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Il ne s'agit pas d'un biopic sur l'épouse de John Kennedy, mais bien d'un film sur la mort. Que faire après la mort de l'être aimé, surtout lorsqu'il ne vous a pas été fidèle, surtout lorsque publiquement on sait qu'une superbe star de cinéma a voulu (et sans doute a réussi) se suicider pour lui, que faire lorsqu'on a perdu la partie ? Immédiatement, Jackie a su quoi faire : construire le mythe pour surmonter sa douleur. Garder sur elle ...
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Un abominable mauvais film porno. Comment leurs agents ont-ils laissé de grandes actrices comme Stacy Martin et Charlotte Gainsbourg s'égarer dans cette pantalonnade lamentable ? Le film a fait, à juste titre, un flop absolu et la tristesse envahit tous les admirateurs de ces deux comédiennes.
Si il fallait définir l'idée du navet dans une dissertation de terminale, il suffirait de citer cette daube pour hériter d'une bonne note.
On savait BB mauvaise actrice mais pas à ce point.
On savait que Ronet ne faisait plus rien comme comédien depuis longtemps mais là il se dépasse.
Il nous restait à apprendre que Jane Birkin savait également être catastrophique : elle réussit le challenge au-delà de tout ce qu'on espérait.
Quant ...
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Un très bon film qui, comme un Hitchcock, nous fait aimer l'horrible tueur, sans même qu'on s'en aperçoive ; quand on le réalise, il est condamné, exécuté, et on s'est bien fait avoir : une prouesse de notre Hitch à nous.
Une anglaise Romantique 1975 n'est pas un très bon Losey. L'intrigue est lâche et banale, les personnages peu convaincants et Helmut Berger encore moins A revoir cependant pour l'immense et très rare actrice que fut Glenda Jackson, qui, je ne sais pourquoi, joua peu au cinéma (elle devait préférer le théâtre... ou la politique puisqu'elle fut une députée très active).
Bien entendu un très grand film à côté duquel est passé et continue à passer (avec la plus grande arrogance comme on le voit ici) une grande partie des spectateurs d'aujourd'hui et des critiques. En dehors du scénario qu'on peut évidemment discuter, la prise de vue, la lumière, le montage sec, l'élocution sans affect, le jeu dramatique de Romy, dont le maquillage en décalage complet avec la rigueur de l'ensemble souligne le fait ...
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"Blade Runner 2049" (2017, diffusé récemment sur netflix, 2h30) est un défi que Denis Villeneuve a réussi : donner une suite à la grande œuvre de science fiction de Ridley Scott (1982) qui reste une référence de ce genre par la tonalité sombre et uniforme. "Un sentiment coupable de mélancolie, de solitude, d'imminence de la mort dans une atmosphère lourde, oppressante et décadente" (wiki).
Car la question de la science-fiction est, ...
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Se marier avec la sœur de celle qu'on aime, c'est le sujet de maints romans et cela constitue le cœur d'une nouvelle déchirante de Tanitzaki (1886-1965). Dans le film de Mizoguchi Miss Oyu (1951) qui reprend l'intrigue de la nouvelle, un jeune décorateur Shinnosuke tombe immédiatement amoureux de Miss Oyu, une jeune veuve magnifiquement interprétée par la grande star Kinuyo Tanaka (O'Haru, L'intendant Sansho, "La Mère" de Naruse etc). Les ...
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Je ne comprends pas que Les Moissons du Ciel soit considéré comme un bon film alors que son histoire a un fondement clair et un seul : les pauvres sont méchants car ils ne peuvent pas agir autrement.
A l'inverse les riches -beaux et tourmentés comme Mr Shepard- ont le pouvoir d'être bons, eux et eux seuls.
Qu'on aime ou qu'on n'aime pas la façon de filmer grandiloquente de ce sous-David-Lean, qu'on n'aime ou qu'on n'aime pas les mimiques ...
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Dans Autumn Leaves (1955) le cinéma coup de poing d'Aldrich fait merveille. "Il convient d'admirer" non pas la direction d'acteurs comme le dit Truffaut (souvent peu précis dans ses critiques) mais bien la prise de vue sans apprêts (voir ci-dessous la photo de plateau), les scènes-chocs qui scandent l'action, et le coup de théâtre qui fait soudain voler en éclat l'histoire sentimentale d'un homme de trente ans tombant amoureux d'une femme ...
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l y a de bons vieux films français qui tiennent la route. C'est le cas de ceux de Duvivier (La Belle Equipe, Pépé le Moko, La Fin du Jour...).
Voici le Temps des Assassins (1956, vod Lacinetek) décrit le monde disparu des Halles, son agitation, son mélange ces belles Halles de Baltard que mon grand-père René Dardy me décrivait souvent, lui qui comme Gérard Blain dans le film fut étudiant le jour et fort des Halles la nuit (mais dans les ...
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Pour son centième film en 1962, l'éblouissante star Mariko Okada (inoubliable Osei de Nuages Flottant - Naruse, 1955), 29 ans, reçoit un cadeau de son studio de production la Toho: le choix de son film. Elle demande l'adaptation de La source thermale d'Akitsu, un roman qui se déroule entre août 1945 et 1962 et qu'elle a adoré.
L'histoire est tellement simple qu'elle mérite à peine d'être décrite : la veille de la capitulation de 45, ...
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Le Conte de la princesse Naguya (2014), l'un des pus beau film d'animation des studios Ghibli, fut l'oeuvre testament de Tkahata Isao (1935-2018) mettant en image la nature montagnarde aux différentes saisons en utilisant l'aquarelle pour les paysages et le fusain pour les personnages. Il reprend un conte classique du dixième siècle (ou avant) sur une princesse très belle née dans un bambou, élevée par des paysans, refusant les ...
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La fin de la guerre et la période terrible qui a suivi ontmarqué profondément la personnalité sombre du très cinéaste d'animation Takahata Isao (1935-2018), communiste, pacifiste, francophile.
Takahata a sans doute mis dans son chef d'oeuvre d'après Nosaka Le Tombeau des Lucioles (1988) l'essentiel de sa pensée historique et pacifiste. Son style habituel alliant superbes aquarelles et dessin animé recrée sans concessions la tonalité ...
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Pour beaucoup d'amateurs de films d'animation, Le Vent se lève (2012) est le plus beau film de Miyazaki puisque s'y rejoignent la beauté des images et la fluidité de l'intrigue, le réalisme historique sur le Japon de 1920-1940 (tremblement de terre de 1923, crise de 1929, dictature militaire d'après 1931 etc) et le romantisme d'une grande histoire d'amour, la réflexion sur le travail artistique et la mise en oeuvre d'une mise en scène ...
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Très surestimé en France, Bunuel, homme très antipathique, totalement sous la domination de ses obsessions paranoïaques dont son cinéma est l'image, est un des ces cinéastes manipulateur qui entraîne le spectateur dans des violences psychologiques cachées et qui n'en sont pas moins atroces. Ultra machiste, apparemment politiquement critique mais surtout totalement fasciné par la haute bourgeoisie suffisamment riche pour se délier des ...
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Après la défaite de l'armée japonaise en août 45, les autorités ont rapatrié sur l’archipel 7 millions de personnes, soit plus de 12 % de la population, moitié militaires, moitié civils depuis les zones occupées qui s'étendaient depuis l'Indonésie jusqu'à la Mandchourie, en passant par le Vietnam que nous nommions alors Indochine. Une des plus grandes romancières japonaises du vingtième siècle Hayashi Fumiko (1903-1951) raconte ...
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Ce film bien joué, bien monté, au scénario sans graisse fait réfléchir et ne réfléchit pas à la place du spectateur car c''est exactement ce qu'on demande à un film de procès. Ce n'est pas Violette Nosière mais c'est un très bon film.
A travers l'histoire du grand photographe et reporter Gilles Caron (1939-1970) la spécialiste française du documentaire nous fait vivre avec beaucoup de sensibilité des moments majeurs des années 68-70 en France, en Irlande, en Afrique, à Jérusalem...
Die Sensucht der Veronika Voss (1981) ne signifie pas Le Secret de Veronika Voss, comme se sont permis d'écrire les distributeurs français, mais bien Le désir nostalgique de Veronika Voss. L'actrice magnifiquement interprétée par Rosel Zech regrette sa gloire passée sous le nazisme ; elle sombre dans la drogue et la dépendance d'un médecin -incarnant les forces nazies. Un journaliste qui tombe improbablement amoureux d'elle tente en vain ...
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Tout est nul dans ce film : l'intrigue à la gloire du capitalisme et de ses entrepreneurs géniaux, les dialogues au niveau des pires nanards pour adolescents yankees, la musique qu'on n'oserait même pas passer sur Big Cactus radio, la prise de vue cafouilleuse qui fait honte à la profession de chefop, l'humour affligeant de galopins boutonneux, l'interprétation chaotique des trois acteurs principaux Einsenberg, Timberlake et Garfield, le ...
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L'interprétation magique de Charlotte Gainsbourg (je ne l'ai jamais vu aussi émouvante) et de Benoit Poelvorrde (toujours bouleversant) emporte tout et anime le cinéma parfois trop distancé de Jacquot grâce à la poésie inquiète de leurs dialogues, cette poésie oppressante qui est souvent celle de l'amour quand le contrarie un rendez-vous raté (ressort classique des grands mélos au cinéma et dans la vie).
Belles Familles (2015) de Jean-Paul Rappeneau a été assassiné par la critique et beaucoup de spectateurs comme "cinéma bourgeois". C'est vrai qu'il met en scène une famille bourgeoise de province mais s'il faut jeter tout le cinoche qui prend ses personnages dans cette classe sociale, alors débarrassons nous de Sautet, de Rohmer, d'une bonne partie de Chabrol et de Truffaut, sans parler Feuillade, Grémillon et de la Règle du Jeu (Renoir ...
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Le Grondement de la Montagne (1954) fait partie des plus grands mélos de Naruse, donc des plus grands films de l’âge d’or du cinéma japonais (1946-1970).
Le scénario est psychologiquement complexe car il part d’un roman particulièrement élaboré de Kawabata où comme souvent chez cet auteur les sentiments des personnages sont mêlés à leur contraire. Ainsi, l’amour de l’épouse (magistralement interprétée par Setsuko Hara, la ...
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C'est l'histoire d'une star des années 70 qui ne joue pas toujours très bien (On achève bien les chevaux 69) , d'un acteur au physique inquiétant qui interprète souvent ses rôles de façon appuyée (1900 en 75 ) et d'un réalisateur qui n'est pas le plus subtil du "nouvel hollywood"d'alors. Le scénario est complètement tordu et passablement invraisemblable. Ça se passe à New York comme mille autres polars.
Mais tout ça devient ...
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On m'avait dit tant de mal de J'accuse (Polanski 2019) que j'ai trouvé que le film présentait des qualités, notamment celle de mettre au premier plan cet épisode majeur de l'histoire de la France, de l'antisémitisme, de la perversité de l'armée. Bien sûr c'est un aspect non primordial de l'Affaire Dreyfus qui est mis en scène: le rôle de Picard, colonel antisémite qui trouve la preuve de la falsification du dossier initial par la haute ...
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Voici un polar chinois de Diao Yi'nan (2019), l'auteur de Black Coal 2014 récompensé à Berlin. Voici surtout un film noir dans la grande tradition avec le destin fatal annoncé dès le début, le couple sans espoir et pourtant pas sans amour, le bandit au grand cœur (excellent Hu Ge), la charmante "baigneuse" désenchantée (non moins remarquable Gwen Lun Mei), la guerre des bandes, la police haïe par tous et prête à toutes le violence, la ...
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Colette de Wash Westmorland (2019) avec les excellents acteurs Keira Knightley et Dominic West,n'est pas un très bon film en dit beaucoup sur Todd Haynes.
Pourtant, en plus de ces bons acteurs, l'équipe de production (décors, costumes, direction artistique, prise de vue) est exactement la même que celle du chef d'oeuvre de Todd Haynes Carol (2016) .
Pourtant aussi connaître les aventures extraordinaires d'un des plus grand écrivain ...
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Voici un extraordinaire "film de mafia", comme on le dit pour Le Parrain (Coppola 72-90) , Les Affranchis, Casino, Il était une fois en Amérique (Leone 84).
The Irishmans'appuie sur la biographie, probablement en partie fantasmée, du moins pour le meurtre final, d'un tueur irlandais Frank Sheeran au service de la mafia américaine devenu ensuite le second de Jimmy Hoffa (1913-1975), le patron mythique du syndicat des camionneurs américains, ...
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Ça commence tranquillement comme une histoire de nounou qui s'attache aux enfants d'un couple de cadres modernes qui ont beaucoup de boulot. Et évidemment ça déraille comme dans un roman de Patricia Highsmith. Il y a des scènes qui ressemble à du Carver mais dans l'ensemble on sent la catastrophe arriver doucement comme dans les films de Chabrol, Polanski ou Hitchcok. Quand on en est sûr, c'est trop tard. Karin Viard est évidemment ...
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C'est un film musical: Michel Legrand l'a composé. Les thèmes emportent les héros sur un rythme effréné dont l'émotion et le dépit amoureux ne sont jamais absents.
L’innommable Carrier est joué par Julien Guiomar qui n'a jamais été si ridiculement abject.
Il y a Sim, Charles Denner, Michel Auclair, Pierre Brasseur et même Patrick Dewaere...
La photo est du mythique Claude Renoir, les décors de Willy Holt qui a fait Julia et les ...
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Pas fan de Bertolucci, je ne peux m'empêcher d'adorer et de revoir Primal della Rivoluzione (1964) à cause d'Adriana Asti qui joue la tante Gina amoureuse de son neveu Fabrice, collant au scénario inoubliable du plus beau roman français, la Chartreuse de Parme (Stendhal, 1841). Gino Paoli est un Fabrice assez doué et pourtant lamentable mais Adriana Asti est merveilleuse d'intelligence, de vivacité et d'une sorte de fatalisme sombre sans ...
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Je ne suis pas certain que La Viaccia (Le Mauvais Chemin 1961) soit le meilleur mélo de Bolognini. Le héros est un fils de paysan très pauvre amoureux d'une prostituée sans cœur. Il est tout d'une pièce, niais, et comme tous les comédiens le savent, ces rôles frustes et entiers sont souvent les plus difficiles. J'ai l'impression que l'excellent Belmondo, capable de bien des compositions, s'y trouve à l'étroit et ne s'intéresse pas ...
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Le film Downton Abbey (Engler 2019, 2h) n'est que le dernier épisode situé en 1927 d'une série de 52 épisodes de 50 minutes diffusés sur ITV entre 2010 et 2015 dont l'intrigue se déroule entre 1912 et 1926. Il est certain que le film n'intéressera vraiment que ceux qui ont vu toute la série.
Ce film possède en effet les qualités et les défauts de la série:
Acteurs formidables (mentions spéciales à Rob James-Collier qui joue un valet ...
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Ad Astra de James Gray est le grand film mal aimé de cette année. Le cinéma d'anticipation de la conquête spatiale doit d'abord nous faire rêver : et évidemment c'est le cas ici grâce à la musique, les images, l'interprétation, le style, le climat doux, acerbe, tendu, désespéré.
Les spectateurs ont reproché au film de porter un message. Mais c'est toujours le cas depuis 2001 au moins. De plus, ils se sont pour beaucoup trompés sur ...
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