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"Une plongée dans la loose" pourrait résumer ce film : dans un espace temps d'une journée, tous les personnages ou presque pataugent dans une déveine qui les submerge, qu'ils s'y soient fourrés eux-mêmes ou qu'ils soient victimes du sort.
En résumé, Connie a un frère handicapé mental qu'il entraîne dans un casse foireux, ce dernier se retrouve en prison, puis aux urgences, tentant de le récupérer Connie embarque avec lui une petite frappe à la gueule explosée, rencontre une femme noire âgée dont le mari est un légume en chaise roulante dont la petite fille, adolescente (sur)vit avec eux dans un taudis et semble déjà ne plus rien attendre de la vie. Le vigile, noir et particulièrement maigre d'un parc d'attraction se fait démonter la gueule et passe pour un coupable aux yeux de flics dont on imagine qu'ils n'exercent pas par vocation. Le psy qui s'occupe du frère handicapé sent la poussière et la naphtaline et la grand-mère du duo de bras-cassés qui est interviewée par la TV locale pour illustrer le reportage sur la fuite de Connie ressemble à ces personnes âgées qu'on trouve dans les hospices pour vieux aux États-Unis.
On est presque dans un roman d'Hubert Selby Jr où toute échappatoire est impossible.
Bien sûr, il n'y a pas de happy end, peut-être une infime lueur d'espoir pour le frère handicapé.
Pattison incarne à merveille le personnage, looser pathétique mais cependant déterminé à sauver son frère... son jeu est minimaliste, à la limite du comportement d'un animal sauvage, il confère une vraie tension au film et lui donne son épaisseur et sa trame anxiogène.
À regarder si vous ne craigniez pas la déprime, en particulier pour le jeu d'acteur et pour l'ambiance lourde que les réalisateurs ont su instiller à leur histoire.
En résumé, Connie a un frère handicapé mental qu'il entraîne dans un casse foireux, ce dernier se retrouve en prison, puis aux urgences, tentant de le récupérer Connie embarque avec lui une petite frappe à la gueule explosée, rencontre une femme noire âgée dont le mari est un légume en chaise roulante dont la petite fille, adolescente (sur)vit avec eux dans un taudis et semble déjà ne plus rien attendre de la vie. Le vigile, noir et particulièrement maigre d'un parc d'attraction se fait démonter la gueule et passe pour un coupable aux yeux de flics dont on imagine qu'ils n'exercent pas par vocation. Le psy qui s'occupe du frère handicapé sent la poussière et la naphtaline et la grand-mère du duo de bras-cassés qui est interviewée par la TV locale pour illustrer le reportage sur la fuite de Connie ressemble à ces personnes âgées qu'on trouve dans les hospices pour vieux aux États-Unis.
On est presque dans un roman d'Hubert Selby Jr où toute échappatoire est impossible.
Bien sûr, il n'y a pas de happy end, peut-être une infime lueur d'espoir pour le frère handicapé.
Pattison incarne à merveille le personnage, looser pathétique mais cependant déterminé à sauver son frère... son jeu est minimaliste, à la limite du comportement d'un animal sauvage, il confère une vraie tension au film et lui donne son épaisseur et sa trame anxiogène.
À regarder si vous ne craigniez pas la déprime, en particulier pour le jeu d'acteur et pour l'ambiance lourde que les réalisateurs ont su instiller à leur histoire.