Lucie D
Membre depuis le 24 avril 2016
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Foisonnant, tel est sans doute un des adjectifs qui sied le mieux au film. Le scénario est complexe, et manque même parfois de cohérence. Nicolas Bedos donne le sentiment d’avoir voulu en faire trop, et surtout, en mettre trop quitte à bâcler des pistes narratives ; nombre sont ceux qui n’ont pas tout compris au premier visionnage, et le film est long.
Il y a beaucoup de personnages et les effets d’écho (notamment dans ...
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Premier long métrage de Céline Devaux, présenté à la Semaine de la Critique à Cannes, ce film est sans doute la comédie de la rentrée. Mêlant les genres, alternant entre le drame et la comédie pure, la réalisatrice relève haut la main le défi d’un premier film réussi.
On ne peut en dévoiler tout le contenu et moins encore la fin, mais ce film est brillant de part en part. Par son regard acerbe et d’une grande acuité, Ruben Östlund excelle dans une œuvre universelle, qui restera bien après l’extinction d’Instagram… et de ses influ-voleurs.
Ce film en somme c’est un voyage. Un voyage sous le prisme de l’enquête mais où on y croise des regards d’hommes, de femmes, des individus tous pris par leurs problèmes, leurs idéaux, leurs fonctionnements et leurs profondes convictions. Tout ce qu’on sait en sortant du film, c’est que comme Socrate, on ne sait rien. On ne veut juste plus que toutes ces femmes périssent par la main de l’homme, avec un « h » minuscule et ...
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Ce qu’on aime particulièrement dans le ton donné à ce film c’est son côté décalé. En vérité, aucun film ne ressemble à celui-ci, emprunte-t-il ses codes aux films d’horreur et bien sûr, aux Dents de la Mer. Le qualifier de parodie est très réducteur.
En realité, les frères Boukherma ont fait un film qui se déroule dans les Landes avec toute la singularité de ses autochtones. Evidemment, ça prête à rire. C’est justement ...
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Pour ce nouveau film, Audiard manie un nouveau style : le noir et blanc, les histoires chorales. Plus qu'explorer les contours d'un quartier du 13e, il s'attache à filmer les relations amoureuses de jeunes gens un peu perdus. C'est beau, c'est intense. Ce film donne envie d'aimer, et faire l'amour.
A l'instar de nombreux films qui dénoncent notre société, France ne fait pas dans la dentelle.
Le film de B. Dumont repose tout entier sur ce personnage magnifique incarné par Léa Seydoux, France de Meurs, une journaliste star du PAF. Star de l'info en continu, elle incarne toutes les dérives de notre société moderne : la starification, la recherche du scoop à tout prix, la mise en scène de soi.
Pour autant, de trop nombreux aspects ...
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Le film commence très bien, affichant une liberté de ton et de style, s'affranchissant des codes d'un cinéma factuel. Mais rapidement, le propos se heurte aux écueils de ses interprètes : on glisse alors inexorablement vers le sketch, le grotesque. Même si l'interprétation de Romain Freyssinet ou Ludivine Sagnier sont parfaites dans leur genre, les contours des rôles accordés à Mathieu Kassovitz sont clairement caricaturaux.
Comme on ...
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Un film sensuel, haletant : une ode à la liberté. Le casting est remarquable, Lou de Laâge en tête. On en ressort troublés, mais après avoir assisté à une libération de soi, de ses pulsions, sans qu'aucun jugement moral n'y interfère. En cela, le film d'Anne Fontaine est profondément libertaire.
J'ai été agréablement surprise par ce film au ton enlevé et au scénario si fluide que le film glisse.
Dans ce film, on retrouve toute l’atmosphère de notre adolescence, durant les vacances d’été. L’intrigue est bien ficelée car malgré tout le fantastique qui s’en dégage, le réalisateur est parvenu à ne jamais se perdre dans les méandres du genre en s’en servant comme caution. Lily Rose Deep est tout simplement magnétique et son aura crève l’écran.
Si tout l’aspect autour des relations entre les personnages est fort intéressant, d’autant que chaque acteur incarne parfaitement son rôle (mention spéciale pour Nora Hamzawi qui fait ses premiers pas au cinéma), on regrette les débats récurrents qui ponctuent tout le film. A travers des réflexions sur l’état du livre à l’ère du numérique, on a davantage l’impression d’écouter un podcast de France Culture plutôt que de ...
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Cyril Gelblat nous livre une intrigue loin d’être prévisible. En suivant pas à pas Antoine (Manu Payet), on parcourt tout un chemin à ses côtés. Ce chemin, c’est celui de la liberté, celle qui mène au bonheur. Pourtant, ce n’est pas la liberté à laquelle on pense qui le rendra heureux. Tout fraîchement séparé à cause d’une histoire sans lendemain, Antoine se retrouvera avec la garde de ses deux petites filles pour plusieurs ...
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