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Un biopic assez amusant de la comédienne la plus célèbre de son époque axé sur sa vie privée: son histoire d'amour avec Lucien Guitry jouée avec émotion par Sandrine Kiberlain et Laurent Lafitte, ses relations mondaines, son fils. Le reste de la distribution est très bien. Le film évoque l'affaire Dreyfus et l'antisémitisme de l'époque. Un seul moment avec elle sur scène.
La jeunesse désœuvrée d'un ado prolo (Paul Kircher) amoureux d'une ado bourgeoise et ennemi d'un ado d'origine marocaine, rythmée par des tubes des années 1990. La distribution est composée par des jeunes comédiens prometteurs comme Louis Memmi, déjà bien dans Borgo, dommage que son personnage ne soit pas plus développé, Angelina Woreth qui était super dans Les Rascals et Sayyid El Alami, la scène violente avec le père est ...
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Des jeunes jurassiens démunis tentent avec difficulté de faire du Comté pour gagner un concours et 30 000 euros. Du cinéma social français classique dans son scénario âpre sur la misère sans être plombant, joliment filmé et interprété par des amateurs. Sans surprise.
L'audace de faire une comédie noire fantastique sur les violences masculines est réelle. L'ambiance envoûtante avec une photo démente. L'interprétation de Souheila Yacoub, Lucas Bravo et Sandra Codreanu, géniale. Moins convaincant, le jeu de Noémie Merlant et son personnage qui surchargent un peu le film. Ses problèmes de couple n'étaient pas forcément nécessaires, l'histoire principale était suffisamment forte pour se concentrer sur ...
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Un thriller prenant sur l'élection d'un pape dans une ambiance de polar en huis clos digne d'Agathie Christie dans lequel les comédiens rivalisent de talent sauf que plus les rebondissement se dévoilent, plus Conclave apparaît comme un film assez vain et trop roublard.
Un prof de français dynamite gentiment la vie d'un collège catho et fait jouer Cyrano à un ado bègue. Une comédie assez divertissante portée par le charisme de José Garcia mais la fin entre les élèves et leur prof
spoiler:
est trop proche de celle du Cercle des poètes disparus.
Un chef d'orchestre atteint d'une leucémie découvre qu'il a été adopté et qu'il a un frère. Ce dernier accepte une opération pour une greffe de moelle osseuse. En Fanfare est l'occasion de voir la rencontre entre deux acteurs talentueux: Benjamin Lavernhe et Pierre Lottin.
Cette terrible histoire d'homophobie dans un village roumain dans laquelle des parents, la famille d'un notable, le chef de la police et un prêtre persécutent un ado est racontée avec force, une bonne interprétation, une photo magnifique, mais souffre d'un rythme assez lent.
Parmi tous les films sur un tueur en série, Les Chambres Rouges est original puisqu'il se concentre sur deux jeunes femmes obsédées par lui. L'une adoratrice, l'autre mystérieuse. Sur un rythme un peu lent, un film fort avec une interprétation troublante de Juliette Gariépy.
Ce polar dans l'univers des routiers français débute lentement avant d'exploser dans une scène violente assez incroyable et maintient le suspense jusqu'au bout dans une atmosphère âpre et très noire. Melodie Simina et Guillaume Pottier font forte impression.
L'émotion est plutôt absente dans Gladiator II globalement décevant même si le film n'est pas non plus ennuyeux avec un spectacle violent mené sur un bon rythme. Paul Mescal fait pâle figure par rapport à l'interprétation légendaire de Russel Crowe.
Une sage-femme malheureuse (Hafsia Herzi) fait croire à un amant (Alexis Manenti) qu'il est le père de son enfant alors qu'il s'agit en réalité de l'enfant d'une amie à elle (Nina Meurisse). Solitude sordide, déceptions sentimentales, glissement dans la folie... De l'interprétation à la photo en passant par le rythme, un film déprimant difficile à aimer.
Un père de famille breton, veuf, alcoolique et restaurateur en grandes difficultés (Jean-Paul Rouve) fait le Vendée Globe en virtuel sur un bateau dans un jardin pendant que ses proches (Pierre Richard, Joseph Olivennes) relancent leur restaurant. Porté par une belle interprétation, La Vallée des fous est assez touchant sur l'alcoolisme et la famille.
Rondement mené dans Paris, L'Histoire de Souleymane montre la précarité et les combines d'un livreur guinéen avec une interprétation émouvante d'Abou Sangaré. Le film devient marquant grâce à une scène forte admirablement jouée également par Nina Meurisse pour la demande d'asile.
Robert Zemeckis a l'ambition de raconter une histoire des États-Unis à travers l'évolution d'un lieu. L'histoire principale sur le destin d'une famille est élégante, souvent drôle et assez émouvante portée par Tom Hanks, Robin Wright et Paul Bettany. Les autres histoires sont moins abouties, Here est donc un peu bancal.
The Substance se rêve en comédie noire hilarante sur le sexisme, le culte de la jeunesse et de la beauté mais mis à part la scène où Elisabeth cuisine avec rage en regardant Sue frimer à la télé, le film n'est pas très drôle mais plutôt lourd et répétitif avec une fin grotesque. Coralie Fargeat bombarde son film de nombreuses références. De Kubrick avec les couloirs labyrinthiques de Shining aux corps et âmes en mutation de ...
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Trois Amies est un film élégant, sérieux, appliqué sur les aléas de l'amour chez des professeurs lyonnais avec un casting attachant. Pour la première fois, Emmanuel Mouret aborde une dimension tragique et fantastique avec un fantôme joué par Vincent Macaigne sur l'amour perdu.
Écrit avec beaucoup de soin pour décortiquer la mécanique judiciaire avec par exemple la vulnérabilité et les divisions d'un jury, Juré n°2 raconte une histoire terrible en questionnant le lien entre vérité et justice avec une rigueur glaçante. Pas entendu un mot dans la salle pendant le générique de fin...
Une travailleuse du sexe pense avoir touché le gros lot en épousant le fils d'un oligarque russe sauf que ce dernier tente d'annuler le mariage. Pas convaincu par la Palme d'or Anora dans laquelle Sean Baker filme le vide contemporain sans un supplément d'âme ou un humour original. Je n'ai aimé que le jeu percutant de Mikey Madison alors que son personnage n'est pourtant pas très attachant, opportuniste à l'extrême. Comment peut-elle ...
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Un film génial, drôle et cruel avec un rythme dément sur la relation sulfureuse entre Donald Trump et Roy Cohn dans le New York corrompu, mafieux et clinquant des années 1970 et 1980. Le duo formé par Sebastian Stan et Jeremy Strong est fabuleux.
Ce biopic d'une photographe courageuse, féministe et témoin de la barbarie nazie ne brille pas par sa réalisation plate ni par l'originalité de sa narration menée par Lee Miller à la fin de sa vie. Kate Winslet apporte son charisme et la fin révèle un rebondissement émouvant.
Si Rebel Ridge ne dégage pas l'émotion brute du classique Rambo auquel il est difficile de ne pas penser, il dénonce une corruption policière permise par un pouvoir excessif dans un polar sombre sans être non plus totalement désespéré sur cette société américaine très violente.
Dans un univers baroque à la beauté irréelle, Coppola filme la décadence de l'occident avec une certaine tendresse finalement. Hélas le scénario manque de liant pour maintenir la tension dramatique surtout dans un ventre mou. Mais j'ai déjà envie de le revoir.
Le sexe et l'argent ne font pas le bonheur, seul l'amour compte. Le film tente d'être plus troublant que son message bateau mais est hélas plombé par son interprétation grave, sa réalisation raide et son rythme lent. Emmanuelle laisse froid.
Le duo rigolo avec Pierre Roche (Bastien Bouillon, amusant), la relation ambiguë avec Édith Piaf (Marie-Julie Baup donne une interprétation formidable avec la gouaille parisienne, les vannes cinglantes et la personnalité trouble de la chanteuse), les débuts difficiles en solo puis la consécration avec les grandes chansons pour des scènes poignantes dans un biopic bien rythmé et émouvant. Dans une direction artistique de qualité, le film ...
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Un père de famille (Grégory Gadebois) accusé d'avoir tué sa femme nie mais ne se bat pas non plus pour se défendre. S'il est assez difficile de s'intéresser à cet homme bourru et taiseux sans beaucoup de personnalité, Daniel Auteuil donne une belle interprétation dans le rôle d'un avocat marqué par la libération d'un client coupable et dévoué à son métier. La mécanique judiciaire avec l'importance décisive de la présidente de ...
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Jodie Comer devant la caméra et Jeff Nichols derrière racontent avec talent l'histoire d'un club de motards organisé comme un groupe autoritaire ne pouvant être remis en cause que par la violence du duel et vivant dans une impunité quasiment totale. Bon film.
Mené à un rythme d'enfer, Twisters aligne les scènes spectaculaires avec des effets spéciaux incroyables dans une mécanique trop répétitive de tornades toujours plus imprévisibles pour les personnages. Seule la première scène émeut un peu, l'histoire est trop inconséquente dans la psychologie des personnages et les rebondissements du scénario.
Meilleur que les récents Trois Mousquetaires sans être génial pour autant. Malgré de nombreuses qualités surtout l'interprétation, ce cinéma manque un peu d'âme, de surprise, d'émotion... Mais les derniers instants sont touchants, le film finit en beauté.
Love Lies Bleeding commence bien avec une histoire d’amour sur fond de culte des muscles et des armes dans l’Amérique de la fin des années 1980 avant de virer film noir prenant mais bourrin dans sa réflexion sur l’amour et son scénario violent. La dimension fantastique avec des transformations spectaculaires et l’humour noir tombent un peu à plat en voulant contraster avec le film noir pur et dur dans la grande tradition américaine. ...
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Après une première partie avec une scène violente prenante, un western horriblement décousu et platement réalisé avec beaucoup trop de personnages et d'histoires pour que l'on arrive à s'y attacher en profondeur. Je reconnais ne pas être allé au bout, j'ai tenu 2 heures 15. Ennui mortel.
Le début est assez drôle et même mordant avec ce trio rigolo et des répliques grinçantes comme "Y a une hiérarchie dans la détresse ?" Ensuite le film est un peu gentillet et superficiel, les personnages ne sont pas suffisamment développés pour être ému par leur sort.
Je déteste ne pas terminer un film mais Kinds of Kindness est au-dessus de mes forces. J'ai beaucoup lutté avant de finir par craquer pendant la troisième histoire. Très dur de voir une brillante actrice comme Emma Stone dans ce sommet de misanthropie pénible et de comédie ratée.
Ce mélodrame new-yorkais de Michel Franco sur la rencontre de deux personnes blessées dont la mémoire est particulièrement affectée à des degrés différents souffre d'un faux rythme et d'une réalisation assez austère mais émeut finalement grâce à Jessica Chastain, Peter Sarsgaard et la délicatesse de la relation entre leurs personnages.
Même si le style et le rythme de Maria sont un peu ternes, le film de Jessica Palud est assez bien écrit pour raconter la descente aux enfers de Maria Schneider après le tournage traumatisant du Dernière Tango à Paris et confirme le talent d'actrice d'Anamaria Vartolomei.
Le téléfilm français de la semaine dans les salles. Darroussin fait du Darroussin, Izïa Higelin est moins à l'aise au cinéma que sur une scène musicale. Heureusement un peu de folie et de joie de vivre grâce à la passion physique entre Sophie Guillemin et Thomas de Pourquery.