Films
SériesEmissions
Biopic plutôt agréable où les prestations de V.Macaigne (et encore plus de C. de France !) tentent de rendre compte de l'état d'esprit du milieu artistique Parisien dans la première moitié du 20e siècle, avec l'avènement des post-impressionnistes notamment.
Dommage que le génie paisible du coloriste Bonnard ne soit pas plus souvent souligné, voire mieux détaillé...
En fait c'est la personnalité de sa compagne (Marthe, qui deviendra ...
Lire plus
Lire plus
Un suspense qui marche, discrètement tendu du début à la fin (ouverte), généré par une mise en scène qui va à l'essentiel, et porté par une brochette d'acteurs tous crédibles.
R.Marder incarne avec brio une transfuge de classe dont les canines rayent le plancher l'air de rien, même dans l'adversité. Et au final...efficacement !
Peut-on dire que la morale est sauve ? Pour le savoir il faut voir jusqu'au bout !
R.Marder incarne avec brio une transfuge de classe dont les canines rayent le plancher l'air de rien, même dans l'adversité. Et au final...efficacement !
Peut-on dire que la morale est sauve ? Pour le savoir il faut voir jusqu'au bout !
Il est pas vraiment dans les clous Leklou dans ce thriller inclassable, mais c'est Leklou du spectacle, pas de doute !
Dystopie ? Zombie moovie ?
Un vague mix atypique des deux genres disons, et une performance de Karim Leklou, bien soutenu par Vimala Pons.
Efficace en tous cas...
Dystopie ? Zombie moovie ?
Un vague mix atypique des deux genres disons, et une performance de Karim Leklou, bien soutenu par Vimala Pons.
Efficace en tous cas...
Melvil Poupaud fait de son mieux pour être aussi bon ici en pervers diabolique qu' excellent en résilient déterminé dans "Grâce à Dieu", mais ça n'a pas trop fonctionné pour moi.
La toujours photogénique Virginie Efira a du taf pour incarner deux soeurs jumelles et fait de son mieux elle aussi. Elle va même jusqu'à nous faire profiter de son filet de voix en poussant la chansonnette comme l'avaient d'ailleurs fait les Deneuve pour ...
Lire plus
Lire plus
Le quatuor a de la gueule et pour ce que j'en ai vu, les mousquetaires sont plutôt crédibles en selle. C'est en effet un aspect des choses qui m'importe dans un film de cape et d'épée, en tant qu'ancien cavalier passionné moi-même : les chevaux, fort bien mis, sont plutôt bien montés et pour moi c'est important !
Les costumes tiennent la route comme les décors mais la mise en lumière est plutôt terne à mon goût.
Les cascades de ...
Lire plus
Lire plus
Ma foi, j'ai passé un bon moment globalement, même si quelques ficelles sont un peu grosses...
Les prestations des deux principaux protagonistes accrochent : K.Viard assure en super sage-femme et le jeune Boomer a beau n'être pas un Baby-boomer, il s'occupe bien des bébés et de leurs mamans quand-même ! Ils sont crédibles, même si le scénar ménage un avatar inutile (le problème de santé de la sage-femme) et une péripétie limite (un ...
Lire plus
Lire plus
Isabelle Huppert, excellente, incarne sobrement une syndicaliste pugnace à qui le pouvoir (et un investisseur qui se cache derrière lui) ne font pas de cadeau. Le film s'avance vers une dénonciation à peine voilée de l'investisseur milliardaire qui a fait main basse sur Veolia et EDF, sacrifiant sans état d'âme Areva et l'expertise nucléaire française à la finance chinoise...
Une belle brochette d'acteurs tous convaincants gravitent ...
Lire plus
Lire plus
La partition que nous jouent Julia Piaton et Michel Blanc, secondés par une jolie troupe d'enfants craquants et une bande d'acteurs décontractés, cette partition déroule sans fausse note une ambiance de feel good movie sympathique et parfois touchant.
La vraisemblance n'est pas vraiment recherchée et peu importe : les bons sentiments sont dosés avec suffisamment de finesse, rehaussés de loin en loin par des dialogues qui donnent souvent ...
Lire plus
Lire plus
J'avais tellement aimé "Au revoir là-haut" que je suis entré dans la salle avec curiosité. Je me demandais si la touche de Dupontel, aussi respectueuse de l'esprit du livre "Au revoir là-haut" que capable de trouver un ton, un rythme, un découpage, une imagerie, bref un style personnel qui rende compte de l'esprit du livre en lui apportant un "plus" spécifiquement cinéma, si cette "touche Dupontel", donc, Cornillac saurait me la faire ...
Lire plus
Lire plus
A priori un film de N.Lvovski vaut le déplacement, c'est ce que me disais en prenant mon billet. Mais j'aurais pu m'abstenir, tout compte fait.
Car assez vite, en fait quand François Morel a commencé à faire le pitre en chantant, je me suis dit "Aïe aïe, c'est parti pour une comédie musicale ! C'est ballot, j'ai toujours eu du mal à kiffer le genre, même quand c'est Michel Legrand aux partitions et J.Demy au scénario, ou même Fred ...
Lire plus
Lire plus
Avec son "Caravage", Placido prend le parti de la dramatisation. Mais disons qu'en me plongeant dans l'univers tourmenté d'un artiste dont je connaissais quelques oeuvres (mais assez peu de chose en fait sinon qu'il fut un maître du clair-obscur), en replaçant sa vie dans le contexte d'une Italie catholique où les inquisiteurs avaient voix au chapitre, en prenant le parti de l'obscur de la vie du peintre pour le mettre en clair dans la ...
Lire plus
Lire plus
Dire que R.Zem rate son coup, dire qu'il nous ennuie, dire qu'il nous choque, tout ça me paraîtrait exagéré.
Mais dire que le microcosme parisien poeple semble se tourner vers un peu d'exhibitionnisme en cette fin d'année me paraît incontestable, puisque dans le même mois je vois sortir du bois Roshdy Zem et Gad Elmaleh qui se mettent en scène dans leur vie familiale !...
Il faut d'abord saluer la prestation de S.Bouajila, excellent ...
Lire plus
Lire plus
Une note qui hésite, pour un biopic en demi-teinte qui se cherche entre auto-dérision, déclaration d'amour filial et...profession de foi écuménique disons.
Trois étoiles et demi parce que le sourire de G.EM est tendre et jamais méchant, parce que s'il est taquin c'est uniquement sur un registre d'autodérision, et parce que si le rire s'invite c'est toujours avec sobriété, sans racolage lourdingue.
spoiler: Le regard que G.EM ...
Lire plus
Lire plus
Un film très sobre abordant avec une discrétion résolue la bascule du caractère de deux garçons à l'entrée dans l'adolescence. Il pose en filigrane bien sûr la question de l'identité sexuelle puisqu'il met en scène deux pré-ados très amis, fusionnels, très joyeux et même solaires, apparemment sans problème mais dont l'amitié se casse...radicalement (disons ça) quand l'un deux commence à sortir de sa bulle et veut élargir le ...
Lire plus
Lire plus
Un coup de (Le)maître, assurément, merci Mr Dupontel !
L'esprit du livre est conservé et c'est essentiel, car le Goncourt vaut le détour. Mais ne craignez rien si vous ne l'avez pas lu, votre imaginaire ne sera pas bloqué par les images enregistrées, au cas où vous voudriez vous plonger dans l'original. Car si l'esprit non-conformiste du bouquin est bien là, le registre est ici clairement d'abord graphique. Et donc sobre de mots.
...
Lire plus
Lire plus
Elle se fait attendre et c'est une leçon. Elle est un vestige qu'il faut mériter, et le commentaire de Tesson magnifie l'impact de sa présence invisible. L'écrivain voyageur qui accompagne Munier, encore plus concis et sobre à la fois que dans son livre qui porte le nom du film, parle sans trop en dire. Quel que soit le niveau de sincérité de ses accès de lucidité, il faut quand-même saluer son aptitude à l'autodérision et la justesse ...
Lire plus
Lire plus
Le scénario de cette comédie tour à tour tendre et enlevée joue habilement sur le contraste entre Abel, le mélancolique introverti un peu inhibé (Louis Garrel) et Michel, le tolard dégourdi un peu roublard (Roshdy Zem).
Sylvie (A.Grinberg), la mère d'Abel, anime un atelier théâtre pour des détenus et succombe tellement au charme ténébreux de Michel qu'ils se marient en prison. A la sortie de Michel, celui-ci doit apurer une dette ...
Lire plus
Lire plus
3 étoiles ça me paraît un compromis raisonnable entre mon agacement et mon admiration.
Agacement d'avoir vite deviné que la relation entre Thomas (Magimel) et Mia (Efira) se terminerait au lit, principal reproche que je fais à un scénario qui par ailleurs s'efforce pourtant de rester discret et y réussit plutôt. Bon, d'accord, les séquences de témoignage face caméra de quelques acteurs/victimes auraient gagné à être remplacées ...
Lire plus
Lire plus
Beckett ne se retourne sûrement pas dans sa tombe quand ce feelgood-movie repasse sur un écran !
Parfait dans son rôle de comédien en galère qui découvre le milieu carcéral pour un job alimentaire, qui va vite s'y investir et sortir grandi de cette ébouriffante aventure, Kad Merad trouve là un de ses meilleurs rôles.
Quant à l'ensemble des comédiens qui incarnent les détenus, ils sont parfaitement crédibles, très réjouissants et ...
Lire plus
Lire plus
Ce soir, rien de bien folichon à se mettre devant les yeux, que ce soit sur les ondes ou à notre petit cinoche de campagne. Alors on a ressorti de notre discothèque "Les enfants du marais", qui prenait la poussière depuis quelques années. On a visionné ça chez nous,
Et je me suis rendu compte que je n'ai jamais chroniqué cette pépite toute simple, il faut donc que je répare cette lacune !
N'en déplaise à Télérama ou je ne sais ...
Lire plus
Lire plus
A la fin de ce...thriller (?) rural implacable autant qu'impeccable, je me demandais si le réal réussirait à trouver une porte de sortie satisfaisante, s'il ne s'avançait pas comme ses personnages (du moins ceux qui sont toujours debout) vers une impasse.
Celle qu'il a gambergée est acceptable, quoiqu'un peu télescopée, presque frustrante. Mais quel autre dénouement aurait fait mieux, je ne vois pas....
En tous cas, en sortant de la ...
Lire plus
Lire plus
Belle performance de V.Efira, indéniablement. Elle s'avance vers l'impasse et se décompose sous nos yeux lentement, jusqu'à un final un peu télescopé, voire bâclé à mon avis...
C'est du Malik dans toute sa splendeur.
L'Autriche des 4 saisons est magnifiée et le message chrétien d'amour universel passe en filigrane derrière chaque plan sans être trop lourdement asséné. Les acteurs habitent leur rôle avec conviction mais... la lenteur délibérée du déroulé nuit sans doute à l'émergence de la révolte chez le spectateur ...
L'Autriche des 4 saisons est magnifiée et le message chrétien d'amour universel passe en filigrane derrière chaque plan sans être trop lourdement asséné. Les acteurs habitent leur rôle avec conviction mais... la lenteur délibérée du déroulé nuit sans doute à l'émergence de la révolte chez le spectateur ...
Si je mets deux étoiles à ce laborieux délire, c'est pour l'idée de base et son potentiel comique, c'est pour la pertinence du propos auquel j'adhère totalement (qu'il s'agisse de l'urgence écologique ou du patriarcat sous toutes ses formes) et surtout parce que j'aime bien le duo Kervern/Delépine, tellement leur folie douce a fait mouche souvent sur moi.
Mais je n'irai pas plus loin. Cette fois j'ai dû me forcer pour sourire franchement ...
Lire plus
Lire plus
A la sortie de cette discrète pépite, j'ai vraiment envie de courir la revoir, pour ne rien perdre des excellents dialogues vu que mon niveau médiocre en Anglais m'oblige à lire les sous-titres...
C'est vraiment un régal, un dosage savamment réussi d'émotion et d'humour anglais , on marche comme un seul homme du début à la fin. L'excellent Jim Broadbent fait des merveilles en vrai-faux gentleman cambrioleur placide, cachottier, un peu ...
Lire plus
Lire plus
Il est presque comme tout le monde, Jollien.
Il le dit, d'ailleurs, dans le film. Une fois seulement, l'air de rien.
Mais comment fait-il pour aimer la vie quand-même, cette vie qui ne lui a pas fait de cadeau ?
C'est ce qu'il nous explique en toute modestie, à coup de petites citations des philosophes qui ont compté pour lui, au fil des évènements tour à tour drolatiques ou dramatiques qui jalonnent ce road-movie gentiment ...
Lire plus
Lire plus
Réalisation typée docu pour cette fiction mettant en scène Chiara, une jeune calabraise de 16 ans découvrant que son père aimé et aimant est en fait un mafieux spécialisé dans le trafic de drogue.
L'essentiel du scénario décrit l'enquête téméraire qu'elle entreprend, quand son père disparait à l'issue d'une fête de famille (l'anniversaire de la soeur de Chiara dont on fête les 18 ans).
Cette scène de l'anniversaire, quasiment ...
Lire plus
Lire plus
Ce film fin mais radical et glaçant fait honneur à Perelman qui l'a signé autant qu'à Kohlhaase, l'auteur de la pièce dont il est une adaptation.
Fiction ou pas, j'étais complètement immergé dans le quotidien de ce camp de concentration imaginaire, où se côtoient la débrouillardise, la bassesse, l'ignominie et l'héroïsme de la simple survie. L'idée de base du détenu qui se condamne d'instinct à des prouesses de mémoire et qui ...
Lire plus
Lire plus
Dans des paysages superbes et désolés où dominent l'ampleur, l'herbe, la tourbe, le sable et le vent de la mer, Bouli Lanners nous dit en peu de mots la beauté d'un chant du cygne.
La rencontre qu'il nous montre, construite sur l'oubli et un mensonge, est magnifiée par la lumière. Sa déclaration chuchotée m'a explosé le coeur autant qu'elle explose les standards du genre. Dans le mille, Bouli !
Bravo aussi à Michele Fairley et à ...
Lire plus
Lire plus
La danse, C.Klapisch la filme bien. Il nous file les poils plus souvent qu'à son tour dès qu'il focalise sur les corps en mouvement. Qu'il s'agisse de hip-hop ou de danse contemporaine sous la direction de Hofesh Shechter, c'est un choc esthétique et émotionnel intense. Ouaouh ! Et d'autant plus quand une jolie danseuse cassée par les codes du classique renaît à la confiance et s'abandonne. Merci à toute l'équipe pour l'envol de la ...
Lire plus
Lire plus
C'est pour le réal et toute l'équipe bien sûr que sont ces 4 étoiles, mais quand on ressort, groggy, on pense surtout à Julie et on vibre. Oui, elle est impressionnante, Laure Calamy ! Et oui, la bande-son a fait mouche, tellement !
Tenir, tenir seule à tout prix, jongler avec le temps... Aiguillonnée par l'espoir d'un mieux, tenir ! Dans le palace où elle taffe, sans mot dire aux patrons orchestrer le ballet des soubrettes, nettoyer la ...
Lire plus
Lire plus
Ce thriller écolo, est-ce qu'il fonctionne ? Grâce au talent des acteurs, tout au moins à leur charisme, pour moi oui.
Ce film est-il un peu construit sur des clichés, avec de gentils mais courageux militants écolos souvent jeunes et beaux, des industriels et des lobbyistes immondes et cyniques, des vies brisées par ces empoisonneurs, un peu de pathos facile à faire et même un "twist" final peu vraisemblable ? Oui, c'est vrai. ...
Lire plus
Lire plus
Rouge terre versus Eau noire. Cet excellent thriller écolo franco-français pourrait s'appeler le rouge et le noir ! C'est bien ce qui m'a sauté aux yeux tant il m'a fait penser à son pendant amerloque "Dark water", toutes proportions gardées.
On n'est pas dans la charge contre un groupe industriel aussi connu que Tefal, on focalise ici sur une petite usine perdue dans un coin de montagne, en notre toute petite France (notre belle France pour ...
Lire plus
Lire plus
Un bon huis-clos pour nous rappeler combien il est facile de glisser vers le côté obscur qui guette, tapi dans l'ombre de nos inconscients.
Comme dans "Le dernier métro", le mal prend ses aises au grand air. Comme dans "L'homme de la cave", la mélodie se joue en sous-sol.
Auteuil et Lellouche font le job, rien à dire. Ils sont bons, ils le prouvent une fois de plus. Deux bons acteurs pour nous aider à nous demander si nous, spectateurs, on ...
Lire plus
Lire plus
Certes, c'est un peu décousu et l'utilisation des flash-backs est parfois foutraque, mais au final...
Rien d'autre à dire après ce film que merci et respect !
Rien d'autre à faire que saluer les prestations de Tahar Rahim et Judie Foster.
Et de l'homme, quels que soient sa couleur de peau, son pays ou sa religion, rien d'autre à penser que le meilleur et le pire.
Rien d'autre à dire après ce film que merci et respect !
Rien d'autre à faire que saluer les prestations de Tahar Rahim et Judie Foster.
Et de l'homme, quels que soient sa couleur de peau, son pays ou sa religion, rien d'autre à penser que le meilleur et le pire.
Le film de Carrère diffère un peu du livre dont il est issu, pour autant que je me souvienne de ma lecture du "Quai de Ouistreham" d'Aubenas, qui remonte à un moment. Car le cinéaste aborde deux thématiques : rendre compte, comme Aubenas, des dérives de l'économie capitaliste concurrentielle qui broie les derniers de cordée d'une part, mais aussi poser, d'autre part, le problème du bien-fondé de la démarche d'immersion d'une ...
Lire plus
Lire plus