Fedex76 ses critiques films

Du cinéma populaire comme on voudrait en voir plus souvent, avec des rires et de l'émotion. Venu sans plus d'envie que ça, je suis sorti réjouis de la salle en ayant passé un très bon moment. Des comédiens impeccables, Bekhti et Cohen en tête.

Petit OFNI (objet filmé non identifié) du cinéma français, qui vous emporte assez vite dans la sacoche du vélo, à côté du chien. Ce bric à brac a le mérite de vous toucher et de vous faire rire, par la spontanéité qui se dégage dans certaines situations. Et demeure le Voyage, tant intérieur qu'extérieur... !

Film sur la valse des émotions quand la vie décide de vous tabasser, et vous impose de trouver des ressorts. Ça nous questionne aussi sur ce que les autres nous apportent, et le bon et juste équilibre qu'il faut savoir construire avec : amour, fraternité, attachement ?
Des comédiens impeccables, notamment Vimala Pons, trop rare sur les écrans.

On a beau espérer jusqu'au bout que l'émotion finisse par jaillir, celle-ci est restée à la caisse, et le chef d'oeuvre promis n'est qu'un amoncellement d'images, et de personnages plus torturés les uns que les autres. Une certaine prétention domine finalement, et parfois certaines scènes inutiles font émerger la gêne.

Un film remarquable qui dépeint et illustre brillamment les impasses du communautarisme, dont le Liban est toujours un des carrefours. L'optimisme initial du film vient vite buter sur ce mur d'incompréhension et d'aveuglement. Des comédiens totalement impliqués, portés par le superbe duo Laffitte Abkarian.

Volonté de passer un message politique dans ce film, qui touche partiellement son but, car on reste un peu sur sa faim quant aux motivations profondes, et aux raisons d'un tel dérapage. Des jeunes acteurs convaincants, et un Vincent Lindon qu'on semble retrouver dans un rôle un peu identique depuis un certain temps.

Petit coup de coeur inattendu, plongé dans cet environnement rural avec toute sa brutalité sociale, sans pathos, mais aussi cette fraternité et sa dose d'optimisme.

Un long pensum sur une version moderne de "Liaison fatale", et presque une gêne de regarder Nicole qu'on a du mal à reconnaître lorsqu'on se remémore " Eyes wide shot", autrement plus profond et touchant, sur un thème identique.

Quel scénario et quel moment de plaisir à regarder ce film dans une salle obscure, avec les rires autour de soi. Merci à Franck Dubosc pour ce petit moment suspendu entre légèreté et un ton amoral bien nécessaire aujourd'hui !

De très bons moments dans ce film, surtout si on est sensible à la musique au sens large. Dommage quand même que le scénario se perde un peu sur la seconde partie du film, avec une fin un peu tire larmes, et qui fait l'effet de déjà vu.

Un bon moment à regarder ce film qui nous montre toute l'austérité rurale de cette époque, et qui est plus politique que ne le laissait entendre sa bande annonce. Peu de dialogues, mais bien écrits, et lourds de sens, portés par des comédiens investis dans leur rôles. Et de très belles images, durant toutes les saisons. Ne boudons pas ce cinéma simple et populaire.

Un film magnifiquement structuré et monté, qui questionne chacun de nous sur le poids de la responsabilité et du remord. Des acteurs formidables qui nous emmènent dans tous ces questionnements.

Sans doute le plus réaliste des films de Mouret sur le sentiment amoureux, avec sa gravité et une inhabituelle mélancolie qui rendent l'ensemble très touchant. Des comédiens qui trouvent une grande justesse, et nous proposent une belle harmonie.

L'automne n'est pas la meilleure saison d'Ozon ! Un film comme on en a vu des tonnes, bien loin des grands succès de ce réalisateur un peu trop prolifique sans doute.

Le plaisir simple d'un vrai bon moment de cinéma populaire, avec du rythme et des musiques inoubliables. Une performance d'acteur incroyable.

Du cinéma beaucoup trop académique, et un sujet pris par le mauvais bout selon moi. Bien que fan de Kate, j'ai trouvé le temps long, et la caméra s'attarde bien trop sur son appareil photo et sur son visage, plutôt que sur ce que le monde autour d'eux proposait.

Mais qu'est venue faire Noémie Merlant dans ce projet ? Peut-être un film de femmes pour les femmes, mais je n'ai pas ressenti ce qui devait être ce voyage initiatique et intérieur vers le plaisir féminin, et l'érotisme mou qui se dégage du film est bien loin de son modèle de référence.

Beaucoup trop de libertés avec le roman de Dumas, une façon de tourner à la P. Greengrass totalement inadaptée à l'époque, et des comédiens en roue libre. un si beau budget pour un si médiocre résultat, c'est vraiment dommage !

De belles intentions, une belle image, un Jérémie Renier très convaincant, mais globalement on reste sur notre faim, car la magie annoncée n'opère pas vraiment. Assez proche du Petit lieutenant pendant les deux tiers, presque documentaire, le tournant du film n'a pas l'intensité intérieure qu'il voulait nous proposer.

Du cinéma prétentieux. Un patchwork de scènes qui ne font ni un film, ni une histoire. L'ennui arrive bien tôt, et l'on se demande jusqu'à la fin quand ça va vraiment démarrer. des actrices non concernées et en roue libre, qui n'ont pas du comprendre les consignes de leur metteur en scène japonais. A moins que ce soit la traductrice... Ne perdez pas votre temps et allez voir autre chose !

Une belle bouffée d'oxygène, et un joli petit moment passé à regarder ce film. Du cinéma populaire bien fait, de bons dialogues, des acteurs concernés et une belle photo, que demander de plus... Des films sans prise de tête comme il en faudrait plus !