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Quel bonheur que ce film ! Pas une séquence plus faible que l'autre, une justesse de toutes les scènes, de tous les acteurs. Le cinéma à l'état pur !
On retrouve l'univers de Guillermo del Toronto, les acteurs sont très bien, mais l'histoire aurait gagné en dynamisme si le film était plus court.
Comment adhérer à la lenteur de ce film si on ne se rallie pas à la poésie de Thierry Metz ? Un gravier des mots totalement évident. Loin de ce temps hâtif, "L'homme qui penche" dit la recherche de soi, la tentative de retrouver un visage. De longs plans fixes comme une méditation qu'accompagnent le récitatif d'extraits des poèmes de l'auteur. On voudrait être à la hauteur de cette faim de la vie.
On se demande comment un tel film est possible. Quel miracle l'a rendu possible ? C'est un documentaire à fleur de peau, de sang, de souffrance. C'est une gifle à la face des bourreaux du régime syrien et de tous ceux qui les laissent faire sans intervenir. La seule humanité est celle des victimes.