Films
SériesEmissions
Présenté en CO Cannes 2024 où il est reparti sans récompense, " l'amour ouf" a été adopté par le public.
Reposant sur un scénario riche en rebondissements ( c'est aujourd'hui suffisamment rare dans le cinéma français actuel, pour être souligné) cette histoire d'amour solide, qui se perpétue de l'adolescence à l'âge adulte, avait tout pour séduire.
Il y a peut-être aussi quelques vagues sources d'inspiration avec " il était une ...
Lire plus
Lire plus
Présenté à Cannes CO 2004, " la Nina Santa" est le deuxième opus de Lucretia Martel ( elle a réalisé quatre longs métrages à ce jour ) et parfois présenté comme le second titre de sa trilogie dite de " la cienaga" ( le marais en espagnol dont le double sens prend tout son sens lorsqu'on les voit).
Martel, originaire de Salta ( ville du nord ouest de son pays et proche des frontières Bolivienne et Chilienne) fut une des figures ...
Lire plus
Lire plus
Documentaire sur le compositeur Michel Legrand, ( décédé en 2019), connu pour ses musiques de films et ses arrangements de chansons de variété.
C'est ( pour ma part) la découverte en Cd de l'intégrale de son travail qui m'a permis d'apprécier la qualité de l'inspiration de ce musicien, qui m'avait le plus souvent laissé une impression en demi teinte.
Malheureusement, le documentaire n'évoque que très peu les arrangements formidables ...
Lire plus
Lire plus
Ressortie en salles de plusieurs titres fameux dont " Tortillard pour Titfield" (1953) de la " Ealing ", compagnie anglaise de production cinématographique restée fameuse dans l'histoire du septième art.
Réalisé par Charles Chrichton dont " un poisson nommé Wanda" (1988) et " De l'or en barres" (1951) sont restés dans les mémoires de la cinéphilie, ce " Tortillard..." vaut surtout pour la qualité de sa réédition.
La photo qui ...
Lire plus
Lire plus
Premier opus (2001) d'une des figures de la nouvelle vague argentine Lucretia Martel. Auteur à ce jour de quatre longs métrages, on est ici en présence du premier volet de ce qui sera finalement une trilogie.
Martel, propose un regard sur la vie en Argentine, dans la partie nord ouest du pays ( frontalière avec la Bolivie) et plus particulièrement de la région de Salta dont elle est originaire.
Sorte de film choral qui paraît sans ...
Lire plus
Lire plus
Ressortie en salle de " Malcolm X" (1992), biopic réussi de cette figure majeure de la défense des droits des afro américains, assassiné à NYC en 1965.
Spike Lee prend son temps ( plus de 180 mn) pour revenir sur le parcours de vie et militant de cette personnalité emblématique au destin tragique.
Le cinéaste parvient à nous captiver, sans aucun temps mort, dans un titre passionnant reposant presque entièrement sur les épaules de ...
Lire plus
Lire plus
Soutenu par la critique " vingt dieux" est ( à mes yeux) une déception. Pratiquement dépourvu de scénario, sans véritable description de ses personnages, il reste une situation géographique et le milieu agricole du Jura.
Il y a quelques rares scènes qui fonctionnent dans ce titre qui fait pâle figure à côté de " l'apprenti" (2008), premier opus de Samuel Collardey auquel il fait vaguement penser.
Il y a quelques rares scènes qui fonctionnent dans ce titre qui fait pâle figure à côté de " l'apprenti" (2008), premier opus de Samuel Collardey auquel il fait vaguement penser.
Arturo Ripstein, cinéaste mexicain qui fut assistant de Luis Bunuel sur " l'ange exterminateur", propose une adaptation d'un roman de 1961, du prix Nobel de littérature, le Colombien Gabriel Garcia Marquez ( écrit à Paris).
Au plan formel, le titre ( réalisé en 1999) se rapproche du théâtre filmé et la plupart des scènes sont tournées dans seuls quatre ou cinq décors.
Le scénario se propose de décrire le quotidien d'un couple de ...
Lire plus
Lire plus
Présenté à Cannes 2024 en Co, " diamant brut" avait de quoi proposer le meilleur : une actrice de tempérament et un sujet, celui du devenir d'une jeune fille délaissée par sa mère et victime ( sans qu'elle en soie forcément consciente) de certains développements traumatique de la négligence parentale ( attitude provocatrice, violence larvée, petite délinquance ).
Malheureusement, une fois la mise en place effectuée, le scénario ne ...
Lire plus
Lire plus
Après "copie conforme" prix interprétation féminine cannes 2010, le cinéaste iranien Abbas Kiarostami se rend au Japon pour ce qui sera son deuxième opus de fiction réalisé à l'étranger (2012) et aussi son dernier. Le cinéaste décédera soudainement en 2014 en france.
" Comme quelqu'un d'amoureux", c'est bien de ça dont il s'agit ici. Une étudiante issue ( vraisemblablement) d'une famille modeste, escort girl, se rend chez un ...
Lire plus
Lire plus
Prix d'interprétation féminine pour Juliette Binoche ( Cannes 2010) dans ce premier opus du maître du cinéma iranien Abbas Kiarostami, réalisé en Europe.
Le scénario est parfois présenté, assez curieusement, comme présentant une ambiguïté interprétative.
En réalité tout est clairement dit dans les échanges : pour fêter leur quinze ans de mariage, un couple fait mine de se rencontrer pour la première fois, afin de revivre la ...
Lire plus
Lire plus
Ressorties en salles de plusieurs titres fameux de la Ealing ( compagnie de production anglaise fameuse) dont " The Maggie" (1954) de Alexandre Mackendrick, un des plus talentueux cinéastes anglais des années 1950.
" The Maggie" ( nom du bateau autour duquel tourne l'intrigue) est sans doute, malgré ses qualités, moins accompli que d'autres opus (" Whisky a gogo", " l"homme au complet blanc" ou " Tueurs de dames" ) du cinéaste, réalisés ...
Lire plus
Lire plus
Présenté de façon discutable comme un thriller, " Conclave" est finalement un regard sur l'ambition à des fins individuelles et personnelles, tropisme et caractère inhérents à certains individus ( narcissiques le plus souvent).
Le scénario laisse espérer que c'est l'ambition à des fins d'intérêt général qui finalement finissent par vaincre.
On suit avec intérêt les coups d'éclats qui relancent plusieurs fois l'histoire ( la ...
Lire plus
Lire plus
Prix du jury (Cannes 2014), " Mommy" reprend vaguement le scénario du premier titre du jeune prodige du cinéma canadien, Xavier Dolan " j'ai tué ma mère" (2009).
Ici, une mère de famille élève seule un fils adolescent. On comprend que l'agitation extrême de ce dernier, ses sautes d'humeur sont certainement dûes à un trauma lié au couple dysfonctionnel de ses parents.
Plus policé que " j'ai tué ma mère" ( Anne Dorval interprète la ...
Lire plus
Lire plus
Il vaut mieux savoir un peu qui était Limonov avant d'aller voir ce biopic qui est (à mes yeux) un des titres les plus passionnants de K.Serebrenikov.
On imagine que Limonov a séduit le cinéaste pour certains moments de son parcours dans lequel il s'est peut-être un peu reconnu.
Expulsé d'Urss, mais finissant par revenir en Russie après la perestroika. Limonov, nationaliste communiste, est un personnage sulfureux qui a gardé une part de ...
Lire plus
Lire plus
Scénario pour teen agers, dont on a le sentiment d'avoir vu des dizaines de variations ( dont beaucoup sont incomparablement plus réussies : cf " la fièvre dans le sang " de Elia Kazan) portées à l'écran.
Malgré sa platitude, le spectacle n'est jamais ennuyeux, mais pas suffisamment attrayant pour ( me) donner envie de lire le roman ( prix Goncourt 2018).
Malgré sa platitude, le spectacle n'est jamais ennuyeux, mais pas suffisamment attrayant pour ( me) donner envie de lire le roman ( prix Goncourt 2018).
Premier opus (2009) du très jeune cinéaste canadien Xavier Dolan (19 ans lors de la réalisation du titre), et scénario dont il a vraisemblablement mis beaucoup de lui-même ( il interprète d'ailleurs le premier rôle).
Le scénario décrit les échanges entre un adolescent et une mère qui ne sait pas l'aimer. Remarques inappropriées de sa part, toxicité dûe à un passé qu'elle reproduit ( elle a eu une mère bipolaire), elle provoque ...
Lire plus
Lire plus
Abbas Kiarostami, cinéaste majeur du cinéma iranien et du septième art, construit ici une sorte de poème prodigieux, à partir d'un dispositif théoriquement aride ( suite de gros plans sur des visages d'actrices Iraniennes qui assistent à la projection d'un film - on entendra seule la bande son - tiré d'un conte du XII ème siècle de la littérature iranienne).
" Shirin" est ( de mon point de vue) un hommage exceptionnel à la femme ...
Lire plus
Lire plus
Considéré par la cinéphilie hexagonale comme le cinéaste arabe auteur de la filmographie la plus relevée, Youssef Chahine propose en 1976 ce drame musical dont le scénario s'inscrit dans la droite ligne de ce qu'il a réalisé jusqu'alors.
Chahine aime la structure du film choral et mêle la petite histoire à a grande ( on est ici peu de temps avant le décès du président égyptien Nasser).
Un jeune homme, ancien cadre dans le ...
Lire plus
Lire plus
Sortie en salle d'un des opus encore inédit en France de L Comencini (1969), dont le scénario hésite entre le giallo et le film psychologique.
Dominé par son actrice principale Paola Pitagora ( vue dans " les poings dans les poches" de Marco Bellochio 1965) , son vis à vis le français Phillipe Leroy ( père de l'actrice Phillipine Leroy Beaulieu ) qui fera essentiellement une carrière transalpine est malheureusement moins ...
Lire plus
Lire plus
L'histoire personnelle de la cinéaste allemande, explique sans doute l'intérêt qu'elle a éprouvé à s'intéresser à l'endoctrinement et au fanatisme
Si la réalisation est uniquement illustrative, on ici affaire à un film qui a quelque chose à montrer et à dire.
Sa limite, c'est qu'il se contente de montrer sans expliquer. Il aurait sans doute fallu remonter à l'enfance des protagonistes pour en savoir un peu plus sur la construction ...
Lire plus
Lire plus
La ressortie en salle de plusieurs titres de Abbas Kiarostami, permet de voir ou de revoir certains des films qu'il réalisa pour la Kanoon ( Institut cinématographique en liaison avec le ministère iranien de l'éducation).
Comme l'indique son titre " les enfants du ..." propose un regard sur le monde de l'enfance au travers de suites de convocations d'élèves indisciplinés dans le bureau du surveillant général.
On se retrouve projeté ...
Lire plus
Lire plus
Les films de genre dont le scénario est construit sur la référence à la part animale de l'être humain en l'illustrant par une variation sur le thème du loup garou, ou de transformations diverses, parfois comme matérialisation métaphorique du cerveau reptilien, sont nombreux.
On se souvient ainsi de certains titres majeurs de Jacques Tourneur entrés aujourd'hui dans la légende et l' histoire du cinéma (" la féline" (1942), " ...
Lire plus
Lire plus
Présenté avec " devoirs du soir", ce documentaire constitue une sorte d'hommage aux professeurs.
Réalisé avant la chute du Shah, on voit face caméra plusieurs professeurs nous dire ce qu'ils pensent de leur métier.
Tout semble aller le mieux du monde dans le meilleur des mondes.
Difficile de savoir la part de vérité et de sincérité, dans ce qui apparaît comme un discours formaté pour correspondre à la doxa et s'éviter des ...
Lire plus
Lire plus
Documentaire (1988) ou Kiarostami revient sur une de ses principales sources d'inspiration : l'enfance.
Le cinéaste iranien plante sa caméra dans une école primaire de Téhéran et interroge de façon individuelle une succession d'élèves, sur le travail scolaire effectué après la classe.
Galerie de portraits formidables qui renvoient chacun d'entre nous à nos souvenirs les plus éloignés.
Hommage, pétri d'humanité à l'enfance, ses ...
Lire plus
Lire plus
Situé en 1967 à la veille de la guerre des six jours, cet opus du maître du cinéma égyptien et sans doute encore aujourd'hui, dans l'esprit de la cinéphilie hexagonale, du cinéma arabe, " le moineau" (1972) dispose d'une réputation bien assise.
Pourtant si Jean Tulard y voit le meilleur titre du cinéaste, pour ma part " le moineau" ne m'a pas autant séduit que sa renommée le laissait espérer.
Chahine utilise ici une fois encore ( ...
Lire plus
Lire plus
Grâce à un scénario, des dialogues et deux acteurs de talent ( Pierre Lottin est criant de naturel ), " En fanfare" est parfois un grand moment d'émotion qui trouve aussi le moyen d'aborder avec humour de nombreux thèmes universels.
Importance de connaître ses origines, le lien bienveillant comme facteur d'harmonie ( la métaphore est ici évidente), l'importance de l'empathie, un raisonnement sur l'adoption, le balancement entre l'inné ...
Lire plus
Lire plus
" the stranger" ( le criminel ) 1946, réalisé juste après guerre, fait partie de ces titres qui traiteront de la fuite des criminels de guerre nazis.
Souvent regardé de haut ( certes au milieu d'une filmographie de premier ordre), cet opus de O.Welles vaut pourtant ( selon moi) beaucoup mieux que ce que l'on en a dit.
Superbement filmé et interprété (Welles ne se donne pas le beau rôle), le personnage qu'il incarne n'est pas sans faire ...
Lire plus
Lire plus
Le documentaire propose un portrait documenté, preuves à l'appui, de la cinéaste qui fut l 'Instrument volontaire de la propagande du régime nazi,
Le spectateur sera confronté à l'expression d'une personnalité narcissique, manipulatrice recroquevillée dans ses dénis, dénégations ( peut-être aussi dans ses clivages intérieurs) pour se protéger de sa propre vérité.
On pourra aussi voir dans ce documentaire, une réflexion ( ...
Lire plus
Lire plus
Ressortie en salle de nombreux titres du cinéaste iranien Abbas Kiarostami, elle permet de voir ou de revoir " le costume de mariage" (moyen métrage de 60mns).
Kiarostami n'a pas son pareil pour tisser de films très réussis, à partir de scénari simplissimes.
C'est ainsi le cas avec ce " le costume de mariage" qui dresse le portrait d'une société traversée par les clivages sociaux, au travers du portrait de trois jeunes ...
Lire plus
Lire plus
Ressortie en salle de ce premier opus de G. De Bozio, metteur en scène venu du théâtre, qui rend compte de la résistance à Venise pendant l'occupation allemande.
Seul titre important du cinéaste ( prix spécial du jury au festival de Venise 1963), il fait penser à " l'armée des ombres " de Jean-Pierre Melville (sans atteindre toutefois son niveau de maitrise, il est vrai exceptionnel).
Certaines scènes sont formidables de tension, ...
Lire plus
Lire plus
Court métrage de Abbas Kiarostami, c'est un regard sur la vieillesse à travers une suite d'anecdotes vécues par un grand-père.
C'est aussi une vision des rapports entre les générations, peut-être une allusion à la vie comme un cycle.
Simple et magnifiquement filmé, " le choeur" (1982) illustre le talent du cinéaste iranien, par encore connu au plan international lors de la réalisation de ce film qui ressort en salle couplé avec " le ...
Lire plus
Lire plus
Prix de la mise en scène ( Cannes 2024), " Grand tour" repose sur une histoire d'amour contrariée.
Le jeune homme fuit sa fiancée, elle veut l'épouser. On se souvient du récent " la femme de Tchaïkovski" de K.Serebrenikov) qui proposait une problématique pas si éloignée.
Réflexion sur la difficulté de décider d'un partenaire pour la vie, les peurs que celà implique, la part irrationnelle que comporte le choix amoureux et même son ...
Lire plus
Lire plus
La ressortie en salle de plusieurs courts et moyens métrages du cinéaste iranien Abbas Kiarostami permet de voir ou de revoir " le concitoyen".
Documentaire qui peut être vu selon différents aspects et sujet à diverses interprétations. Kiarostami filme ici un agent de police chargé de faire respecter une règle de circulation nouvelle dans le centre de Téhéran.
Si " le concitoyen" donne à voir des sortes de vignettes montrant les ...
Lire plus
Lire plus
La ressortie en salle de plusieurs opus du cinéaste iranien Abbas Kiarostami permet de voir ou de revoir en condition optimale certains courts et moyens métrages du cinéaste rarement diffusés en dehors des festivals et des cinémathèques.
" Ordre et désordre" (1981) consiste en une proposition de réflexion sur l'ordre et le désordre dans l'organisation des sociétés humaines.
En une dizaine de minutes, balayant de façon subtile la ...
Lire plus
Lire plus
Classique français du cinéma muet d'avant garde (1928), sorte de réponse à l'expressionnisme allemand, il fait penser pour son ambiance gothique à " Nosferatu" de Murnau ou à " Vampyr" du danois Dreyer.
Adaptation du conte fantastique de Edgar Poe, il souffre ( de mon point de vue) de la comparaison avec les références précitées.
Regard sur l'art et sa faculté envoûtante qui nous permet d'échapper au réel, mais aussi à mieux nous ...
Lire plus
Lire plus