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Je suis mitigé quant à ce film, car autant les acteurs sont au niveau, avec un Adrian Brody très convaincant, comme souvent, qui habite le personnage, autant je trouve que le scénario, la mise en scène, ne sont pas à la hauteur.
J’ai l’impression, comme beaucoup de films dernièrement, que l’on en fait des tonnes pour grappiller des oscars et récompenses dans les festivals : musique et bande-son tonitruantes, plans choc (la Statue de la Liberté à l’envers aucun intérêt), personnages excessifs, durée interminable, décors monumentaux, etc… on cherche à en mettre plein les yeux pour pallier les manques du scénario et les incohérences.
En plus, ça manque de finesse, avec deux fois le plan sur la route qui défile à toute allure et travelling sur la voie de chemin de fer, pour sur-souligner l’analogie avec les convois de la mort vers les camps, avec en prime, vue aérienne et fumées dans un paysage austère. (C’est bon, on a compris que Laslo avait vécu l’enfer !)
Le film est prétentieux dès les premiers instants avec un réalisateur qui se dit « regardez comme je suis intelligent et novateur » : générique horizontal, statue de la liberté horizontale, entracte, faux biopic !
Sans compter la traînée d’un jet supersonique qui barre le ciel (en 1947, bravo l’anachronisme… ou bien je-m'en-foutisme du réalisateur ?).
Le film est vraiment trop long : on peut supprimer des scènes qui n’apportent rien au récit : la scène avec la femme du cousin, celle avec les prostituées, le déjeuner sur l’herbe avec une histoire de tourte etc…)
Le réalisateur arrive à rendre Carrare laid et glauque avec la soirée festive à la musique en anglais alors qu’on se trouve en Italie, suivie de la scène surréaliste entre le mécène et l’architecte (je ne spoile pas) qui n’apporte absolument rien au propos (on a compris depuis belle lurette que les américains tolèrent leurs « invités ».
Les dialogues sont souvent creux, et le réalisateur fait dire 2 fois au commanditaire que les conversations qu’il a avec Laslo sont stimulantes… vu le niveau de la discussion, on se dit qu’habituellement le mec doit bien s’ennuyer! (D’ailleurs ses 2 jumeaux sont aussi inintéressants que possible et la belle Stacy Martin fait vraiment potiche).
Je rajoute que la fin est prévisible, que personne ne critique l’architecture, que l’on ne parle jamais de brutalisme…
En conclusion, un faux bon film qui fait beaucoup d’esbroufe.
J’ai l’impression, comme beaucoup de films dernièrement, que l’on en fait des tonnes pour grappiller des oscars et récompenses dans les festivals : musique et bande-son tonitruantes, plans choc (la Statue de la Liberté à l’envers aucun intérêt), personnages excessifs, durée interminable, décors monumentaux, etc… on cherche à en mettre plein les yeux pour pallier les manques du scénario et les incohérences.
En plus, ça manque de finesse, avec deux fois le plan sur la route qui défile à toute allure et travelling sur la voie de chemin de fer, pour sur-souligner l’analogie avec les convois de la mort vers les camps, avec en prime, vue aérienne et fumées dans un paysage austère. (C’est bon, on a compris que Laslo avait vécu l’enfer !)
Le film est prétentieux dès les premiers instants avec un réalisateur qui se dit « regardez comme je suis intelligent et novateur » : générique horizontal, statue de la liberté horizontale, entracte, faux biopic !
Sans compter la traînée d’un jet supersonique qui barre le ciel (en 1947, bravo l’anachronisme… ou bien je-m'en-foutisme du réalisateur ?).
Le film est vraiment trop long : on peut supprimer des scènes qui n’apportent rien au récit : la scène avec la femme du cousin, celle avec les prostituées, le déjeuner sur l’herbe avec une histoire de tourte etc…)
Le réalisateur arrive à rendre Carrare laid et glauque avec la soirée festive à la musique en anglais alors qu’on se trouve en Italie, suivie de la scène surréaliste entre le mécène et l’architecte (je ne spoile pas) qui n’apporte absolument rien au propos (on a compris depuis belle lurette que les américains tolèrent leurs « invités ».
Les dialogues sont souvent creux, et le réalisateur fait dire 2 fois au commanditaire que les conversations qu’il a avec Laslo sont stimulantes… vu le niveau de la discussion, on se dit qu’habituellement le mec doit bien s’ennuyer! (D’ailleurs ses 2 jumeaux sont aussi inintéressants que possible et la belle Stacy Martin fait vraiment potiche).
Je rajoute que la fin est prévisible, que personne ne critique l’architecture, que l’on ne parle jamais de brutalisme…
En conclusion, un faux bon film qui fait beaucoup d’esbroufe.