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Une relative déception que ce film. Attendant le grand film, on se retrouve avec un sujet trop maîtrisé pour réellement convaincre. C'est sur la longueur qu'il aurait en effet pu jouer, profitant de la lenteur de son rythme pour développer plein d'à-côté. Las, tous les dialogues semblent centrés sur le sujet, rendant trop artificiel l'ensemble. Et les rares scènes tendant à humaniser l'ensemble ne font qu'accentuer la vacuité du ...
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La suite du premier terminator vaut vraiment le coup. Il manquait effectivement une fin valable puisque le premier laissait tous les points relatifs au futur en suspens. On retrouve avec plaisir l'ambiance sombre et Schwarzy, et bien sûr, surenchère oblige, un nouveau méchant. C'est d'ailleurs dans cette surenchère qu'on trouvera le principal défaut du film, qui abandonne la qualité du scénario et des scènes anthologiques pour offrir un ...
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Que reste-t-il d'un célèbre film de science-fiction tant d'années après? C'est toujours la question qu'on se pose en se préparant à visionner un film de cette époque. Qu'on se rassure, la planète interdite, en dépit de son charme suranné aux décors et effets obsolètes, n'a pas perdu toutes ses qualités, loin de là.
Le générique déjà, stylisé sur fond de musique entièrement électronique, donne en ce sens un excellent espoir. ...
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Alors que la série westworld déploie en ce moment son scénario lourd, laborieux et répétitif, il est rafraîchissant de voir ou revoir Mondwest, le film qui en est à l'origine. Si le film n'a pas forcément bien vieilli, il reste un divertissement de qualité, avec un Yul Brynner dont le rôle n'est pas sans rappeler celui du célèbre terminator de James Cameron. Le film évoque avec bonheur quelques clichés du western, on regrettera ...
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Après un raté District 9, Neill Blomkamp remet le couvert pour une histoire aux allures de prétexte pour un bain d'action inutile et mal filmée. Si dans district 9, il n'y avait que l'idée qui semblait réellement bonne, il y a malgré tout dans celui-là des trouvailles un peu plus régulières. Pour une récidive néanmoins, on retrouve trop de défauts en commun.
Le début sous forme d'interview, si insupportable dans district 9, et ...
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Après Mustang, un projet mêlant comédie et drame sur fond historique porté par des stars hollywoodiennes. C'est dire l'ambition d'un tel film. Le résultat ne sera guère à la hauteur mais réservera de bons moments. Si Halle Berry et Daniel Craig peinent à convaincre dans leurs rôles trop exagérés, le parcours des deux adolescents paraît en revanche plus intéressant. La durée du film, alors que tant de films dépassent maintenant ...
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Une comédie fantastique bien menée, qui interroge, certes de façon naïve, l'éducation. Un trio d'acteurs formidables et une idée de départ farfelue donne lieu à un film finalement plus subtile qu'il n'y paraît de prime abord. Si l'ensemble est disparate et inégal, on retrouve plein d'idées excellentes dans un joyeux mélange qui montre que pour Serge Bozon, le plus important, c'est de faire du cinéma pour le cinéma. Et donc, on aime, ...
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Un premier western et déjà une réussite pour John Sturges, à qui on devra plus tard Les 7 mercenaires. Un scénario impeccable, au retournement de situation pas si évident en 1956. Le scénario n'est pas sans rappeler Ciel Rouge, adapté au cinéma neuf ans plus tôt avec Robert Mitchum, auquel se rajouterait une histoire de vengeance. Déjà les personnages de Sturges se dégagent nettement avec peu de détails, et déjà il fait montre de ...
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Comme l'indique le nom au générique, le film a eu une genèse difficile. Porté par un réalisateur qui ne s'entend pas avec Richard Widmarck, le film est repris par Don Siegel et porte effectivement sa marque. Le titre anglais, plus explicite (en même temps la fin est donnée au début du film), donne la teneur du film. On retrouve ici des obsessions de Don Siegel, porté par son adaptation libre des Tueurs de Hemingway, à savoir ...
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Ce n'est certes pas le meilleur western de Delmer Daves. On applaudira néanmoins sa volonté de tourner quasiment tout le film en extérieur, ce qui a dû demandé pour l'époque une logistique exceptionnelle. Rappelons également que les scènes qui paraissent aujourd'hui à la limite de la niaiserie, sont, dans le contexte de l'époque, où les préjugés raciaux sont encore si forts, pas si évidentes.
On notera une scène d'exposition ...
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Non, décidément, l'apparition, ça ne passe pas. Pourtant tout a l'air vachement bien fait. Mais pour quel résultat? Le film ne décolle jamais vraiment de son postulat de départ, sauf sur une fin qui dérape un petit moment dans le thriller, trop peu, pour nous montrer ce qui aurait pu être mais qui n'a pas été exploité.A la place nous avons un pitch final aussi inintéressant que mal amené. En effet, on en est arrivé à un moment du ...
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Si l'Armée des ombres est le chef d'oeuvre sur la résistance, L'anneau de crin en est la version polonaise. Un film rare qui développe son sujet avec une maîtrise éclatante, nous laissant parfois à côté. Si on en fait l'effort la fin est aussi limpide que le film était compliqué à suivre. Brossant un tableau sans concession d'une période noire de l'histoire, aussi bien polonaise qu'européenne dans son ensemble, sans tomber dans les ...
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L'idée était excellente. Dommage qu'elle serve vite de prétexte à un blockbuster indé qui révèle les pires tares du genre. L'action mal filmée, les personnages inexistants, la musique insupportable. L'idée originale méritait certes mieux que ça.
Sombre et sordide, le film l'est sûrement tout autant que son sujet. Avec une précision presque documentaire, Fleischer dirige un Richard Attenborough au sommet de sa forme pour une reconstitution étonnante.
Remake libre de fenêtre sur cours, doublé d'une incursion dans le circuit du porno, Body double est surtout un thriller tendu au dénouement surprenant. L'influence Hitchkockienne ne se cantonne pas seulement au thème de fenêtre sur cours, la claustrophobie du héros évoquant la manière dont Hitchcock filme le vertige dans le film du même nom. Mais loin d'être une pâle copie , Body double porte également la patte de Brian de Palma, ...
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Moins excitant cinématographiquement parlant que le chef d'oeuvre Des démons à ma porte, City of life and death reste un très beau film sur le massacre de Nankin, dans un noir et blanc épuré qui atténue l'horreur. Comportant quelques beaux passages, et la bonne idée de montrer le massacre du point de vue d'un soldat japonais dépassé par les événements, Lu Chuan y déroule un bon panorama du contexte historique de l'époque. Et si ...
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Un film manifeste qui pourtant par sa simplicité trouve une grâce que le genre n'évite pas toujours. Mis à part un discours d'ouverture qui enfonce le clou d'entrée de jeu, le film ne s'embarrasse pas de faux-semblants et traite son sujet sans fioriture. C'est peut-être là d'ailleurs sa limite, puisque le retournement parait trop surfait.
Adaptation jouissive de San Antonio, excellente Jeanne Moreau et non moins bon Michel Serraut, tour à tour drôle, féroce, touchant, toujours impertinent, le film réussit l'exploit de conserver une bonne partie de la verve de l'auteur. Rien que pour ça, il faut le voir.
Un film de genre rafraîchissant, de part son côté moderne assumé et la prestation excellente de Garance Marillier qu'on imagine promise à un bel avenir. Sous son esthétique criarde, Grave s'avère un film d'horreur provocateur de malaise. L'introduction donne le ton directement, ce mélange d'horreur assumée, de comique et de kitsch. On en redemande.
Un début énorme, une fin un peu faible, et entre deux un blockbuster conventionnel mais brillamment mis en scène et truffé de références et clins d'oeil à la pop culture. Un bon divertissement en somme. Le seul gros point faible du film, ce sont les "méchants" loin d'être à la hauteur.
Une petite comédie très sympathique qui part d'un pitch pas évident en le traitant de manière plutôt subtile. Sandrine Kiberlain est excellente et quelques trouvailles émaillent le film, ponctuant joliment les passages.
Cinq étoiles, non pas que le film soit parfait, mais il se dégage de l'ensemble une telle originalité et une telle déferlante d'idées qu'il serait vraiment dommage de passer à côté. Cinéma psychédélique mais non cryptique, Les Garçons sauvages est un film d'aventures couplé à un parcours initiatique sous psychotropes, le tout assaisonné de références.. Le tout servi par des flashs colorés sur un noir et blanc baroque. Les ...
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Si le film a vieilli et si le grain n'en est plus de bonne qualité, il serait dommage de s'arrêter à ça. Sous ses abords de film tourné à la va-vite et improvisé, le scénario est en fait très développé et très écrit. Autre bon point, de nos jours, la reconstruction d'une période souvent fantasmée, et citée en référence, dont Anna Karina montre très bien les séductions, et les failles. Si certaines scènes outrancières ...
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Servi par un humour pince-sans-rire, cette fable de science fiction serait sympa sans le didactisme outrancier de l'ensemble. Le sujet est vite prétexte à un étalage de philosophie simpliste, rendant le récit peu attrayant.
Une incursion de la première heure dans le genre, plus ironique que ce qu'il fera plus tard, mais ce qui a fait l'imaginaire du maître du polar français se retrouve déjà dans ce film qui n'a peut-être comme défaut que d'avoir mal vieilli.
Difficile de s'accrocher à un récit aussi elliptique, qui rend le film complètement cryptique. Il semble se dégager de tout ça un portrait sans concession d'un pays qui a perdu ses valeurs et que la violence et la pauvreté gangrène. Pas sûr d'en avoir compris plus.
Un film glaçant sur la situation infernale des coréens séparés en deux pays ennemis. Le périple de ce pêcheur parti à la dérive ne laissera pas insensible et révélera la terrible absurdité de cette situation, d'autant que des pêcheurs poussés en Corée du sud, ça a déjà existé. On notera que la Corée du sud ne s'en tire pas beaucoup mieux que son homologue du nord dans le film de Kim Ki Duk, qui en fait une sorte de parcours ...
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Intéressant même si le film est clairement intellectuel. Déjà parce que Godard film le cinéma en lui-même avec Jack Palance et Fritz Lang. Ensuite parce que la symétrie entre l'odyssée et le déchirement du couple est un peu désincarnée. Et pourtant, on se prend au jeu, le film séduit par son constant renouvellement et par sa modernité.
Magnifique scène d'introduction. Et puis, le film abuse de ce genre d'effets jusqu'à nous mithridatiser. Le scénario ne tient pas du tout et est surtout un prétexte à empiler les scènes cliché. Dommage, les bastons ne sont pas très bien filmées. C'est pourtant l'idée principale du film. On va dire que pour un premier film, il y avait une ambition qui n'a pas fonctionné, cette fois-ci. Peut-être sur le prochain? L'avenir le dira.
Après revisionnage, le film de Michael Mann n'a rien perdu de ses qualités. Scénario précis qu'on découvre au fur et à mesure par une mise en scène brillante, suspens, romance, punchlines, action, tous les éléments sont là pour faire de Collateral un excellent polar urbain, sans affectation ni effet de manche. Très efficace.
Bon d'accord on avouera que c'est un petit peu sympathique. Par moments. Pour le reste.....
Le scénario est on ne peut plus convenu et calibré, au rebours donc de son personnage principal. Le propos n'apporte aucune nuance (ou si peu), qu'on a l'impression d'un bourrage de crâne pour nous le faire comprendre. Les seconds rôles féminins ont une fâcheuse tendance à ne pas être bons.
Il reste un premier rôle lumineux qui sauve le film de la ...
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Le film est très bien fait et la naissance du désir parfaitement filmé, soit. Mais pourquoi c'est aussi long et répétitif? Certes j'admettrais que ce n'est pas mon genre et que c'est à cause de ça que j'ai eu du mal. Mais quand même, un petit peu de facétie dans la mise en scène n'aurait-il pas été bien vu? Elle est bien sage et tranquille cette passion.
Il y avait de bonnes choses dans ce film sous l'influence des frères Cohen. Malheureusement l'ensemble pèche par manque de subtilité. Ainsi le réalisateur préfère le rire gras à la finesse là où on l'aurait attendue. Le personnage principal est magistralement joué mais n'a aucune nuance. Ce qui est pas mal en revanche est que les personnages ne sont pas toujours stéréotypés ni enfermés dans un rôle. Sam Rockwell en revanche surjoue ...
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Le sujet est brûlant et l'intention est louable. Dommage qu'un manichéisme particulièrement tranché nous amène d'emblée à prendre partie, les torts n'étant absolument pas partagés. Si le propos s'étoffe sur la fin et apporte enfin une profondeur et un relativisme bienvenus, reste que l'ensemble tient plus de la démonstration que du film par moments.
Encore un battage médiatique, pour un film certes intéressant, mais....
Premièrement, dire que Del Toro n'a pas plagié Jeunet, c'est clairement se moquer du monde quand on voit que même la musique à l'accordéon s'y retrouve. Le film reprend de manière troublante une partie du roman Aquamarine d'Andreas Esbach, sorti il y a peu. Difficile donc d'apprécier l'originalité tant vantée.
Au-delà du côté bien pensant de l'ensemble, le ...
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On y croit parfaitement. Une comédie réussie sur un thème casse-gueule. En effet il était facile de tomber dans le travers du portrait à charge, au contraire The Disaster artist réitère ce qui avait été réussi avec Marguerite de Giannoli, on s'identifie parfaitement aux personnages tout absurdes qu'ils soient et on croit en eux, et ainsi la scène finale prend des allures de triomphe. Une belle réussite et un bel hommage au cinéma et au rêve.