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Cinéma à tendance naturaliste et pétri de bons sentiments (au rayon des réussites, la relation frère - sœur est touchante), mais hélas trop prosaïque pour être passionnant.
Prétendue exploration horrifique d'une maternité tourmentée. Personnages peu attachants, rythme mou, réalisation frôlant l'amateurisme... Fort ennuyeux.
Tentative intéressante quoique très floue de mise à l'écran des traumas du passé. Ce "Censor" explore donc au moins autant l'auto-censure de l'esprit et de la mémoire que la censure contextuelle des années Thatcher, mais sa dimension énigmatique est à mon sens inaboutie. Niamh Algar y est cependant remarquable.
Les 10 ou 15 premières minutes sont quasi insoutenables, tant la présentation des protagonistes est calamiteuse. L'ambition de dresser un tableau rapide et branchouille représentatif d'une certaine partie de la génération dite Z, accouche au final d'un résultat désastreux plus proche du torchon brouillon maculé de café que de la pertinente fresque sociale. par la suite, personnages et intrigue prennent un peu d'épaisseur, mais vraiment ...
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Petit thriller usiné, de type prédateur et sa proie, pas tout à fait déplaisant mais à l'interprétation un peu fade et aux airs prononcés de déjà vu. Dans le style, nous lui préférerons un "Curve" ou même un "Rust creek".
Œuvre pour le moins anecdotique, qui rabâche les poncifs du genre sans surprise et sans passion. les effets spéciaux sont plutôt laids et on s'ennuie sec des relations censées nous faire réfléchir entre l'héroïne humaine et les IA qui lui sont liées.
Survival efficace qui tisse habilement sa toile, faite de tensions et vertiges angoissants et bien servi par de fort belles images. Quelques maladresses cependant (sur la grimpe en elle-même ou sur les comportements humains), entravent hélas son ascension vers les sommets du genre.
Thriller d'action ultra-violent sans l'ombre d'un début d'intérêt quelconque. Fort mauvais malheureusement !
Électrique et virevoltant pour certains, gesticulant et criard pour d'autres, auxquels je me rallie hélas. Je tire néanmoins mon chapeau à l'actrice principale qui parvient à insuffler un peu d'émotion dans le film malgré la pauvreté crasse de l'écriture de ses interventions. Le jeune gars joue bien aussi, mais on se demande comment Anora peut s'enticher affectueusement d'un tel tâcheron, au delà du changement de train de vie vénal. ...
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Le cinéma désormais quasi-clinique de Clint Eastwood, son classicisme formel, peuvent rebuter. Mais pour moi il réussit encore son coup ici, sans transcendance mais avec un savoir-faire évident. La filiation avec "12 hommes en colère" est incontestable, mais Clintounet ajoute les ingrédients nécessaires à l'exploration de nouveaux thèmes, de nouveaux points de vue et ainsi de nouvelles problématiques éthiques.
Beau, rythmé, drôle et émouvant. Pétri de bons sentiments que certains percevrons comme d'une grande mièvrerie, mais personnellement je me suis laissé emmener avec grand plaisir. Inutile aussi de polémiquer sur le thème du robot dépeint comme plus humain que l'humain: Ce qui émeut ici, en plus de la construction familiale, c'est justement l'humanité de ce "wild robot", la transgression ultime de son formatage initial.
Suite tout à fait honorable où la montée en tension est remarquablement menée et interprétée. Mais j'ai pour ma part modérément apprécié l'ajout de nombreux jumpscares, de surenchère gore et de délires quasi-fantastiques. La sobriété sur ces plans là du premier opus m'avait justement séduit.
La bonne volonté de Gilles Lellouche est évidente, mais peut-être trop évidente, quasi suintante. Il a clairement souhaité nous livrer un film total, généreux, émouvant, intergénérationnel, ultra rythmé, tantôt comme un clip, tantôt comme un enchainement de cinématiques, citant ses maîtres et récitant ses classiques en amoureux du cinéma... Et c'est plutôt réussi, dans la mesure ou le film nous emmène sans vraiment ennuyer ...
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J'ai trouvé le graphisme splendide et le pitch de départ intéressant, mais le déroulement pas passionnant et parfois un peu flou.
Terrifier 3 propose bien la boucherie annoncée, mais traversée (si j'ose dire) par une trame plus que maigrichonne, entrecoupée (si j'ose dire encore) de scènes de vie d'une rare fadeur et teintée d'un humour cabotin plus ou moins efficace . Malgré quelques clins d'œil au cinéma de genre et des effets spéciaux savoureusement répugnants, le film est donc à réserver aux inconditionnels de délire jusqu'au-boutiste gore-burlesque.
Une histoire de corruption qui aurait pu être haletante, mais la froideur des personnages et des dialogues a eu pour conséquence de me laisser de marbre tout du long.
Le sujet est sensible et l'exercice façon docu-fiction périlleux. Mais Maïwenn s'en sort vraiment bien dans l'ensemble, tant dans sa manière de traiter le thème que dans sa direction d'actrices/acteurs pour coller au réalisme social. Ceci étant, le procédé ne tient qu'à un fil et sur certaines scènes on flirte clairement avec la limite fragile entre "sonne-juste" et "sonne-faux".
Nouvel opus horrifique sur la thématique éculée du rejeton foireux dont l'ombre maléfique plane sur les vivants. C'est plutôt bien ficelé dans la narration crescendo et on aurait donc pu s'attendre à un nouveau morceau de bravoure de Wan... Las, une photo dégueulasse et hétérogène, un casting volontaire mais lisse, des séquences s'apparentant à de mauvaises cinématiques de jeu vidéo et quelques scènes grotesques tirent le film du ...
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Le concept de départ m'a semblé complètement moisi voire risible si on oublie sa dimension métaphorique évidente (maison refuge, cordes protectrices permettant d'y rester lié et donc protégé du mal quand on s'en éloigne...), mais on finit par se faire embarquer passée la moitié du film et jusqu'au terme le doute persiste non sans un certain suspense: Folie paranoïaque ou réalité démoniaque ? Une saveur mitigée en somme, mais ...
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Ozon repart sur du cinéma de réalisme social et aborde quantité de thèmes auxquels le quotidien nous confronte souvent: La solitude, la famille biologique avec ses parfois lourds passifs, l'affect face à la raison voire à la morale, à partir de quoi découle la famille de cœur, les saisons de la vie, la mort... Le tout sur une fine trame policière. L'interprétation est également bonne. Une réussite douce-amère.
Au rayon des loufoqueries dupiesques, tantôt lourdingues tantôt formidables, celle-ci m'a bien convaincu. Des miteux power-rangers aux improbables digressions saugrenues, tout y est insolite, inattendu, récréatif, parfois même vraiment drôle. Et le casting s'y amuse ostensiblement.
Pas très fan des comédies musicales, un peu étranger au thème de la transidentité, pas toujours féru du boulot d'Audiard fils, j'ai tout de même pris une sacrée claque. Film baroque hyper-immersif, unique, au scénario tout à fait original, aux transitions entre phases parlées et phases musicales remarquablement fluides, ultra-maîtrisé de bout en bout, porté par un grand casting des chorégraphies et une bande son exceptionnelle ...
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Thriller SF maîtrisé et prenant, contenant quelques morceaux de bravoures pour ce qui est des chorégraphies des bastons.
Un fort bon thriller d'action, rythmé et bien interprété. Jonathan Feltre crève l'écran sans forcer.
Toujours de bonnes idées farfelues, poétiques et caustiques dans les films de Dupieux, mais celui-ci m'a semblé long (1h14 seulement pourtant...) et relativement ennuyeux.
Dupieux semble ne s'être concentré ici hélas que sur la façade de son film, loufoque stylisée certes, mais l'essentiel est oublié: L'écriture.
De ce côté il n'y a RIEN dans "Mandibules" et comme la direction (voire le choix?) des acteurs est mauvaise, le film vire très rapidement au supplice. Les personnages, volontairement lourdingues, exaspèrent. Ni drôle, ni attendrissant, ni intrigant, il n'y aucune folie ni aucun charme à ...
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Remake qui édulcore hélas complètement la fin de l'opus danois, sans y apporter non plus de réelle plus-value.
Huis clos très efficace, simple, intense, épuré, bien joué. Pour les sceptiques: Des situations comparables sont déjà arrivées dans la vraie vie: Arash Miresmaeili (pour l'or olympique en 2004 !!!), Mahed Malekmohammdi et Masoud Haji Akhoundzade aux mondiaux en 2001, etc... Pas toujours simple à propos de ces forfaits de connaître la part de la décision personnelle de l'athlète, celle de la fédération et celle des directives de la ...
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Nouveau film de procès correct mais qui n'apporte pas grand chose au style déjà fort bien doté (12 hommes en colère, La vérité, La fille au bracelet, Anatomie d'une chute, pour n'en citer que quelques uns). Les seconds rôles sont un peu légers et le ton global un peu mollasson.
Petite fable humoristique, pas désagréable à regarder grâce aux actrices et acteurs plutôt sympathiques, mais légère voire douteuse quant à la transmutation expresse de ces véritables bons à rien sans éthique en superbes personnes actives et respectables. J'ai trouvé Tom Leeb (que je ne connaissais pas) étonnamment assez incroyable.
Le badass female revenge a le vent en poupe et Zoé Kravitz tire ici clairement son épingle du jeu, malgré une histoire abracadabrantesque. La réalisation ultra-stylisée, le casting réussi, l'humour infusé et le trash maîtrisé maintiennent le film à un haut niveau de dynamisme et d'intérêt pour le spectateur.
Film touchant qui met en lumière les ravages que peuvent susciter des comportements de fumier ou de peau de vache du banal quotidien.
Le cahier des charges est rempli et redresse salutairement le niveau de la franchise. Un grand merci donc à Fede Alvarez, qui confirme ici son sens de l'application, sa maîtrise du suspense (servi par une excellente bande sonore) et montre tout à la fois une volonté de renouvellement de la saga et un grand respect des opus précédents. Manque peut-être un peu de folie et un casting plus consistant, excepté la performance droïdesque de ...
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Pas franchement désagréable car relativement prenant, mais excessif donc peu crédible au final hélas.
Un peu moins consistant que son illustre prédécesseur "Pearl", ce "MaXXXine" n'est pour autant pas dénué d'un certain charme de nouveau attribuable pour bonne part à la performance de Mia Goth.
Film d'épouvante soigné, à l'esthétique léchée et à l'atmosphère réussie. Avec une Mia Goth en lévitation.