Films
Séries
Emissions
Un goût d’inachèvement. Le film ne parvient pas à dépasser son postulat d’origine ; vraisemblablement parce que la réalisatrice n’a rien à dire et manque cruellement d’imagination (aussi bien sur la forme que sur le fond). Une question persiste : Pourquoi ?
Quel gâchis révoltant. J'aurais pu mettre 5/5, comme 0, tant le film place la barre haute, dépasse toute espérance, avant de trahir complètement sa forme et de proposer des scènes en live action pourries, ni fait, ni à faire. Je pars sur un 4/5 car nous sommes évidemment devant un monument de la stop-motion. Rarement, ce procédé n'a atteint de tels sommets graphiques et une telle force évocatrice. C'est une véritable plongée en enfer ...
Lire plus
Lire plus
Film légèrement sur-côté. On ne reviendra pas sur la sublime photographie (que l'on doit au plus grand chef opérateur de l'histoire de la Russie, voir mondial - (re)voir Soy Cuba pour s'en convaincre), mais le récit, certes original et provoquant POUR SON ÉPOQUE, a perdu de sa verve avec le temps. Et cette histoire d'amour très prévisible et légèrement mièvre sur les bords n'a pas fait mouche... Le film est loin d'être dénué ...
Lire plus
Lire plus
C'est à se demander si les gens qui ont critiqué le film l'ont réellement vu. "Pas une minute d'ennui" ---> non, pas "une", mais 7h40 d'ennui profond. Des plans d'une longueurs aberrantes, pire que le plus lent des Tarkovski. Filmer le vide, Antonioni l'a très bien fait, mais lui au moins à la décence de ne pas excéder les 2h20. Ici, nous sommes confrontés à un film d'une complaisance inouïe ; à chaque plan le cinéaste se regarde ...
Lire plus
Lire plus
Un autre Altman très fortement sous-côté. Après Paris Texas, Shepard s'allie à Altman pour livrer un nouveau récit au coeur de l'Amérique désertique (au Nevada ou Nouveau Mexique). Par bien des égards, la trame me rappelle celle de Sandra de Visconti (spoiler: une relation incestueuse entre un frère et sa soeur que la soeur tente de fuir
). Un sujet ici encore très fort puisqu'il traite de l'inceste.
Lire plus
Lire plus
Injustement sous-estimé... À voir en version intégrale (1h44). Je ne suis pas un grand aficionados de Fulci malgré sa hype (notamment concernant ses derniers films Frayeurs and co.) mais celui-ci est très intéressant. Un antagoniste calqué sur Charles Manson, une histoire assez atypique sur fond de viol terrible, de cannibalisme, etc. Un western en territoire des morts, très loin des conventions du western.
J'ai lu les critiques, et franchement, j'y suis allé à rebrousse-poil. Mais quelle erreur d'avoir attendu autant de temps pour voir ce film... Un excellent Budd Boetticher ! Alors, le bémol, c'est le découpage ; Certes, des fois les zooms et certains mouvements de cam font série TV, mais ces quelques maladresses sont compensés par un histoire qui pu l'authentisme ! Dès l'arrivée dans la ville, la foule autour du bordel, le maquillage des ...
Lire plus
Lire plus
Un film rare et très sous-estimé d'un réalisateur français qui nous surprend par ce choix de scénario. Une musique originale envoutante et des personnages envoutés. Une petite perle à (re)découvrir sans modération
Il ne faut pas confondre "pureté cinématographique" et "vide scénaristique". En regardant les pérégrinations de Domenico, on ne peut s'empêcher de penser à Antoine Doinel, mais en moins bien et avec encore moins de dialogues ou d'enjeux dramatiques. J'ai trouvé ce film lent/long... Et pourtant j'aime la modernité, j'aime le vide, notamment lorsqu'il est filmé par Antonioni, mais ici, la mayonnaise n'est pas montée
Rarement vu aussi mauvais. Personnellement, je n'étais pas fan de l'esthétique de ses films, ce qui ne m'empêchait pas d'éprouver un petit plaisir coupable en appréciant 300 ou Watchmen (voir même son remake de Zombie de Romero, qui tenait encore la route), mais là.... Là c'est la déchéance artistique la plus profonde. Le narcissisme du mec a atteint son sommet (suffit de voir le générique d'ouverture), la photo (qu'il signe) est ...
Lire plus
Lire plus
Très belle fable politique, dont le discours devrait ravir petits et grands. L'esclavagisme moderne des castes dirigeantes
Voilà un film qu'il serait grand temps de réévaluer à la hausse! Je dirais même qu'il s'agit là du dernier bon film de Carpenter! Non ce n'est pas une suite d'Escape from New York, mais plutôt un remake de son propre film, ou une version revue et améliorée. C'est ce qui a déçu certains fans qui s'attendaient à découvrir une nouvelle histoire originale de Snake Plissken. Moi-même je me souviens avoir boudé ce film au premier ...
Lire plus
Lire plus
Aprile constitue la fin d'un cycle pour Moretti. Le développement de son personnage d'autofiction critiquant tant l'évolution que la société italienne elle-même atteint ici sa forme la plus attrayante. En témoigne la scène d'ouverture où Moretti s'allume un sacré pétard lors du résultat des élections (le ton est donné). Le film se veut plus militant que Journal Intime ou Bianca. Je parlais de fin d'un cycle, car dès le film suivant ...
Lire plus
Lire plus
C'est rageant. Moretti n'a eu de cesse, depuis son premier film, de développer sa propre forme d'autofiction. Une forme nouvelle et rare car unique au 7e Art. Qu'on aime ou qu'on aime pas, il a bel et bien ouvert une nouvelle voie vers la modernité. Il a pourtant fallu attendre qu'il revienne à un certain académisme avec La Chambre du Fils, qu'il abandonne son alter-égo pour endosser le rôle d'un personnage fictif, pour que le Festival lui ...
Lire plus
Lire plus
Filme-somme pour Nanni Moretti. à mon sens, LE CAÏMAN constitue le chef-d'oeuvre de ce réalisateur romain exubérant. Le film est mal noté (spectateurs uniquement) car le site est pollué par des pseudo-cinéphiles qui "en attendaient plus". Mais comment? Moretti aborde tous les sujets qui ont traversé son oeuvre et suit le parcours du combattant d'un producteur indépendant. Le film est drôle et féroce, bien plus que dans ses autres ...
Lire plus
Lire plus
Un film que je trouve beaucoup trop surestimé... Je suis un grand fan de Moretti et peux me targuer d'avoir vu l'intégralité de sa filmographie... Le principe de l'errance me plaisait beaucoup. D'ailleurs le chapitre 1 Vespa, restera mon préféré, mais ça tourne en rond, ça se répète. Malgré tout, il faut voir ce film, rien que pour voir comment Moretti aborde le cancer qui l'a véritablement touché. Je reste donc assez mitigé, sur un ...
Lire plus
Lire plus
Le film est un grand fleuve où tous les thèmes de l'oeuvre d'Imamura se confrontent. Certains le rapprochent d'un Apocalypse Now; je dirais que c'est un curieux mélange de saveurs entre un Affreux Sale et Méchant (Scola) et Apocalypse Now (si je voulais vulgariser la chose). L'occidentalisation du Japon sous l'occupation américaine ; l'arrivée de la génération Coca-Cola et du capitalisme. Imamura dépeint la perte des rites et des ...
Lire plus
Lire plus
La période mexicaine de Buñuel est certainement des plus inégales, enchaînant commandes bâclées ou peu inspirées/inspirantes avec certains sommets tels Los Olvidados ou L'Ange Exterminateur... Il arrive pourtant de redécouvrir certaines pépites comme cette chronique aux sueurs surréalistes qu'est Archibald de la Cruz. Je me demande si cette ritournelle et les visions meurtrières n'auraient pas influencé plus tard des giallos comme ...
Lire plus
Lire plus
Certains disent que c'est un navet, car il n'y a pas de scénario, pas assez d'enjeux... D'autres seront peut-être plus sensibles à ce chef-d'œuvre d'une des plus grandes cinéastes française... En tout cas, force est de constater qu'il s'agit là de la plus belle scène de suicide de l'histoire du cinéma ? Qui plus est sur cette musique corona - rythm of the night. Tout aussi inattendu et fulgurant que l'utilisation de Céline Dion dans le ...
Lire plus
Lire plus
Je suis pourtant bon public en ce qui concerne la comédie à l'italienne... De Totò à Dino Risi, la palette des comédies que j'affectionne est très large, englobant "culture noble" et "culture populaire"... Mais là, j'ai vu la pire de toute... C'est mal écrit, c'est mal réalisé, il n'y a AUCUN ENJEU pendant tout le film... AUCUN ! Pourtant je suis fan de la Dolce Vita et d'autres films suivant de simple déambulations, sauf que là, tout ...
Lire plus
Lire plus
C'est un excellent film, malgré quelques longueurs et l'inégalité (niveau qualitatif) des récits... Kobayashi ose se mesurer au maître (Mizoguchi) en décidant d'adapter lui aussi le conte du mari trompeur et de la maitresse spoiler: fantôme
. Kobayashi est un styliste, il n'hésite donc pas à user des couleurs de manière outrancière, des travellings élégants, des acteurs expressifs, etc. Là où Mizoguchi jouait sur la ...
Lire plus
Lire plus
Meilleur Mizoguchi, meilleur film de contes japonais, meilleur film japonais? Peut-être... D'une beauté toujours aussi intacte plus de 50 ans plus tard... À noter que Kobayashi en réalise un remake, ou une revisite, non sans intérêt (Kwaidan)
Mais que c'est bavard !!! Ça n'arrête pas de parler pour rien dire (pire pour tourner en rond!)... 50x ils ont du lui demandé "êtes-vous sûr de ne pas vouloir retourner au château?" MAIS OUI BORDEL ! Ça fait 2h qu'elle vous le répète ! Donc très très lourd au niveau de l'écriture, et enfin j'ai compris ce que les critiques de l'époque lui reprochaient ; Kobayashi se regarde filmer, il est affreusement complaisant envers lui-même. Il ...
Lire plus
Lire plus
On ne peut que constater avec admiration les porosités entre culture "noble" et "populaire" ; cette petite fille au ballon n'est pas s'en rappeler celle qui hante Toby Dammit dans le court-métrage du même nom signé Fellini... Le film a un peu vieilli ; niveau angoisse, je n'ai rien ressenti, mais l'intérêt du film ne repose pas là dessus... Sa lumière, son grain, Mario Bava était avant tout un grand faiseur d'images, et c'est un régal des sens
David Mamet, à qui on doit le brillant scénario du Verdict (de Lumet), ou encore celui des Incorruptibles (De Palma), se lance dans la réalisation avec House of Games... Pour dire franchement, j'ai été déçu là où je ne m'y attendais pas... Souvent les scénaristes qui passent ensuite à la réal ne font qu'illustrer leurs écrits, et il en résulte un film fade... Ici non, la mise en scène (le découpage du moins), n'est pas mauvais, ...
Lire plus
Lire plus
Un film difficile à appréhender car très original et très mystérieux. On peut rapprocher ce film de deux autres de la filmo d'Altman : "A Cold Day in the Park" et "3 Femmes" (le dernier étant l'un de ses chef-d'œuvre). Une trilogie où Altman se perd dans la psyché féminine, et nous offre un spectacle sensoriel énigmatique où les images et les sons participent à nous plonger dans un bain amniotique étrange et mystique
L'expérience des sens... Tout d'abord, que les épileptiques s'abstiennent de voir ce film, c'est vital. Pour les autres, voici une pure expérience de méta-cinéma. Béatrice Dalle & Charlotte Gainsbourg jouent leurs propres rôles sur un tournage au bord du gouffre... Et quel gouffre..! La dualité du fond s'exprime sur la forme via un split-screen particulièrement esthétisé. Après 37°2 et Trouble Every Day, voici certainement une ...
Lire plus
Lire plus
Mineur, et pourtant...!" Mineur" pour le spectateur lambda, pour celui qui va chercher à consommer ce film comme un junk-food, sans chercher les tenants et aboutissants... Mais pour tout cinéphile qui se respecte, le parallèle qu'établi Aldrich avec Vertigo d'Hitchcock est tout bonnement envoutant ! Vertigo est si riche, que de nombreux cinéastes se seront amusés à réaliser des variations autour (celles de De Palma avec Obsession & ...
Lire plus
Lire plus
Film très mineur, autant dans la filmographie de Rosselini que de Totò... En prenant le pari de proposer un Totò un peu trop dramatique, le film se casse la figure... Le potentiel de cette rencontre était grand, le résultat est mince... À mi chemin entre la comédie et la tragédie, cette fausse comédie à l'italienne ne décolle jamais, et les sketchs sont trop inégaux...
Pourtant fan des comédies à l’italienne (surtout du grand Totò), ce film m’a laissé froid.. tout d’abord parce que Totò n’y tient qu’un rôle plus que secondaire (on doit le voir 7 mins a tout casser dans le film). Aussi, le réalisateur se complaît à enchaîner les séquences de chants INUTILES et il se regarde filmer c’est insupportable il n’y a rien à dire.. Certes c’est une parodie de film noir, mais « Totò le Moko ...
Lire plus
Lire plus
Film « fourre-tout » remplit jusqu'à la coque et même prêt à exploser, certes, mais chef d’œuvre libertaire absolu. Ce n’est pas aussi extravagant que le RockyHorrorPictureShow, mais bien plus maîtrisé et plus profond... Certains diront que les zooms avant et tout le reste de la panoplie de ce grand enfant (RobertAltman) est plutôt « kitch » ; mais il n’en est rien, là repose justement sa singularité... Tout les discours ...
Lire plus
Lire plus
�la complaisance du réalisateur pour ses plans est hallucinante et vide de sens"... C'est une démarche émotionnelle et mélancolique, et non intellectuelle... Il ne faut pas chercher à tout prix le sens caché derrière tel ou tel plan, mais plutôt l'émotion suscitée par l'émergence des souvenir de ces lieux de la culture (ou contre-culture) collective. Regarder ce documentaire, c'est accepter de dériver le long de l'Histoire ...
Lire plus
Lire plus
Chef d’œuvre absolu d’Altman... NASHVILLE est son premier grand "film choral" (on en retient généralement 3 ; celui-ci/UN MARIAGE/SHORT CUTS), car oui, Altman est LE cinéaste du film choral. C'est lui qui le démocratise et en fait sa marque de fabrique. Genre cinématographique dont la démarche tend vers une démarche sociologique. Le film nous dépeint l’ambiance est la Vie à Nashville dans les 70’s. Fantastique aventure humaine ...
Lire plus
Lire plus
�Soporifique�, tel est le meilleur adjectif que l'on puisse attribuer à ce (décevant) remake du réalisateur de "L'étoffe des héros". Avec un matériau de base si riche (le roman de Jack Finney "Graines d'épouvantes") et un casting triple ***, Kaufman (le réalisateur) avait tous les ingrédients pour pondre le film de sa carrière. Il n'en a rien fait... Rien de nouveau ici qui n'est pas déjà été vu dans la première adaption du ...
Lire plus
Lire plus
En grand fan d’Argento, j’ai été déçu...
Le film est froid, ah ça même il est glacial...! C’était voulu, certes, mais c’est raté... À force de vouloir toujours mettre de plus en plus de distance avec son spectateur, Argento a fini par arriver à ses fins... On est plus là... Rien ne donne envie de continuer le film puisqu’on ne peut s’identifier ou s’attacher à personne. Aucune émotion bien entendu, mais cela fonctionne ...
Lire plus
Lire plus