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Oscar + palme d’or… humm ! Ce n’est pas comme s’il n’y avait pas eu de bons films pour ce millésime… bref, plus rien ne m’étonne dans le show-business !
Quand je lis des critiques qui parlent du rêve américain, je pense qu’ils confondent une fille qui s’incruste et veut tirer un maximum de blé à un gosse de riche avec une fille qui s’en sortirait par son travail de façon honnête.
Le point fort du film, c’est vraiment l’actrice qui fait une vraie performance, notamment dans la scène d’agression au domicile du jeune homme; j’espère pour elle qu’ils n’ont pas refait 10 fois la scène car elle doit y mettre une sacrée dose d’énergie pour rendre crédible sa réaction quasiment primale. Et cette énergie, elle la conserve tout au long du film, déterminée à ne pas se laisser reprendre l’os qu’elle a réussi à attraper, ce qui constitue une bonne trame à l’intrigue.
L’idée du trio de bras cassés est intéressante au départ mais devient vite assez lourde et répétitive; elle s’essouffle, même s’il on perçoit petit à petit qu’il va se passer quelque chose avec le gros bras russe. Mais n’est pas les frères Cohen qui veut, ni Tarantino d’ailleurs.
En fait, l’histoire est assez peu crédible car un oligarque aurait, a minima, pour des questions de sécurité et de risque d’enlèvement, collé aux basques de son rejeton une armada de garde du corps qui ne le lâcheraient pas d’une semelle alors que les deux arméniens chargés de le surveiller sont vraiment des amateurs et postes très « à distance » du gamin. Idem dans la boîte de strip-tease : les types entrent tranquillement sans que personne ne viennent leur demander ce qu’ils font là, à fouiller dans les salons puis à foutre le bordel. On sait bien que ce genre de clubs est à cheval sur la sécurité pour protéger les danseuses des clients trop entreprenants et qu’ils y a des malabars qui contrôlent les entrées et assurent qu’il n’y ait aucun débordement.
La scène au tribunal est assez comique mais totalement irréaliste et la comédie en devient presque un film à sketch, à la façon Bobby Farrelly, accentuée un peu plus tard par le traitement troupier de la visite à la juge à Las Vegas.
La mère du gamin est archi-caricaturale, on se doute bien qu’elle ne va pas accueillir sa belle-fille les bras ouverts, un peu de subtilité aurait été bienvenue. Il n’y a que le père pour rattraper la scène avec un physique en décalage avec l’idée que l’on se fait d’un oligarque.
Enfin, la fin façon twist est prévisible… on veut bien croire que la jeune femme qui « a donné tout ce qu’elle pouvait » ne tiendrait pas sur la durée et qu’elle finirait par comprendre qu’elle n’avait été que le pion d’un sale petit morveux en manque de divertissement, mais ça reste encore assez peu crédible.
Quand je lis des critiques qui parlent du rêve américain, je pense qu’ils confondent une fille qui s’incruste et veut tirer un maximum de blé à un gosse de riche avec une fille qui s’en sortirait par son travail de façon honnête.
Le point fort du film, c’est vraiment l’actrice qui fait une vraie performance, notamment dans la scène d’agression au domicile du jeune homme; j’espère pour elle qu’ils n’ont pas refait 10 fois la scène car elle doit y mettre une sacrée dose d’énergie pour rendre crédible sa réaction quasiment primale. Et cette énergie, elle la conserve tout au long du film, déterminée à ne pas se laisser reprendre l’os qu’elle a réussi à attraper, ce qui constitue une bonne trame à l’intrigue.
L’idée du trio de bras cassés est intéressante au départ mais devient vite assez lourde et répétitive; elle s’essouffle, même s’il on perçoit petit à petit qu’il va se passer quelque chose avec le gros bras russe. Mais n’est pas les frères Cohen qui veut, ni Tarantino d’ailleurs.
En fait, l’histoire est assez peu crédible car un oligarque aurait, a minima, pour des questions de sécurité et de risque d’enlèvement, collé aux basques de son rejeton une armada de garde du corps qui ne le lâcheraient pas d’une semelle alors que les deux arméniens chargés de le surveiller sont vraiment des amateurs et postes très « à distance » du gamin. Idem dans la boîte de strip-tease : les types entrent tranquillement sans que personne ne viennent leur demander ce qu’ils font là, à fouiller dans les salons puis à foutre le bordel. On sait bien que ce genre de clubs est à cheval sur la sécurité pour protéger les danseuses des clients trop entreprenants et qu’ils y a des malabars qui contrôlent les entrées et assurent qu’il n’y ait aucun débordement.
La scène au tribunal est assez comique mais totalement irréaliste et la comédie en devient presque un film à sketch, à la façon Bobby Farrelly, accentuée un peu plus tard par le traitement troupier de la visite à la juge à Las Vegas.
La mère du gamin est archi-caricaturale, on se doute bien qu’elle ne va pas accueillir sa belle-fille les bras ouverts, un peu de subtilité aurait été bienvenue. Il n’y a que le père pour rattraper la scène avec un physique en décalage avec l’idée que l’on se fait d’un oligarque.
Enfin, la fin façon twist est prévisible… on veut bien croire que la jeune femme qui « a donné tout ce qu’elle pouvait » ne tiendrait pas sur la durée et qu’elle finirait par comprendre qu’elle n’avait été que le pion d’un sale petit morveux en manque de divertissement, mais ça reste encore assez peu crédible.