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Une œuvre didactique plus que romanesque, où le sujet est l’intime conviction. Comme souvent les faits ne suffisent pas à prouver la culpabilité d’un accusé. Dans le fameux « 12 Hommes en colère » on assistait au débat des jurés, dans « Faites entrer l’accusé » on fait la part belle aux témoins, ici on est au cœur du tribunal, au milieu des avocats et des juges. Il ne semble pas que l’objectif du film ait été ...
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Le film mélange deux genres : celui de l’utopie qui vire à la dystopie, et celui de l’uchronie. Le symbole est une île paradisiaque (l’utopie) où l’on propose aux clients de réaliser un fantasme en ayant la possibilité de modifier un événement du passé (l’uchronie) qui a pourri leur vie, pour enfin trouver la sérénité, du genre : et si… Tout ça bien sûr est censé virer au cauchemar. Malheureusement, de cauchemar il ...
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A lire le synopsis tout paraissait simple : un baron de la drogue (Matthew Mc Conaughey) voudrait bien prendre une retraite anticipée à se dorer la pilule avec Madame, mais voilà, dans ce milieu les repreneurs sont plus nombreux que dans la boulangerie, et revendre son affaire a tendance à faire sortir du bois tous les truands de la ville comme le miel attire les ours. Mangez le miel d’un ours et vous verrez… Tout ça serait assez banal ...
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La bande-annonce était vaguement prometteuse, mais j’ai vite déchanté. Dans ce film choral (environ une dizaine de personnages cosmopolites), on a beau chercher la perle rare pour s’accrocher à quelque chose, on devra se contenter d’un défilé de seconds rôles minimalistes, sortis tout droit de la feuille blanche du scénariste. Alors fatalement, tout ça traverse l’écran sans y croire vraiment ni provoquer la moindre émotion. Si ...
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Le film raconte la fin de l’humanité.. Il nous explique bien que le monde ne va pas disparaître à cause du réchauffement climatique mais bien à cause de la débilité postmoderne qui ronge les cerveaux d’une partie non négligeable de la population. Car dans ce film il semble que nous soyons tous concernés, que le nombre de likes soit le repère de notre civilisation numérique, le curseur qu’il est urgent de régler pour enfin ...
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Bon ben j’ai dû passer à côté. J’ai rien trouvé d’hilarant ni de nihiliste comme annoncé parfois dans la critique des pros. Plutôt une bouillabaisse insipide et ennuyeuse que le scénario tente de camoufler sous la violence, l’outrance et des miettes de culture pop. Et puis cette façon qu’ont parfois les acteurs de hurler leur texte sans raison est vraiment insupportable. On croit qu’ils se font hara-kiri, et puis non, ils se disent juste bonjour.
Merci Disney pour cet enterrement de première classe. Vous avez transformé l’épopée galactique de George Lucas en jeu vidéo où quelques aventuriers à la petite semaine partent à la recherche d’une relique qui doit leur permettre de retrouver leur ennemi. Tout ça avec quelques traces d’un humour malvenu, puéril et plutôt pitoyable, lancées à la volée par des acteurs clonés comme les soldats de l’armée Sith. On est loin de ...
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Le film ne décrit que la banalité sordide d’un fait divers. L’explication pseudo-psychiatrique du comportement de la nounou (Karin Viard) est trop vite expédiée, alors qu’elle est l’essence même du film. Quel intérêt sinon, de compter les petits cailloux d’un fait divers terrifiant, comme il s’en produit probablement chaque jour quelque part sur la planète ? Les grosses ficelles de l’angoisse ne suffisent plus ; la tension ...
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Je me suis laissé porter par l’enquête du colonel Picquart, mais rien d’enthousiasmant ni de nouveau non plus. Une simple piqûre de rappel pour les jeunes générations ou pour les amateurs du ressassement perpétuel de l’histoire. Il faut dire que le fond titille les relents de notre actualité, alors pourquoi ne pas évoquer de nouveau ce qui en fut un épisode des plus édifiants. Je n’ai pas aimé le casting, ni Jean Dujardin dont ...
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Difficile de faire mieux dans le genre Whodunit. On sait que l’énigme et sa résolution sont les facteurs dominants de ce type de récit. On y adhère ou pas… Le tout est de ne pas perdre le fil dans la longue liste des personnages et des déductions du détective. Ça aurait pu être écrit par Agatha Christie ou John Dickson Carr. L’énigme est à la fois classique, assez banale et suffisamment tortueuse pour satisfaire il me semble les ...
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Pauvre cinéma ! Je me sens comme un gogo qui en achetant un billet pour voir ce film vient d’encourager la culture et la prolifération des navets. Quand on utilise comme fertilisant des blagues de l’almanach Vermot en espérant faire rire, faut pas s’étonner que les fauteuils grincent. Désolant, consternant, affligeant, pitoyable film de la catégorie malbouffe dont le cinéma nous abreuve parfois et dont le plus grand mérite est ...
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Je considère ce film comme une insulte à la mémoire de Sharon Tate. Pour ceux qui ont connu la fin tragique de cette actrice en 1969, la voir ainsi manipulée et réinventée par Tarantino est une honte. On ne joue pas avec les événements d’une tragédie, ça ne glorifie personne, et vouloir idéaliser par le procédé de l’uchronie une autre fatalité que la vérité historique est ici pour moi une abjection, renforcée encore par ...
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Je me suis fait avoir, je ne savais pas que Stephen King écrivait aussi pour les enfants. Les amateurs du genre y trouveront peut-être leur compte. Pour ma part j’ai vécu trois heures d’ennui mortel à regarder des débilités surnaturelles dignes d’un dessin animé. Au-dessus de douze ans prévoyez un thermos de café. Et puis bien sûr, la fin à l’américaine ne nous épargne aucun poncif sur le sens de la vie. De la daube ...
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Pas de panique si vous loupez une rafale de kalach ou un waza-ari, c’est pas ça qui va vous embrouiller dans le scénario. Par contre, ne loupez pas les meilleurs dialogues, qui sont dans l’ordre : Aïe, Ouille, Aaaahhhhh et Waf-waf !!! J’ai compté 2789 morts au corps-à-corps, 5 millions de balles tirées à dix centimètres, 2 millions d’impacts sur les murs et une seule boîte de coton, celle qui fait toute la différence avec le ...
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Almodovar ou pas, quand c’est nul pourquoi ne pas le dire ?
Raconter une vie entière en deux heures, dont une consacrée aux fumettes, au mal de dos, aux fausses pistes annexes de maladie grave, laisse peu d’épaisseur pour intéresser le spectateur. Les anecdotes ne forment pas corps, peinent à tirer le portrait du cinéaste qu’on connaît, celui de Talons aiguilles ou de Tout sur ma mère, qui semblait tant aimer ses acteurs. Almodovar ...
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Une daube monumentale entre larmes surjouées et vacuité sociale assumée. Pleurons pleurons, l’argent ne suffit pas au bonheur, ne soyez pas jaloux de nous, il reste la misère affective de la relation aux autres. Chacun traîne un boulet du Cap Ferret qu’il voudrait nous voir porter avec lui. Désolé, ce sera sans moi. « Nous finirons ensemble ??? » Non, je crois pas, non. J’ai rien fait de mal pour mériter ça.
Une comédie douce amère bien dans le ton de notre époque. On reconnaît dans le scénario la patte de David Foenkinos pour le romantisme assumé, qui évite au film de sombrer dans une succession de sketches. Le côté humour étant confié à Jean-Paul Rouve, il est donc essentiellement estampillé Robin des bois, avec ici beaucoup de flèches dans la cible et très peu dans l’eau. On est quand même là dans ce que la comédie française a ...
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On devrait pouvoir mettre des notes négatives à certains films. Celui-ci est une injure à l’esprit de l’œuvre de Stieg Larsson. Une œuvre cultissime mondialement reconnue et célébrée. Seuls les ayants droit, héritiers ou éditeurs, ont pu donner leur accord. Inutile de chercher longtemps leurs motivations. Quand on a lu et relu les trois tomes du Millenium de Stieg larsson, vu et revu les trois adaptations ciné suédoises, on est ...
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Certains films devraient se contenter de tourner la bande-annonce. Payer 12€ pour un inventaire de calembours, ça fait cher la blagounette de comptoir. Ici la surdose finit par titiller les nerfs, et le jeu pincé et stéréotypé de l’insupportable PDG Luchini m’a fait frôler l’AVC. Quant à la rédemption prévisible du néo-rhétoricien, symbolisée par un « merci » inhabituel et contrit à son chauffeur, elle a l’air aussi ...
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Chantal adulte explique l’aveuglement et la passivité de sa mère (Rachel) par le choc des cultures et des milieux sociaux. C’est son point de vue et elle est libre de le défendre. Mais le film nous décrit surtout son père (Philippe) comme un pervers narcissique, caractéristique qu’on peut trouver dans tous les milieux sociaux, et qui justifie à lui seul son comportement sadique sans qu’il soit forcément pertinent de le réduire ...
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Ça y est, la Tarantino Academy est ouverte. Drew Goddard en est le premier lauréat. Dans les Huit salopards je me suis réveillé deux heures après la fin du film. Ici je dois dire que je n’ai pas eu vraiment le temps de me caler dans mon fauteuil. La tension s’installe dès les premières minutes, et même si le scénario y dévoile tout de suite le nœud de l’intrigue et le climax probable, le décor de l’hôtel suffit à lui seul à ...
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Entre polar, drame judiciaire et social, ou comédie romantico-loufoque, le film emprunte des chemins déroutants. L’humour étant une disposition de l’esprit subjective et variablement partagée, tout le monde ne rira pas des extravagances du film. Pour ma part je me suis laissé facilement embarquer par cet univers décalé, incohérent et totalement barré, au point de me sentir gêné pour Audrey Tautou, qui elle joue un personnage ...
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Le film s’annonce comme un carton. A partir de là, pourquoi les auteurs de comédies françaises se casseraient-ils le bonnet pour s’inscrire aux ateliers d’écriture de leur quartier ? Puisque tout baigne… Le film plonge poussivement et sans éclaboussures dans tous les poncifs du développement personnel. Il est si nul et comporte tant de niaiseries candides et auto-suffisantes que les détailler ne suffirait pas à en faire le tour. ...
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Finissez vos pop-corn dans les vingt premières minutes, sinon après vous allez en mettre partout. N’étant pas un fidèle du genre, je suppose que les ficelles de la frayeur et de l’angoisse sont toujours les mêmes : des cris horrifiques, une musique crispante, des apparitions qui ne préviennent pas, des ustensiles plus ou moins bien aiguisés, un serial killer mutique mais efficace, et un instinct de survie familial qui a déjà fait au ...
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L’ombre d’Almodovar plane autour de ce film. Carlos Vermut a remplacé le rouge par le noir, mais fouille lui aussi à sa manière le thème de l’identité. Peut-on redevenir la même artiste après avoir oublié qui on était ? Peut-on refaire le chemin du succès ? C’est davantage dans la seconde partie qu’on ressent l’empreinte d’Almodovar, à cette manière qu’ont les héroïnes de dévoiler et de confesser leur passé, qui ...
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J’ai posé la question à des amis qui n’ont pas vu le film : « D’après vous, quel genre de messages ou d’appels va-t-on lire ou entendre dans un tel scénario ? » Le résultat c’est que pas un seul ne s’est trompé. Ils ont tous deviné les banalités attendues et les ressorts dramatiques qu’il était facile d’en tirer. Prenez tous les clichés de notre société (cul, fric, famille, mœurs, etc…) et posez vos téléphones ...
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L’humour anglais a ceci d’honnête, c’est qu’il se fout de lui-même et pas de nous. Il manie l’absurde et la dérision contre les grands de ce monde, un monde où le bouton d’urgence d’un bureau ovale sert à réclamer du coca. Cet humour nous respecte quand bien d’autres semblent mépriser nos cerveaux. Johnny English est un chef-d’œuvre de connerie, un type capable de séduire Olga Kurylenko en suçant un noyau de cerise en ...
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Une succession de scénettes inégales où grouillent les angoisses existentielles de quelques bourgeois facétieux, d’un amant phobique et d’une mère gaffeuse, surexcitée et atrabilaire. Un humour de salon servi sur des plateaux d’argent, fait de bons mots qui se veulent caustiques ou pénétrants, mais qui sont le plus souvent faciles voire affligeants, qui voudraient flatter l’intelligence des spectateurs mais qui traînent toujours ...
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« Noir c’est noir/Il n’y a plus d’espoir » dit la chanson. Elle aurait très bien pu figurer au générique du film. Au final, un road-movie à l’américaine de plus, comme le cinéma en a tant produits depuis un demi-siècle. On ne s’en lasse pas forcément, encore faut-il y trouver une touche narrative personnelle. Mélanie Laurent a-t-elle réussi ce pari ? Disons qu’elle aura essayé. Si petite déception il y a, c’est celle ...
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J'ai voulu faire plaisir à mon neveu qui a huit ans. Il m'a demandé si je le prenais pour un demeuré. Rentré à la maison il s'est jeté sur les Titounis.
On pourrait ressortir de la salle un peu déçu. En effet le film ne nous emmène jamais vers ce que le pitch semblait promettre. C’est l’histoire d’un noir de Oakland (baie de San Francisco) qui vit ses trois derniers jours de liberté conditionnelle, avec un seul mot d’ordre : se tenir à carreau et surtout éviter tout litige avec la police. Mais voilà, la fatalité le rend témoin d’une bavure policièrespoiler: , un noir désarmé ...
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Très bien pour la première partie, moyen pour la seconde. La rencontre de la star Jackson Maine et de la chanteuse de cabaret Ally est un grand moment de cinéma. Lady Gaga est époustouflante de réalisme et leur premier duo sur scène fait dresser les poils. La décadence de l’un confrontée au succès de l’autre révèle ici ce que le cinéma américain sait faire de mieux. Dommage que la seconde moitié du film sombre un peu dans un ...
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Si vous êtes déjà sous Xanax, laissez tomber sinon ça va compter pour une double dose. C’est l’histoire d’une malédiction familiale qui mélange le drame, le mélodrame, la psychanalyse et le paranormal sans jamais vraiment se décider sur ce qu’elle veut raconter. D’hésitations en indécisions on se met à tanguer d’ennui dans les salons de ce vieux manoir anglais qui semble une copie délabrée de celui des Vestiges du jour, ...
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La bande-annonce ne dévoile rien, c’est tellement rare que ça vaut la peine d’être signalé. La première séquence situe le film en territoire comique, ce que confirmeront par la suite les gesticulations et les quelques bons mots (ou punchlines, pour les abonnés de VanityFair) des deux héroïnes. Emily est la caution glamour et vénéneuse de l’intrigue, alors que Stéphanie serait plutôt la bonne copine, disponible mais fouineuse. ...
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Voir un gang de mexicains, privés de doudous à la naissance, se faire décoiffer le moral par une maman contrariée, n’est pas plus invraisemblable que de voir Liam Neeson dans Taken se débarrasser de tous les albanais de Paris en deux demi-journées. Ça y est, c’est fait, la femme est devenue l’avenir de l’homme. Je ne sais même pas pourquoi on a donné un flingue à Jennifer Garner. J’y suis allé pour elle, ça ne s’explique ...
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Un homme seul à l’écran, cela peut en décourager pas mal. N’empêche que le pari est largement réussi. La tension monte en même temps que les incertitudes augmentent, spoiler: on bascule d’un polar criminel vers un polar social qui nous remue
, la sonnerie du téléphone étant le déclencheur de nos émotions. Jakob Cedergren, acteur inconnu pour ma part, a son rôle bien en main, il a le talent de nous mettre à sa place, ...
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