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Je suis ressorti de la séance avec un mal de ventre tant le film vous prend littéralement aux tripes.
On est à la limite d'un film d'horreur(s), à prendre au sens propre du terme. Les ricains se mettent sur la gueule à coups de M16 et autres fusillades sanglantes, un scénario pas si inimaginable que cela quand on considère la fracturation de la société américaine attisée par les prises de positions excessives et populistes de Trump et la bêtise de ses thuriféraires dans un contexte où des millions d'armes à feu sont en circulation dans le pays.
Le réalisateur décrit très exactement ce qui se passe dans ce genre de conflit, à savoir que de petites crapules en profitent pour régler leurs comptes avec les voisins, s'adonnent à leurs plus vils instincts et se considèrent comme des êtres supérieurs ayant droit de vie ou de mort sur leurs concitoyens (scène atroce des miliciens qui demandent aux journalistes quels types d'Américains ils sont en les interrogeant sur leur ville/état de naissance).
Les images sont apocalyptiques, dignes d'une sorte de "guerre des mondes" où les journalistes doivent sauver leur peau, ne sachant jamais s'ils sont en milieu hostile, prêts à être exécutés ou abattus par un sniper.
Pour dédramatiser, ou au contraire accentuer la barbarie ordinaire, la bande son rock'roll/pop entraînante est en décalage complet avec les scènes de tueries, ce qui rajoute de la tension.
Quant au métier de journaliste de guerre, dont chacun sait qu'il ne peut s'embarrasser de questions morales et d'états d'âme, on se dit qu'il faut être sacrément cinglé pour l'exercer, être aveugle au Monde et hermétique à la souffrance d'autrui. Le réalisateur nous expose 4 personnalités de 4 reporters qui prennent des risques insensés avec des motivations plus ou moins précises mais qui font leur métier coûte que coûte...
On est à la limite d'un film d'horreur(s), à prendre au sens propre du terme. Les ricains se mettent sur la gueule à coups de M16 et autres fusillades sanglantes, un scénario pas si inimaginable que cela quand on considère la fracturation de la société américaine attisée par les prises de positions excessives et populistes de Trump et la bêtise de ses thuriféraires dans un contexte où des millions d'armes à feu sont en circulation dans le pays.
Le réalisateur décrit très exactement ce qui se passe dans ce genre de conflit, à savoir que de petites crapules en profitent pour régler leurs comptes avec les voisins, s'adonnent à leurs plus vils instincts et se considèrent comme des êtres supérieurs ayant droit de vie ou de mort sur leurs concitoyens (scène atroce des miliciens qui demandent aux journalistes quels types d'Américains ils sont en les interrogeant sur leur ville/état de naissance).
Les images sont apocalyptiques, dignes d'une sorte de "guerre des mondes" où les journalistes doivent sauver leur peau, ne sachant jamais s'ils sont en milieu hostile, prêts à être exécutés ou abattus par un sniper.
Pour dédramatiser, ou au contraire accentuer la barbarie ordinaire, la bande son rock'roll/pop entraînante est en décalage complet avec les scènes de tueries, ce qui rajoute de la tension.
Quant au métier de journaliste de guerre, dont chacun sait qu'il ne peut s'embarrasser de questions morales et d'états d'âme, on se dit qu'il faut être sacrément cinglé pour l'exercer, être aveugle au Monde et hermétique à la souffrance d'autrui. Le réalisateur nous expose 4 personnalités de 4 reporters qui prennent des risques insensés avec des motivations plus ou moins précises mais qui font leur métier coûte que coûte...