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C'était bien un film pour le réalisateur du mémorable "Lighthouse", dans la veine du grand Nosferatu de 1922. A posteriori on a pu dire que ce Nosferatu annoncait, à l'image des rats envahisasant la ville, la montée du nazisme quelques années plus tard. Espérons cette fois qu'il n'en sera rien !
A voir en couple de préférence, c'est avant tout une belle histoire d'amour bien gothique, les amateurs du genre devraient adorer.
A voir en couple de préférence, c'est avant tout une belle histoire d'amour bien gothique, les amateurs du genre devraient adorer.
La mise en scène est sublime, les idées ne manquent pas mais à la question de savoir si le film a bouleversé la scène cinématographique asiatique, 20 ans après il faut bien répondre par la négative. Wong Kar Wei n'a pas su entrainer le cinéma asiatique dans une veine romantique, c'est plutôt le contraire qui s'est produit.
C'était bien le chant du cygne d'un cinéma Hongkongais disparu corps et âmes, comme avant lui le grand cinéma ...
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Très bon film même si j'ai un peu de mal à croire que l'on parle d'une palme d'or, évidemment la construction du scénario n'est pas sans rappeler "Sans filtre" de Ruben Östlund, la palme d'or 2022. Y at-il là une recette pour les années 2020 ?
En résumé, on s'ennui ferme au début, la fin n'en finit pas de finir et au milieu on a une très longue séquence absolument innatendue, hilarante et pleine d'outrance. Ajoutons d'excellents ...
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On reste sans voix devant un film d'une telle puissance. Tout est juste et terrible à la fois. Les habitants de plus de 620 villages bielorusses ont été massacrés, hommes, femmes et enfants durant l'année 1941, juifs et non juifs au nom de la supériorité de la race arienne. Le jeune homme témoin de cette époque fait parti de la courte liste des acteurs que l'on ne peut oublier de sitôt. La bande son est remarquablement travaillée, elle ...
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Film qui porte magnifiquement une histoire hors norme, mise en scène, scénario, personnages, tout concourt à une grande réussite qui ébloui sans nous écraser sous un déluge de bruit et une démesure propre aux films à gros budget.
L’humanité est bien la, elle n’est pas travesti, c’est une merveilleuse découverte et encore un chef d’œuvre de ce réalisateur hors norme.
L’humanité est bien la, elle n’est pas travesti, c’est une merveilleuse découverte et encore un chef d’œuvre de ce réalisateur hors norme.
A l'inverse de la plupart des commentaires je trouve que le film n'a pas vieilli tant que ça, il y a même une certaine modernité dans le jeu des acteurs tentant de se protéger de la notoriété comme le ferait aujourd'hui n'importe quel rock star. Brigitte Bardot est plus que crédible dans son propre rôle et l'enchainement des séquences jusqu'à la fin inéluctable est parfaitement maitrisé par Louis Malle.
Et puis comme le dit ...
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Evidemment la relation de couple entre Marcello et Sophia est un peu complexe et fortement anticonformiste (même pour les années 60), amour entre une prostituée au grand coeur et un bourgeois égoïste, flamboyant et foncièrement volage. Le début de l'histoire est cepndant un peu trop décousu, elle se traine et on a du mal à s'interesser à ce couple par trop "dysfonctionnel". Peu à peu cependant, grâce à la vivacité et au charme de ...
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Très beau film, paysages somptueux, magnifiques plans séquence dont le réalisateur sait parfaitement se servir pour soutenir la complexité de son scénario.et décrypter la psychologie de ses personnages. La réalité de ces lieux isolés du monde nous semble d'autant plus âpre et rugueuse, aucun des personnages n'échappent à la pesanteur de cette culture anatolienne qui les écrase sous le poids conjugué de la culpabilité et de la ...
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Film pas désagréable à regarder, belles images de synthèse, les singes sont parfaits, mais trop d'invraisemblances dans le scénario. A commencer par la description des humains vachement avancés en filature et habits alors qu'ils sont censés avoir perdu le sens du langage et une partie de leur intelligence spoiler: (ce qui sera d'ailleurs largement contredit à la fin du film)
. On nous prépare une suite évidemment qui risque de ...
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Je déserte la TV qui diffuse ce soir les oeuvres emblématiques d'Alain Delon mort ce matin. L'insoumis est l'un de ses rares films encensé par la critique que je n'avais pas encore vu. L'erreur est réparrée et je dois admettre que c'est l'un de ses meilleurs films. Alain Delon est prodigieux de réalisme et de sincérité formant avec Léa Massari un couple improbable mais dont l'histoire prend chaire et gagne en crédibilité au fur et à ...
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Petit film un brin moralisateur qui au-delà du rejet de la violence (ou de ce qui la représente, l'arme à feu), pose le problème de la place de l'occident et de son totem, la démocratie représentative. L'apprentissage de la phase électorale est clairement représentée comme un affrontement risquant de mettre en péril l'harmonie des villageois au détriment du pouvoir monarchique traditionnel. Comme le dit un des personnages "pourquoi ...
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Excellente comédie sur fond de réalité historique : le duc de Malborough commandant des armées britanniques à deux doigts d'écraser le roi français Louis XIV, s'étant vu privé de la victoire finale (et du démantelement quasi assuré du royaume de france) suite à une cabale contre sa personne au sein du parlement britannique.
A partir de là Yorgos Lanthimos tresse à sa façon un portrait corrosif entre 3 femmes de pouvoir dans la ...
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Un gros nanar a gros budget, sorte d’apocalypse now pour réalisateur sans talent, film mal écrit et mal interprété. On ne comprend rien à l’histoire si ce n’est que c’est un film tendance où les femmes sont gentilles et courageuses et les hommes bêtes et cruels. Ah j’oubliais, la guerre c’est pas beau, surtout la guerre civile !
Quelques aberrations en prime pour faire de « belles images » nocturnes, comme laisser ...
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Du vrai cinéma avec de bons acteurs, une mise en scène époustouflante et une créativité permanente. Qui dit mieux ?
Que ne faut-il pas faire de nos jours pour découvrir l'amour ! Belle interprétation dans une nature sauvage.
Bon s'ils avaient lu Robinson Crusoe ils auraient su qu'il fallait entamer le tour de l'île plus tôt mais pour le reste on se laisse emporter dans l'aventure, plutôt réussi donc.
Bon s'ils avaient lu Robinson Crusoe ils auraient su qu'il fallait entamer le tour de l'île plus tôt mais pour le reste on se laisse emporter dans l'aventure, plutôt réussi donc.
Tout est dit sur ce film et très bien dit. Ce n'est pas étonnant, Ozu rendrait intelligents et sensibles les plus bornés. Une chose cependant que je n'ai pas lu encore, l'absence de la femme du personnage principal qui, tout au long du film, par touche subtile, vient souligner la solitude des personnages masculins, condamnés éternellement à rechercher l'être aimé mais trop tôt disparu.
Cest un féminisme par le vide qui s'exprime dans ...
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Je revoie le film 40 ans après, quelle déception ! Rien à voir avec la maitrise d'Antonioni avec ses grands chef d'oeuvre des années 60. Identification est profondemment ennuyeux et bavard (un comble pour un film d'Antonioni). J'avais du m'attacher à l'époque aux actrices et aux scènes érotiques (à 15 ans on est vite affolé devant une belle femme nue), il ne reste que des scènes assez ratées (grotesque la scène des amants sous les ...
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Merci d'aimer mon film plus de 70 ans après mais veuillez noter que j'ai eu la chance de tourner avec des acteurs merveilleux une ronde qui n'est pas prête de s'éteindre, la ronde du désir maquillée sous les feux de l'amour. Je vous aime comme j'ai aimé bien des fois, ravi de voir que mes films aient pu inspirer de grands réalisateurs, je pense bien sûr à M. Kubrick ou M. Bertrand Tavernier mais aussi à M. Peter Greenaway qui a su si ...
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Alberto Sordià un successeur et il est français. jean Dujardin, entre comédie et tragédie. Mais plutôt comédie au final , ce qui pour un sujet comme celui là, est une performance et qui a le mérite de ne pas en faire un film à thèse tout en étant amené, comme le personnage, à découvrir progressivement l'envers du décors. Costaud.
Quelle surprise, qui a dit que Marylin n'était pas une grande actrice ? Pour un coup d'essai c'est un coup de maître, surement son plus grand film avec the Misfits. Anne Brandcoft est très bien aussi pour son premier rôle.
Revue de tous les enfants de stars d'Hollywood, assez fatiguant et peu passionnant au bout du compte. Seule l'actrice principale emballe un peu le film.
Conte (très) caustique mais aussi très drôle sur les dérèglements de notre société consumériste.
Dans la lignée des films de Ferreri l'outrance visuelle est à son sommet, la scène de la tempête est absolument jubilatoire, le dialogue entre le commandant et le milliardaire russe est d'anthologie, digne des Marx Brothers. Dommage que le film se traine un peu dans sa troisième partie. La réalité rejoint la fiction à l'annonce du ...
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A la différence de l'Aveu du même réalisateur, ce film n'a rien perdu de sa force, le rythme suivant la description minutieuse des événements qu'il relate sans temps mort. Les acteurs sont excellents, en particulier Trintignant dont le courage trouve toujours aujourd'hui un écho puissant.
Je comprends l'intérêt historique du film mais malheureusement tout cela semble absurde aujourd'hui, les protagonistes semblant faire preuve d'une grande bêtise en restant fidèles au parti communiste alors qu'ils ont eux même participé à des mascarades de procès par le passé et qu'ils en ont fixés les règles du jeu.
Bref, peu de sympathie pour les personnages et Montant en fait des tonnes, il est beaucoup plus crédible dans le film Z.
Bref, peu de sympathie pour les personnages et Montant en fait des tonnes, il est beaucoup plus crédible dans le film Z.
La façon de filmer est magistrale, la lumière extraordinaire, l'inventivité de la mise en scène et les effets de caméra magistraux (la marque de l'expressionisme est partout présente), l'acteur principal vibrionnant et truculent dans son joli costume de groom. Le conte, puisque c'en est un, ne nécessite quasiment pas de cartouche d'explication ou de dialogue de par la fluidité du scénario et du montage. Remarquons le aussi pour un film ...
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Genre : film jubilatoire jusqu'à la dernière seconde (dernière image à ne pas rater). Les prises de vue les plus inattendues se succèdent relançant l'histoire avec peu de temps morts pour un film de 2h45.
Mise en scène au (top) niveau du jeu des acteurs, elle épouse parfaitement l'apogée et la décadence du personnage principal (extraordinaire Pierre Alcover), certainement l'un des sommets du cinéma muet. Cerise sur le gâteau Marcel ...
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Becker était un grand réalisateur qui aimait profondément les gens et savait raconter des histoires simples, des histoires de voisins par exemple cohabitant dans des logements sociaux bien avant les tristes HLM de banlieue. Je ne connaissais pas ces acteurs mais tous jouent justes et billets gagnants ou pas, on plonge avec curiosité dans la vie parisienne mouvementée de l'après guerre.
Dans son film suivant, Rendez vous de Juillet, on ...
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Un film assez mauvais malgré de bons acteurs et un scénario qui aurait été bien meilleur sans cette fin stupide. A voir quand même pour Bardot aussi belle et sensuelle que jamais, Vadim n'aura rien inventé, il s'est juste baissé pour la ramasser mais tout était déjà là.
Imaginez un vaudeville qui n'en soit pas un, une tragédie pleine d'humour et de dialogues caustiques, une comédie qui vire au drame. Comment qualifier ce film de 1943 si ce n'est en citant Bertrand Tavernier qui rapportait un propos selon lequel les meilleurs français dataient peut-être de l'occupation, ce n'est pas le moindre des paradoxes !
Excellent film donc sur l'impossibilité pour des français de transcender la classe sociale dans ...
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La guerre vue côté allemand dans la boue des tranchée. Cela ressemble à si méprendre à ce qui se passe de l'autre côté !
Deux séquences m'ont particulièrement marqué. La jeune fille française d'abord, amoureuse d'un jeune soldat allemand, est-ce une alsacienne ? Elle tente de rester chez elle, parlant moitié allemand moitié français, elle devra fuir sa maison en ruine sans nouvelle de son soldat mais entourée et protégée par la ...
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Quand des français se prennent pour des anglais tout en parlant français et sans accent ! Film un peu décevant, qui malgré un thème des plus intéressant, la trahison d'un allié et l'embourbement de l'armée britannique dans l'Irak dont elle a reçu la charge au sortir de la première guerre mondiale, finit par s'enliser dans une peu crédible histoire d'amour.
Pierre Richard-Willm, certainement choisi pour sa blondeur et une vague ...
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Pas beaucoup de suspens en effet dans ce film mais une histoire qui nous accroche avec des personnages secondaires très bien construits et attachants. Le moment ou la petite famille de province bascule dans le drame est très finement observé, la perversion vient de l'extérieur (l'oncle) mais pas seulement. Les hommes semblent tous aveugles ou indifférents au monde avec des vies assez médiocres. La thèse de la haine de l'humanité en sort ...
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Très beau film surprise, vu par hasard, c'est du grand réalisme italien avec acteurs français, tourné dans les mines Belge et à dans la région d'Amsterdam, un vrai film européen.
La première partie filmée au fond de la mine est d'anthologie, on fraternise avant de suffoquer avec les mineurs au fond des étroits boyaux. Dans la seconde partie, l'histoire improbable entre prostituées (franco)hollandaises et mineurs (franco)italiens ...
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En revoyant ce film je me dis que Ronit Elkabetz nous manque beaucoup. A voir ou revoir pour la subtilité des dialogues et de la mise en scène. Ce film inattendu à l'époque conserve aujourd'hui encore tout son charme et faisait entrer le cinéma israélien dans un petit âge d'or.
Film assez mauvais sur la vie d'un psychopate qui n'a même pas été capable d'empêcher l'assassinat d'un des président qu'il était sensé protéger ! La nationalisme débridé de Eastwood l'empêche de porter un regard critique sur les 50 ans de règne de ce personnage, hé oui 50 ans, période presque aussi longue que la durée de ce film inutile.
Je n'avais pas encore été autant subjugué par ces 2 monstres sacrés que dans ce film de 1947. Et quelle modernité et originalité dans le scénario et la mise en scène.
Le parcours d'un évadé, dont on ne voit tout d'abord pas le visage, est jalonné par des rencontres dont aucune n'est fortuite. Ce n'est pas sans rappeler la série TV du Prisonnier, quoi qu'il fasse il ne semble pouvoir y échapper ("Bonjour chez vous"). Ces rencontres ...
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