richesse absolue, à la fois ...
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On entend le "So may we start", titre du premier numéro d'Anette, comme une invitation à communier de nouveau dans les salles obscures. Au vue du contexte, ce film devait en effet faire événement en lançant la compétition de Cannes après une longue période de creu cinématographique avec un geste fort.
Depuis son studio, Leos Carax active la mélodie, les musiciens des Sparks branchent leurs instruments (Le montage est somptueux). Et ...
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Magnifique, la vie d'un homme en trois temps. Trois chapitres de sa vie à l'écran. L'enfance, le service militaire et la fin de vie. Un récit en forme de triptyque joué par trois acteurs différents.
Le film est une expérimentation formelle assez unique. Tous les plans sont fixes magnifiquement composés. Une lenteur qui nous laisse de la place. C'est en fait un film qui transmet par l'image et non les dialogues.
Une méditation consolante ...
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Une des grosse qualité du film est d'explorer les zones grises d'une realtion comme celle-ci . Elle montre à la fois la porosité des gestes d'un entraîneur (qui a modelé l'athlète à son image) et des gestes d'un agresseur. Cette emprise sur cette fille est aussi une manière pour lui de revivre ce succès sportif tout en la gardant pour lui. De l'autre côté la jeune fille ne semble pas complètement rébutée ni complètement acquise ...
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Disney n'a plus aucune inspiration c'est désastreux. J'ai l'impression d'assister à la mise en marche d'un logiciel qui a absorbé tous les gimmicks des plus gros succès de ces dernières années en terme de dessin animé (une héroïne infaillible, un compagnon animal mignon, une trahison originelle...) et recrache tout ça à l'écran.
Et regardez bien à chaque fois il s'agit de la même trame ďamatique: un pacte brisé qui plonge le ...
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Woow c'est la première fois qu'en regardant un film, je me dis que j'aurais aimé le réaliser.
Le film d'abord ne traite pas ses sujets sociétaux (le gouffre social, la couleur de peau) de manière frontale sans pour autant les évacuer. Au spectateur de comprendre la subtilité de chaque moment. Là à mon avis réside le travail de Guillaume Brac, essayer de capter dans un moment tout ce qui peut se dégager de l'altérité : la drague ...
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J'aime beaucoup les scènes de groupes dont Maïwenn tire une énergie et synergie assez folle ainsi que la manière dont le film tord le cou à l'idée qu'on peut retrouver ses origines sur le plan biologique (test adn).
Toutefois je pense que Maïwenn prend trop de place dans le projet: Maïwenn/actrice principale filmée en gros plan par Maïwenn/réalisatrice qui rigole aux blagues de Louis Garrel écrites par Maïwenn/scénariste. Elle prend ...
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Avec les premières scènes on ressent vraiment une sensation vertigineuse de réalités qui se dérobent sans cesse sous nos pieds. Dès que le film nous pose un repère temporal ou un ancrage par un lieu ou un personnage, le film nous le confisque et nous met dans une position de spectateur qui interroge sans cesse ce qu'il voit comme une personne atteinte d'alzheimer. Malheureusement le réalisateur ne fait pas assez confiance au spectateur ...
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Jeanne Herry à réussi brillamment de faire un thriller émotionnel sans aucun pathos. Tous les personnages existent au sein de l'histoire.
Roman Polansky s'attaque ici à l'affaire Dreyfus dans son film J'accuse.
J'aime beaucoup l'idée de comprendre l'affaire à travers les yeux d'un agent "neutre" le général Picard car cela permet de partir d'une situation et de comprendre petit à petit les faits. La relation décrite entre Dreyfus et Picard est très intéressante car les deux personnages n'ont aucune sympathie l'un pour l'autre mais c'est leur volonté de découvrir la ...
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Seules les bêtes est un thriller rural très haletant. Le film ne nous lâche pas grâce à sa construction pour le moins originale qui passe d'un point de vue à un autre toute les 20min afin que le spectateur découvre au fur à mesure toutes les faces de l'affaire. Le film parle bien sur de la conditions des agriculteurs, éleveurs de la France rurale et fait un rapprochement intelligent avec la situation des citadins à l'autre bout de monde ...
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Je suis vraiment déçu de ne pas avoir accroché à ce nouveau film de Rodrigo sorogoyen pourtant réalisateur du prometteur "Que dios nos perdone" et de l'excellent "El reino".
Le film possède un sujet très fort ainsi qu'un développement scénaristiques très original (bien qu'un peu trop bancal) mais mis à part la scène d'introduction la mise en scène ne rend pas honneur à ce scénario.
Le grand angle, la courte focale, les travellings ...
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Un film boursoufflé qui ne mérite absolument pas les louanges qu'on lui fait.
Le moins que l'on puisse dire c'est que Joker ne brille pas par sa subtilité:
-Un scénario qui fait du personnage un amas de personnalité qui ne cohabite pas à savoir un personnage christique, un psychopathe, un enfant traumatisé, un monstre tout en essayant de racheter son humanité. Une fin incompréhensible qui mêle lutte des classes, vengeance, nihilisme, ...
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Durant trois étés consecontifs au Brésil, Mada, la servante d'une riche famille, va se retrouver seule suite à la révélation de scandales financier de chez patrons. On suit donc au côté de Mada l'évolution de la société brésilienne.
Regina Casé porte le film de bout en bout grâce à son interprétation très pétillante et émouvante de Mada. Ce film construit en trois temps est parfois très drôle comme dans la scène où Mada ...
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Quelle pépite !! Cette comédie sociale est réellement bouleversante, drôle et intelligente.
Un des rares long métrage qui a su me faire rire d'un bout à l'autre. Mais le ton du film sait quand redevenir dur et touchant pour nous renverser jusqu'à son dénouement.
Un mot sur les actrices, professionnelles ou non, qui sont toutes extraordinaires.
Allez y sans hésiter!
Un des rares long métrage qui a su me faire rire d'un bout à l'autre. Mais le ton du film sait quand redevenir dur et touchant pour nous renverser jusqu'à son dénouement.
Un mot sur les actrices, professionnelles ou non, qui sont toutes extraordinaires.
Allez y sans hésiter!
Rian Johnson nous invite ici à jouer au cluedo pendant 2 heures. La durée peut paraître rebutante mais il s'avère que le film se réinvente très vite pour donner autre chose qu'un Agatha Christie classique.
Il est vrai que l'écriture de ce film est très bien pensée avec une multitude de détails et de retournements. Cependant je pense que la mise en scène aurait gagnée à être moins tape-à-l'oeil.
Les acteurs plus connus les uns que ...
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Un beau film qui tient ses promesses et réussit à émouvoir.
La grosse force et l'intérêt du film tient à cette relation entre les 2 frères avec l'histoire de ce deuil. L'alchimie est parfaite entre les deux acteurs, l'idée est excellente et donne des moments de mise en scène mémorable. Le film ne parvient qu'à demi mot à réinventer le teen movie car il plonge parfois dans des archétypes d'adolescents usés. Mais bon je cède quand ...
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